Le Denis que je vais, un peu, vous présenter est né il y a déjà bien longtemps, le 27 avril 1633 de Henri Feydeau et de Marie Roullé de Mellay ; c'est le grand-père paternel qui a transmis son prénom, il faudrait que je vérifie si sa grand-mère, l'épouse de ce grand-père nommé Denis Feydeau, Marguerite Le Maine, a transmis son propre prénom à l'une de ses petites-filles.
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| Château de Brou-sur-Chantereine - photo du 20e siècle |
Denis Feydeau visait alors une charge de secrétaire du roi réservé aux membres de la noblesse. Il deviendra ensuite fermier général et conseiller d'état. La route est toute tracée pour sa descendance.
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| 2 maisons de l'Ile Feydeau (1) |
C'est ainsi que son petit-fils, second Denis de la lignée, va être maître des requêtes et même intendant de police, justice et finances de plusieurs places dont celle de Bretagne... ou l'on peut encore de nos jours se promener à Nantes - et même habiter - sur l'Ile Feydeau, ancienne grève Sauzaye, qui porte le nom de Denis depuis 1720.
La rue parisienne, aujourd'hui dans le 2e arrondissement, où se situaient leurs terrains a, elle aussi, été baptisée de leur nom dès 1713 et porte toujours de nos jours ce nom... pensez donc aux ancêtres de mes fils si vous passez à proximité...
Denis s'occupe de sa carrière mais aussi de sa famille et c'est ainsi qu'il a épousé, le 13 avril 1671, Marie Anne Voisin, ils auront un fils dont le prénom m'a toujours intrigué : Paul-Esprit.
C'est Paul-Esprit qui héritera de la propriété de Brou et, dans la foulée de ses ancêtres, deviendra garde
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| Les armes de Denis (2e) Feydeau |
En parlant de sceau, voici, en illustration, les armes de notre Denis, second du prénom, Feydeau, sur une reliure de livre, comme on peut en trouver beaucoup : écartelé au 1, vairé d'or et d'azur ; au chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'argent ; au 2, d'azur à la merlette de sable ; au chef d'azur chargé de trois besants d'or ; au 3, d'azur à la levrette courante d'argent, accolée de gueules et bouclée d'or ; au 4, d'azur à la bande de pourpre, alias d'argent, accompagnée de deux dragons d'or ; sur le tout, d'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles du même.
Cette ascension permettra aux Feydeau de s'allier avec les plus grands noms de la noblesse d'extraction. C'est ainsi que la petite-fille de Paul-Esprit, Judith de Sassenay, aura le grand privilège de devenir l'épouse de Charles Amédée de Lucinge, le futur terrible député représentant de la noblesse du bailliage de Bourg-en-Bresse aux Etats Généraux de 1789.
Compte tenu des hautes fonctions occupées par les membres de la famille Feydeau, les archives regorgent de documents les concernant, il suffit donc d'un peu de méthode et de beaucoup de patience pour reconstituer, assez facilement, leur histoire, du moins jusqu'au premier Denis du nom.
A bientôt pour la suite.
Catherine Livet
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