Bien comprendre la vie de nos ancêtres
Bonjour mon lecteur,
Aujourd'hui, je vous raconte une histoire.
"A l'est de l'Eden", "La fureur de vivre" l'a submergé... Indomptable comme un fauve, 
beau comme un dieu, assoiffé de conquêtes et ivre de vitesse il aime libérer sa fougue sur les circuits automobiles...
beau comme un dieu, assoiffé de conquêtes et ivre de vitesse il aime libérer sa fougue sur les circuits automobiles...Tôt le matin, il a caressé avec volupté les froides courbes ensorcelantes de son
insensible favorite si belle, si puissante et si dangereuse... il s'est glissé derrière le volant de la trop sportive Porsche 550 Spyder, sa "little bastard"...
Il a quitté Los Angeles... il est jeune, heureux, pressé, infatigable... il roule, il roule... il roule à 105 km/h... il se fait arrêter, il écope d'une amende pour vitesse ex
cessive... il reprend la route... les heures passent... le circuit de Salinas sur lequel il veut lancer sa puissante voiture de course est encore si loin...
cessive... il reprend la route... les heures passent... le circuit de Salinas sur lequel il veut lancer sa puissante voiture de course est encore si loin...Et puis voilà un croisement, à l'abord d'une petite ville... En face de lui, surgie de nulle part, une Ford Sedan braque brutalement à gauche, coupe la priorité à la rapide 550 Spyder...
Le bolide rutilant quitte le bitume... le passager de la Porsche, le mécanicien embarqué pour la course, est éjecté du véhicule... la tête du pilote vient heurter le volant avant d'être brutalement rejetée en arrière... juste le temps d'entendre un
sinistre craquement, les cervicales viennent de se rompre... le bolide n'est plus qu'un amas de tôle et de chair...
sinistre craquement, les cervicales viennent de se rompre... le bolide n'est plus qu'un amas de tôle et de chair... Un "Géant" vient d'entrer dans la légende.
Sur une belle route californienne, James Dean, 24 ans, au faîte de sa gloire, s'est tué ce 30 septembre 1955.
Bon, c'est vrai, je ne vous ai pas embarqué dans un épisode d'une guerre passée aujourd'hui mais j'ai l'impression de tomber dans le morbide... La vie est décidément cruelle depuis toujours...
A demain,
Catherine Livet
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