Ha ! Il n’est pas très facile de faire des recherches généalogiques à Paris avant 1860, les actes ayant été détruits lors de la Commune de Paris.
Le mariage de mes ancêtres semble avoir été célébré dans le premier arrondissement parisien le 20 mars 1810, mais pour l’instant, je n’ai rien trouvé. Heureusement, le futur, habitant de droit à Chaudes-Aigues dans le Cantal, y a fait publier ses bans de mariage. J’ai donc la confirmation de leurs identités.
Jean-Noël Clavières est né à Chaudes-Aigues le 26 décembre 1785 ; il est le fils de Bernard, qui est meunier, et d’Agnès Fabre. Il a perdu sa mère le 11 mars 1793, et son père lui a offert une marâtre, le 14 mai suivant, en la personne de Françoise Combe ; cette union a été célébrée à Espinasse, également dans le Cantal. Bernard, toujours meunier à Chaudes-Aigues, décèdera le 26 février 1832, veuf de Françoise Combe.
La future est aussi née à Chaudes-Aigues, le 24 novembre 1788, elle est la fille de Pierre, qui est tisserand, et de Marie Vigouroux. Le baptême a été célébré le même jour ; le parrain a été Grégoire Vigouroux, charpentier, et la marraine Marie Poulalion. Voici donc encore une similitude dans les noms puisque dans mon arbre, figure une Marie Poulalion, épouse d’un autre Pierre Brunel et mère de Catherine Brunel (voir les cases vertes du schéma généalogique). Un certain Baptiste Brunel appose sa signature à côté de celle du père de l’enfant.
Jean-Noël Clavières, garçon cordonnier, semble être venu seul s’installer à Paris, en tous les cas, son père est resté à Chaudes-Aigues… il faut dire qu’il est meunier… ceci explique sans doute cela.
La première publication des bans à Chaudes-Aigues, est datée du 28 janvier 1810 et la seconde du 04 février suivant.
De cette union, je ne connais que la naissance de mon ancêtre, Désirée Françoise, le 30 juin 1820 à Paris, soit plus de 20 ans après le mariage de ses parents… Je pense donc qu’elle a des frères et sœurs puînés.
Je ne sais pas encore la date du décès de Marie Brunel, mais Jean-Noël Clavières, veuf, se remarie le 10 juillet 1830. Il épouse Marguerite Ravel qui est passementière et fille des défunts Jean Pierre et Marie Blanchard. Tous les deux vivent au 20 rue de la Vieille Monnaie dans le 6e arrondissement ancien (1). Jean-Noël n’est plus cordonnier, mais facteurs aux Messageries du 124 rue Saint-Honoré.
Je sais que les parents de Marie Brunel ont signé un contrat de mariage, le 30 juillet 1786, devant maître Rougier, notaire à Chaudes-Aigues, mais je n'ai pas trouvé l'acte de mariage et je n'ai pas la possibilité immédiate de me procurer ce contrat de mariage.
Catherine Livet
(1) La rue de la Vieille-Monnaie a été diluée dans le boulevard Sébastopol.
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