05 novembre 1830 Décès d'Anne Prosper Michaud
Le 05 novembre 1830, à Poitiers, dans la Vienne, est mort Anne Prosper Michaud, né le 11 mai 1829.
Ce malheureux garçonnet est le prétexte que j’ai trouvé pour vous parler des ancêtres paternels de mes fils.
Anne Prosper est le fils éphémère de Jean Michaud et de Marie Dugne. Il est donc le frère d’Ernest Prosper, né le 21 novembre 1824 également à Poitiers qui, comme l’ont été avant lui son père et son grand-père, exerce le métier de scieur de long ; il sera plus tard cabaretier et marchand de bois, certainement à la suite de son père.
Du mariage d’Ernest Prosper avec Julienne Félicité Messy, célébré le 04 février 1861 à Montamisé, aussi situé dans la Vienne, sont nés au moins six enfants dont Louise Marie-Antoinette. Cette dernière, née le 30 décembre 1861 à Montamisé, y a épousé, le 24 octobre 1881, Joseph Georget, né en 1858 à Châtellerault, dans la Vienne ; il est armurier à la manufacture de Châtellerault. Louise Marie-Antoinette et Joseph Georget sont les parents de Marcel Théophile Joseph, né le 16 décembre 1885 à Châtellerault.
Marcel Théophile Joseph Georget, à une date indéterminée, est « monté » à Paris où il exerce le métier de coiffeur. C’est dans le 14ᵉ arrondissement parisien, le 03 mars 1910, qu’il épouse Jeanne Juliette Isabelle Bazile qui est femme de chambre.
Ils sont les parents de ma belle-mère, Jeannine Marcelle Georget qui est née me 03 mars 1919 à Tours, en Indre-et-Loire, où la famille est installée depuis plusieurs années.
Jeannine Marcelle Georget, dont le prénom usuel est Jeannine, du moins, c’est comme cela que je l’appelais, se marie le 05 juillet 1941 à Toulouse. Elle s’est donnée corps et âme à un bel aviateur qui, de surcroît, est un riche propriétaire porteur d’un nom prestigieux et elle est enceinte de six mois lorsqu’elle devient Madame Jean de Faucigny-Lucinge.
Ils étaient certainement vraiment faits l’un pour l’autre, en tous les cas, s’ils ne le savaient pas au moment de leur rencontre, ils ont un point commun : l’affabulation… Leur acte de mariage est truffé de renseignements « arrangés », que ce soit du côté de la future ou de celui du futur et, au fil du temps, ils vont s’enferrer dans leurs mensonges respectifs… Un exemple parmi tant d’autres : des années plus tard, à la naissance de mon fils aîné, elle m’a dit que j’avais bien de la chance d’avoir une mère et des sœurs pour m’aider à accueillir mon bébé ; que l’éducation de ses fils – elle en a eu trois – a été très difficile parce qu’elle n’avait plus de parents et qu’elle n'avait ni frère ni sœur pour la conseiller… Ce qui était faux.
Elle ne voulait pas que je fasse de recherches généalogiques sur sa famille, alors, je n’ai rien fait. Et puis, après une très longue vie terrestre, le 21 avril 2017, à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, elle s’est décidée à rejoindre son époux si chéri, décédé le 04 août 1981 à Nice. Quelques années plus tard, puisqu’elle n’était plus là et que je ne risquais plus de lui causer du tort ou de la peine, j’ai fait des recherches sur sa branche. Très rapidement, j’ai découvert que sa mère est décédée le 30 décembre 1955 à Tours, où elle habitait toujours ou Jeannine avait grandi… Ces fils sont nés bien avant cette date. Je lui ai trouvé deux frères et une sœur alors qu’elle me disait être fille unique. Elle avait déclaré, lors de son mariage, que son père était courtier en immobilier et qu’elle n’avait pas de profession alors que son père et elle étaient coiffeurs et qu’ils travaillaient dans le même salon peu de temps avant son mariage. Pourquoi tous ces mensonges ? J’ai vraiment le sentiment qu’elle pensait que sa famille n’était pas assez bien pour être présentée à celle de son mari, mais je ne sais pas si Jean de Faucigny-Lucinge connaissait ses parents. En tous les cas, Jeannine a bien été présentée à la mère de Jean et elle a toujours trouvé sa belle-mère majestueuse et impressionnante, mais elle semble n’avoir jamais eu beaucoup d’estime pour son beau-père par alliance…. Peut-être parce qu’il aimait beaucoup la pêche avec des gens simples… En tous les cas, il s’agissait de Louis Alfred Roussy, le fils d’Auguste, président du conseil d’administration de Nestlé et donc également, le neveu de Gustave, professeur de l’Académie de médecine, toujours bien connu de nos jours.
A demain pour Famille unie
Catherine Livet
Ce texte a été rédigé dans le cadre du #ChallengeAZ 2025.
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Ah les histoires de famille, les petits mensonges et les arrangements avec la réalité, que ferions-nous sans ?
RépondreSupprimerC'est vrai que ces mensonges et autres arrangements de la vérité pigmentent les recherches.
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