Début juillet au 19 juillet 1870
Napoléon III par Adolphe Yvon - 1868 |
- 1870 :
- 03 juillet : Le prince Léopold II de Hohenzollern est candidat au trône d’Espagne
- 06 juillet : Le ministre français des affaires étrangères déclare que le gouvernement ne souffrira pas une personne étrangère sur le trône de Charles Quint
- 11 juillet : Le prince de Hohenzollern retire sa candidature
- 12 juillet : La France exige que le roi de Prusse s’engage à ne plus autoriser ce genre de candidature
- 13 juillet : Episode de la dépêche d’Ems : Bismarck manœuvre pour amener la France à déclarer la guerre
- 14 juillet : La France rappelle ses hommes de réserve
- 15 juillet : La Prusse mobilise les forces militaires de la Confédération de l’Allemagne du nord.
- 16 au 19 juillet : Les états du sud (Bade, Hesse, Bavière, Wurtemberg) s’allient à ceux du nord et mobilisent
- 19 juillet : Déclaration de guerre par Napoléon III à la Prusse et donc à la Confédération de l’Allemagne
La guerre
Photo Wikipédia |
- 1870 :
- 24 juillet : Premières escarmouches à Schirlenhof dans le Bas-Rhin en Alsace ; la première victime française est le maréchal des logis Panier du 12e chasseurs à cheval (il va y avoir plusieurs premières victimes)
- 25 juillet : Combat aux avant-postes de Bouzonville en Moselle ; le 33e Régiment d’Infanterie de ligne est face aux troupes prussiennes
- 27 juillet : L’impératrice Eugénie est nommée régente ; Napoléon III a quitté Paris
- 28 juillet :
Napoléon III, accompagné du prince Louis-Napoléon, âgé de 14 ans prend la
tête de l’armée à Metz. L'impératrice Eugénie est régente.
Lieutenant-colonel J. Thibaudin du 67e R.I |
1° « D'avoir capitulé avec l'ennemi et rendu la place de Metz, dont il avait le commandement supérieur, sans avoir épuisé tous les moyens de défense dont il disposait, et sans avoir fait tout ce que lui prescrivaient le devoir et l'honneur ;
2° D'avoir, commandant eu chef devant Metz, signé en rase compagne une capitulation qui a eu pour résultat de faire poser les armes à ses troupes ;
3° De n'avoir pas fait, avant de traiter verbalement ou par écrit, tout ce que lui prescrivaient le devoir et l'honneur. »
Reconnu coupable, il est condamné à mort et à la dégradation militaire. La peine est comuée en prison à perpétuité... Avec l'aide de sa femme, d'une corde à noeuds et d'une barque, il s'échappe de sa prison de l'Ile Sainte-Marguerite et se retire en Espagne où il puliera "le blocus de Metz". Hillairaud, un Français, lui porte un coup de couteau en 1887 mais ne lui fait qu'une petite blessure... Bazaine décédera l'année d'après, d'une congestion cérébrale le 23 septembre.
Lors de son évasion, il laissera une lettre pour disculper le personnel de la prison : « J’ai fait seul, de concert avec ma femme et son neveu, ce qu’il y avait à faire pour opérer ma descente périlleuse et je m’en suis tiré au prix de fortes contusions et de déchirures à mes vêtements et à ma peau. »
Les doutes sont permis : Il était âgé de 63 ans, pesait plus de 100 kg et aurait descendu la falaise à l'aide d'une corde -fusse-t-elle à nœuds- sur une hauteur de 23 mètres...
Le prince impérial vers 1870 |
Louis-Napoléon, le prince impérial
Il est né le 16 mars 1856 à Paris. Il est très tôt associé au pouvoir et assiste aux cérémonies officielles dès son plus jeune âge. Il décédera le 1er juin 1879 au pays Zoulou.
Patrice de Mac Mahon
Il est né le 13 juin 1808 au château de Sully en Saône-et-Loire.
Il est Grand-Croix de la Légion d'Honneur à titre militaire
Issu de l'école militaire de Saint-Cyr, il participera à l'expédition d'Alger en 1830. Capitaine dès 1833, il sera aide de camp du duc de Nemours, fils de Louis-Philippe en 1836. Il est blessé le 13 octobre 1837 lors de la prise de Constantine. Il participe à la guerre de Crimée.
Général de brigade en 1848, il se marie le 14 mars 1854 avec Elisabeth de La Croix de Castries.
Il est sénateur de l'empire en 1856 et commandant supérieur -gouverneur- des forces de terre et de mer en Algérie en 1856. Le 04 juin 1859, il l'emporte sur les Autrichiens à Magenta ; Napoléon III le nomme Maréchal et duc de Magenta. Il représente la France au couronnement de Guillaume 1er de Prusse le 18 janvier 1861.
Le 23 juillet 1870, il prend le commandement du 1er corps de l'armée du Rhin .
Charles Frédéric de Bonnemains
Il est né le 03 mars 1814 à Paris. Il est issu de l'école de Saumur. Il est capitaine au 4e régiment des chasseurs d'Afrique le 20 novembre 1839. Nommé général de division le 02 août 1869, il participe aux charges héroïques mais totalement vaines du 06 août 1870. Il sera fait prisonnier à Sedan.
Le vicomte de Bonnemains est Grand Croix de la Légion d'Honneur par décret du 13 janvier 1879
Photo par Gustave Legray - 1857 |
Claude Théodore Decaen
L'enchaînement des faits
- 02 août : Le prince impérial reçoit le "baptême du feu" à la bataille de Sarrebruck
- 04 août : les troupes du maréchal Mac Mahon battent en retraite à la bataille de Wissembourg
- 06 août : Les troupes de Mac Mahon sont mises en déroute à la bataille de Froeschviller-Woerth.
- 08 août : Début du siège de Bitche
- 09 août : Combats de Boulay
- 10 août : Début du siège de Phalsbourg
- 12 août : Napoléon III est malade ; la maréchal Bazaine prend la tête de l'armée
- 13 août : le 27e régiment d'infanterie de ligne est à Dieulouard en Meurthe t Moselle
- 14 août ; bataille de Borny-Colombey à l'est de Metz ; le maréchal Bazaine affronte Karl Friedrich Von Steinmetz
Jean Auguste Marguerite
Il est né en 1843.
On le retrouve en Algérie et au Mexique ; chef de corps du premier régiment de chasseurs d'Afrique.
Devenu chef de division, il commande une charge désespérée contre les Prussiens le 1er septembre 1870 à Sedan. Il se placera à la tête de ses hommes et sera gravement blessé...
Pendant son évacuation, la bouche édentée et emplie du sang qui l'étouffe, il continuera à encourager ses hommes à poursuivre sur leur lancée en montrant la direction à suivre.
La petite histoire dit que l'empereur aurait, pour que l'on puisse laver la blessure du général Marguerite avec un mélange d'eau et de vin, donné sa timbale d'argent de son nécessaire de campagne.
Les soins ne permirent pas de sauver ce grand homme qui décédera quelques jours plus tard, le 06 septembre, au château de Beauraing en Belgique où il avait été évacué.
MES ANCETRES ET LA COMMUNE DE PARIS
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