Contextualiser sans erreur la vie de nos ancêtres
Une date unique, deux lieux pour deux traités... il faut bien cela en ce 03 septembre 1783 pour reconnaître l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique !
Surtout que, bien entendu, l'affaire traîne depuis fort longtemps... la guerre d'indépendance, qui a opposé les treize colonies au royaume de Grande-Bretagne, a pris naissance en 1775 et, comme d'habitude, elle n'est pas arrivée du jour au lendemain... elle a été précédée par une révolution qui, elle-même a été annoncée par des signes avant-coureurs...
Ce 03 septembre 1783, la Grande-Bretagne, alors que les forces britanniques avaient capitulées le 19 octobre 1781 à Yorktown face aux insurgés américains et leurs alliés français, reconnaît l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique ; le traité dont les préliminaires avaient déjà été arrêtés le 30 novembre 1782, est signé rue Jacob à Paris par David Hartley qui représente le roi George III et, du côté des Etats-Unis, par John Adams, Benjamin Franklin et John Jay
Mais dans le même temps, à Versailles, est signé un autre traité entre la Grande-Bretagne et la France et l'Espagne.
" Au nom de la Très Sainte et Indivisible
Trinité,
Père, Fils et Saint-Esprit. Ainsi soit-il. Soit notoire
à
tous ceux qu'il appartiendra, ou peut appartenir en manière
quelconque.
Le sérénissime et très-puissant prince Louis XVI, par la grâce de Dieu, roi très-chrétien de France et de Navarre ; et le sérénissime et très puissant prince George III, par la grâce de Dieu, roi de la Grande-Bretagne, duc de Brunswick et de Lunebourg, archi-trésorier et électeur du saint empire romain, désirant également de faire cesser la guerre qui affligeoit depuis plusieurs années leurs états respectifs, avoient agréé l'offre que LL. MM. l'empereur des Romains et l'impératrice de toutes les Russies leur avoient faite de leur entremise et de leur médiation : mais Leurs Majestés Très Chrétienne et Britannique, animées du désir mutuel d'accélérer le rétablissement de la paix, se sont communiqué leur louable intention, et le Ciel l'a tellement bénie, qu'Elles sont parvenues à poser les fondemens de la paix en signant des articles préliminaires à Versailles le vingt janvier de la présente année. Leurs dites Majestés le Roi Très Chrétien et le Roi de la Grande-Bretagne, se faisant un devoir de donner à Leurs Majestés Impériales une marque éclatante de leur reconnaissance de l'offre généreuse de leur médiation, les ont invités, de concert, à concourir à la consommation du grand et salutaire ouvrage de la paix, en prenant part, comme Médiateurs, au Traité définitif à conclure entre L.M. Très Chrétienne et Britannique..." Le traité de Versailles est signé par Charles Gravier de Vergennes, secrétaire d'Etat de Louis XVI et, pour le roi de Grande-Bretagne, par George, duc et comte de Manchester.
Le sérénissime et très-puissant prince Louis XVI, par la grâce de Dieu, roi très-chrétien de France et de Navarre ; et le sérénissime et très puissant prince George III, par la grâce de Dieu, roi de la Grande-Bretagne, duc de Brunswick et de Lunebourg, archi-trésorier et électeur du saint empire romain, désirant également de faire cesser la guerre qui affligeoit depuis plusieurs années leurs états respectifs, avoient agréé l'offre que LL. MM. l'empereur des Romains et l'impératrice de toutes les Russies leur avoient faite de leur entremise et de leur médiation : mais Leurs Majestés Très Chrétienne et Britannique, animées du désir mutuel d'accélérer le rétablissement de la paix, se sont communiqué leur louable intention, et le Ciel l'a tellement bénie, qu'Elles sont parvenues à poser les fondemens de la paix en signant des articles préliminaires à Versailles le vingt janvier de la présente année. Leurs dites Majestés le Roi Très Chrétien et le Roi de la Grande-Bretagne, se faisant un devoir de donner à Leurs Majestés Impériales une marque éclatante de leur reconnaissance de l'offre généreuse de leur médiation, les ont invités, de concert, à concourir à la consommation du grand et salutaire ouvrage de la paix, en prenant part, comme Médiateurs, au Traité définitif à conclure entre L.M. Très Chrétienne et Britannique..." Le traité de Versailles est signé par Charles Gravier de Vergennes, secrétaire d'Etat de Louis XVI et, pour le roi de Grande-Bretagne, par George, duc et comte de Manchester.
Les problèmes de frontières vont cependant perdurer pendant longtemps et le premier président, Georges Washington - né en 1732 à Pope's Creck dans la Colonie de Virginie et qui décédera en 1799 à Mount Vernon dans l'Etat de Virginie - ne prendra ses fonctions qu'en 1789...
Tableau inachevé de Benjamin West |
A bientôt,
Catherine Livet
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