16 janvier 1947, Vincent Auriol devient président de la République française

Portrait officiel - Studio Harcourt - 1947

Vincent Auriol est député de Haute-Garonne de mai 1914 à juin 1942 et maire de la ville de Muret en 1925.

De 1924 à 1926, il préside la commission des finances de la Chambre des députés.
Il soutient Léon Blum et deviendra ministre des Finances, de juin 1936 à avril 1937, dans le premier gouvernement Blum.
Puis, il devient ministre de la Justice, de juin 1937 à janvier 1938, dans le troisième gouvernement de Camille Chautemps.
Il est ministre de la coordination des services à la présidence du Conseil dans le second gouvernement Blum.

Il est l'un des quatre-vingt parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940.
Le gouvernement de Vichy le fait arrêter ; il est libéré, mais placé en résidence surveillée en août 1941.
En 1942, il entre dans la résistance ; rejoint Londres en 1943 et se met à la disposition du général de Gaulle.
Il préside la commission des finances de l'Assemblée consultative d'Alger et adhère à l'Union des évadés de France.
Député de Haute-Garonne le 21 octobre 1945, il devient président du conseil général de ce département.
Il est ministre d'État, du 21 novembre 1945 au 23 janvier 1946, dans le second gouvernement de De Gaulle.
Il préside l'Assemblée constituante le 31 janvier 1946. Il est réélu député de Haute-Garonne le 02 juin 1946.

Il est élu premier président de la IVᵉ République le 16 janvier 1947, mais ne se représente pas à la fin de son mandat ; il quitte donc ses fonctions le 16 janvier 1954 ; René Coty lui succède.

Il est médaillé de la Résistance française et Grand Croix de la Légion d'Honneur.
Vincent Auriol décède le 1er janvier 1966 au 11 Quai Branly, dans le 7e arrondissement parisien.