Voici Emile Louis Joseph Leferme Il est né le 18 octobre 1861 à Linselles dans le Nord.
Jeune homme, il mesure 1,62 m et est châtain aux yeux bleus. Il exerce le métier de tordeur d'huile. Il va bientôt aller faire son service militaire et puis, lorsqu'il rentrera, il sera temps pour lui de chercher une épouse ; il faudra qu'elle ait le sens des affaires car, il compte bien vendre directement son huile aux habitants du Quesnoy-sur-Deûle où il s'est installé et où il compte bien rester.
Le Quesnoy sur la traîtresse Deûle |
Pour l'instant, il profite de sa liberté et va à la pêche. Entre deux prises, il barbote un peu... bien obligé, il y a toujours une ligne ou un filet qui se prend dans les herbes de la rivière dont les berges ne sont pas stabilisées...
Et puis, le 10 juillet 1882, il est en retard pour le souper... on l'attend un peu... on commence à s'impatienter... on le cherche jusqu'à la nuit... Au petit matin, dès que la lumière le permet, on reprend les recherches et c'est son jeune frère qui, à 8 h 30, accompagné d'un voisin, retire le cadavre d'Emile de la rivière de la Deûle.
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Pêcher ou être repêché... Pauvre jeune homme.
RépondreSupprimerBien malheureuse fin d'une trop courte vie. Merci Renaud
SupprimerC'est moins sanglant mais tout aussi triste...
RépondreSupprimerTrès triste surtout qu'il était si jeune
SupprimerMerci Christelle
J'ai un aïeul qui est mort également noyé dans la Scarpe du côté d'Arras vers 1740.
RépondreSupprimerOn ne s'en rend pas forcément bien compte, mais les morts par noyades étaient très fréquentes chez nos ancêtres.
SupprimerMerci beaucoup pour la lecture et le commentaire
Pas de gore sanguinolent aujourd'hui, mais l'agonie ne devait pas être plus douce. J'en ai beaucoup croisés des pauvres noyés sur les registres du Mesnil-le-Roi, très proche de la Seine...
RépondreSupprimerC'est vrai, il a dû se voir mourir ! Les noyés sont vraiment fréquents parmi nos ancêtres.
RépondreSupprimerMerci Béatrice pour ta lecture et ton commentaire