Je le savais bien : vouloir faire une petite biographie pour chacun des Poilus de ma généalogie serait une tache ardue ! Je viens enfin de me pencher sur Georges Sirejean, un "cousin" de mon père, René Livet... et il va falloir que je fasse des recherches complémentaires car sa fiche matricule, au lieu de m'informer précisément, me fait poser beaucoup de questions : Où était-il réellement ? Pourquoi est-il passé sergent ? Et surtout où a-t-il été blessé ? Pour l'instant je n'ai aucune réponse.
Voici ce que j'ai à son sujet, pour cette période :
- Sirejean Georges : Il est mobilisé le premier septembre 1914, âgé de juste 20 ans, il est affecté au 94e R.I. où il arrive le 13 du même mois. Il passe caporal le 26 novembre 1914. Il est blessé au bras gauche ce qui lui occasionne une perte de substance musculaire du triceps et le fait
Cantine des prisonniers allemands du camp de Coëtquidan en Bretagne classer au service auxiliaire le 20 novembre 1915 sur avis de la commission de réforme du camp de Coëtquidan. Le 12 décembre 1915, il passe au 70e R.I ; il est maintenu au service auxiliaire le 21 mai 1916 et est passé au dépôt des prisonniers de guerre du même camp de Coëtquidan. Le 1er juillet 1917, il passe au dépôt des prisonniers de guerre de Cherbourg. Il est nommé Sergent le 21 juillet 1917 et déclaré inapte à l'armée d'Orient par la commission de réforme de Vitré du 09 septembre 1917 à cause de sa dentition. Il passe au 50e Régiment Territorial le 17 décembre 1917 et sera mis en congé le 27 mars 1919.
Biographie sommaire : Georges Sirejean
est né le 24 juillet 1894 dans le 14e arrondissement de Paris de
Alexandre Georges et de Louise Chalvet. Il se marie le 24 juillet 1917
toujours dans le 14e arrondissement avec Aspasie Jeanne Gouré. Il est le
neveu de Jules Emile Sirejean, celui de Henri Montenach, de Noé Livet et le cousin de Lucien Montenach, ces quatre hommes étant aussi soldats durant ce conflit.
J'espère vraiment pouvoir en découvrir plus à son sujet.
Si vous avez des suggestions de pistes à suivre pour compléter ma petite étude au sujet de ce jeune soldat, n'hésitez pas !
A bientôt,
Catherine Livet
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