Il n'aurait pas été très juste, pour la Saint-Juste, de ne pas parler de Juste même si ce Juste ne semble pas avoir été toujours très juste.
Bon, je vous présente Juste Albert CHARLES ; il est né le 12 janvier 1860 à Esternay dans la Marne, très exactement au hameau de Retourneloup où l'on trouve les fabriques de porcelaines où ses parents, Louis Paul et Marie Victoire Caillebourdin, travaillent.
Il est le dernier de la fratrie et, lorsque son père décède le 05 juin 1879, il reste vivre avec sa mère - du moins avec certitude jusqu'en 1881 - qui est toujours ouvrière dans une fabrique de porcelaine mais, lui,
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| Usine de porcelaines Martel et Thomas |
La vie paraît difficile et Juste, qui est parti tenter sa chance en région parisienne, va commettre quelques vols pour lesquels il va être condamné à Paris, le 29 octobre1887, à quatre mois de prison et à la relégation pour vol... destination la Nouvelle-Calédonie... il embarque le 16 mars 1888 à bord du bâtiment nommé le Ville de Saint-Nazaire et arrive sur l'Ile des Pins le 16 mai suivant... Absences répétées à son travail et même tentative d'évasion et quelques autres méfaits lui vaudront de faire la connaissance des juges de Nouméa et il va collectionner les peines de prison... il décédera, célibataire, sur la presqu'île de Uro le 22 juin 1906.
Bien, le destin de Juste n'est pas très glorieux, mais il y a une particularité de taille qui apparaît à la lecture de sa fiche matricule de bagnard... comme un signe distinctif de famille... je ne vous dis rien pour l'instant, mais je vous donne rendez-vous pour la lettre U du #ChallengeAZ 2020.
À bientôt,
Catherine Livet
"de la généalogie à l'écriture"
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