Pêle-mêle d'étrangetés et autres casse-tête - Challenge AZ 2020
Famille unieCommençons par Jacques Beckrich (Beckerig, Beckrig, Beckerich). Baptisé le 07 septembre 1711 à Bettviller aujourd'hui en Moselle, il va se marier trois fois.
- le 23 février 1734 à Rimling, il épouse Gertrude Oster. Des six enfants qui vont naître, nous allons retenir
- (Jean) François né le 04 mai 1741 à Bettviller.
Gertrude Oster décède le 07 avril 1745.
- le 15 novembre 1746, Jacques Beckrich épouse Delphine Drunschberger. De cette deuxième union vont naître deux fils dont l'un, Sébastien, sera prêtre réfractaire sous la révolution et une fille que nous allons retenir :
- (Anne) Catherine Beckrich née le 20 janvier 1752 à Bettviller mais Delphine Drunschberger décède lors de l'accouchement
- le 26 octobre 1756 à Rimling, Jacques convole pour la troisième fois. Sa nouvelle épouse est veuve depuis environ un an de Thomas Faber avec lequel elle a eu plusieurs enfants ; retenons le dernier :
- Jacques Faber né le 17 avril 1754 à Bettviller.
Cette troisième union permet la naissance d'au moins un fils :
- Pierre Beckrich né vers 1758 à Bettviller
Les enfants Catherine Beckrich née en 1752 et le petit Jacques Faber né en 1754 grandissent ensemble depuis 1756 lorsque le père de l'une a épousé la mère de l'autre. Ils se connaissent depuis toujours et, lorsqu'ils en ont l'âge, ils se marient ensemble. Au moins, pas de mauvaises surprises possibles lors de l'union, chacun a parfaitement conscience des qualités et des défauts de l'autre et a largement eu le temps de s'y habituer. Le mariage est célébré le 07 novembre 1775 à Bettviller où ils sont tous les deux nés.
Jacques Beckrich a un certain nombre de cousins. Retenons en un :
- Jean Jacques Beckrich décédé le 21 janvier 1744, fils de Michel et de Marie Elisabeth Reinfelt.
- marié le 14 janvier 1727 à Schorbach avec Anne Marie Weimert
De ce mariage, retenons l'un de leurs fils :
- Jean Beckrich né le 06 septembre 1733 à Lengelsheim toujours en Moselle qui épouse, le 28 novembre 1758 à Loutzviller, Anne Marie Picard née le 28 octobre 1735 à Olsberg ; elle est la fille de Charles Picard et de feue Christine Lang qui a quitté ce monde le 16 avril 1746.
Un détail à son importance :
- Anne Marie Weimert est veuve depuis 1744
- Charles Picard est veuf depuis 1746
Anne Marie Weimert marie donc son fils à sa belle-fille qui devient sa bru et Charles Picard marie sa fille à son beau-fils qui devient donc son gendre.
Même si les enfants n'ont pas été élevés ensemble, ils ont vécu sous le même toit durant de longues années, depuis le mariage du père de l'une avec la mère de l'autre.
Sans doute les mariages sont de belles réussites car cette famille unie vas encore resserrer les liens. Il faut dire que tous les membres de cette famille unie semblait avoir le même désir car il se trouve que :
- Charles Picard a une sœur, Christine Picard, née le 29 mars 1699 à Olsberg,
- Christine Lang, première épouse de Charles Picard, a un frère, Christian Lang
- cette Christine Picard et ce Christian Lang ont convolé en justes noces le 07 janvier 1721 à Loutzviller. Ils vont avoir plusieurs enfants dont nous allons retenir :
- Christine Lang née le 14 janvier 1722 à Olsberg et qui épouse, le 03 février 1750 à Volmunster, Jean Schaud,
- Dorothée Lang née le 15 juillet 1740.
Souvenons-nous, Jacques Beckrich - le personnage central de cette étude - a un fils né en 1741 de son premier mariage. Ce fils, (Jean) François a donc un âge en rapport avec notre petite Dorothée Lang. Alors, pour rester en famille, lorsqu'ils en auront l'âge, les deux jeunes gens seront unis pour la vie.
De son troisième mariage, avec Barbe Wendel, Jacques Beckrich a eu un fils Pierre né vers 1758. Alors, pour continuer à établir une belle stabilité dans cette famille très unie, on va fêter un beau mariage, celui de Pierre avec la nièce par alliance de son frère (Jean) François, Dorothée Schaud née de Jean et de son épouse Christine Lang qui est la sœur de Dorothée Lang, la belle-sœur de Pierre.
Et ce ne sont que des exemples de ces unions entre familles alliées qui se pratiquaient alors et j'ai le sentiment que tous ces gens connaissaient parfaitement les liens et qu'ils n'avaient pas besoin d'aller rechercher les actes pour vérifier leurs degrés de parenté.
Mais, comme je n'ai pas terminer cette petite étude, je ne sais pas jusqu'à quelle époque cette manière de faire a perduré dans cette région.
A demain pour un tout autre cas de figure avec la lettre G comme Galère ! La lettre phare de ce challenge, celle qui va déboucher sur d'autres publications... C'est la lettre qui va m'occuper pendant toute une année, celle pour laquelle je ne regretterai pas d'avoir participé à ce #ChallengeAZ 2020.
Catherine Livet
Vers l'ensemble du #ChallengeAZ
que d'unions !!!!
RépondreSupprimerTous ces mariages ! Ils ne pourront pas dire qu'ils sont de la même famille :D
RépondreSupprimerIncroyable ! Je n'ai jamais croisé ce genre de casse-tête dans ma généalogie. Ou je n'ai pas bien cherché :)
RépondreSupprimerCes unions seraient tout simplement inimaginables aujourd'hui ! Hâte de commencer cette sagas de "galère" !
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