lundi 2 septembre 2019

Etes-vous en train de rédiger votre livre de famille ?

Généalogie - Formaliser ses résultats

Pour que la généalogie prenne vie, que les souvenirs restent, que les ancêtres sortent de l'oubli, écrire un livre familial...

Vers la partie 6

Partie 7

Souhaitez-vous écrire un livre pour transmettre les résultats de vos recherches généalogiques à votre famille ? Ecrire à votre sujet pour que vos descendants vous connaissent ?
Avez-vous commencé puis finalement abandonné ?
N'avez-vous pas encore franchi le pas parce que trop de questions vous assaillent ?
Comment faire ? Par où commencer ? Quelle présentation adopter ? Quel style ? Suis-je à la hauteur ?

Tentons de mettre un peu d'ordre dans nos idées :
  • Choisissez :
    • Une personne en particulier
    • Une époque donnée
    • Un lieu de vie etc.
Tout est possible, c'est certainement pour cela que le choix semble difficile !
  • Exprimez-vous :
    • Laissez courir vos doigts sur le clavier ou votre plume sur le papier
    • Notez tout ce qui vous passe par la tête... tant pis si cela semble brouillon, désordonné...
    • Ne réfléchissez pas -encore- au résultat
  • Gendarmez-vous :
    • Prévoyez un petit moment -60 minutes me semble un minimum-, chaque jour, ou chaque semaine... à une heure précise
      • le matin avant de partir au travail ou le lever des enfants...
      • l'après-midi si vous en avez le loisir
      • le soir en rentrant du travail ou plus tard lorsque la maisonnée est endormie...
Comme il vous plaît mais créez une habitude à laquelle vous ne dérogerez pas !
  • Utilisez les techniques éprouvées : 
    • Tirez la quintessence d'une photo. Souvenez-vous... nous avons déjà utilisé cette méthode lorsque je vous ai présenté la mini-biographie de Fernand Bail ; nous avions fait exactement le même travail mais avec un simple acte de naissance.
      • Vous aurez énormément de choses à dire
      • Vous pouvez utiliser cette même méthode pour faire ressurgir  les souvenirs de vos aînés (et de toute personne de votre famille d'ailleurs, y compris donc vous-même)
C'est cette méthode que j'ai utilisée pour reconstituer l'histoire du village de Limay -depuis devenu une ville- dans les Yvelines.
Je suis partie d'une photo récente qui a été prise lors d'une visite guidée à laquelle j'ai participé. Bien entendu, je ne me souviens pas de tout ce qui a été dit et de toutes les façons, nous ne sommes pas entrés dans les détails ; j'ai donc complété avec des recherches mais l'essentiel tient bien dans la photographie prise comme support... Comme je compte aller très loin dans cette reconstitution de l'histoire de ce village, j'utilise plusieurs photos... le chantier est ouvert... si vous aussi vous travaillez sur l'histoire d'un village de l'un de vos ancêtres, n’hésitez pas à me contacter car l'un des ateliers d'écriture que j'anime porte sur ce sujet.

Voici la photo de laquelle je suis partie et  la première partie de la publication qui en découle.


Bonjour à tous,

C'était le 22 juin 2019, sous le beau ciel bleu de l'été tout neuf, nous nous sommes rassemblés au "Vieux Pont de Limay", petite ville sur la rive droite de la Seine dans les Yvelines.
Photo de Louis de Faucigny
Devant la grille du jardin de la maison dite "maison du passeur",  nous nous sommes préparés à partager quelques agréables moments d'une promenade découvertes bon enfant.
"Maison du passeur" est le nom du dernier bâtiment qui reste accroché, témoin de l'animation d'hier, sur ce pont que l'on dit avoir été immortalisé par Corot dont l’œuvre très prolifique comporte plusieurs représentations de notre Vieux Pont, témoignant de l'évolution du style de l'artiste.
La plus célèbre de ses huiles sur toiles restera sans doute pour une grande majorité le tableau d'une hauteur de 0,38 sur une longueur de 0,55 m, réalisé entre 1868 et 1870 conservé au Musée du Louvre... œuvre majeure peut-être... de maturité surement... Jean-Baptiste Camille Corot s'éteint en 1875 à plus de 78 ans.
Notre bon Vieux Pont, qui nous est si familier et que souvent nous ne savons plus apprécier, est connu du monde entier, toujours grâce à notre si estimé peintre, et se laisse contempler sous différents aspects par des admirateurs, connaisseurs ou simplement curieux.  La transmission orale, au sein d'une entreprise limayenne qui existait déjà à  l'endroit où elle se trouve encore de nos jours, rapporte que l'ancêtre de l'actuel exploitant aurait prêté l'une de ses barques au talentueux artiste alors qu'il venait peindre notre vieux pont... cette jolie histoire est étayée par une sympathique photographie sur laquelle figure le peintre et son aimable batelier d'un moment.

Voici un autre tableau de Corot représentant notre pont, il fait partie de la magnifique collection du musée d'Ordrupgaard de Copenhague au Danemark, c'est encore une huile sur toile, de 0,38 sur 0,46 m, Corot l'aurait réalisée entre 1850 et 1854.



Mais le talent de notre peintre national et le charme de notre Vieux Pont de Limay (de Mantes) ne connaît décidément pas de frontières et nous retrouvons une nouvelle interprétation de notre monument historique préféré... à La Havane à Cuba où le Museo nacional de Bellas Artes abrite, au sein de la collection Escuela Francesa, une huile sur toile de 0,39 sur  0,465 m signée aux environs de l'année 1855 par Corot et appelée "El viejo puente de Mantes" 

 
Et Corot n'a pas été le seul artiste à avoir succombé au charme de notre bras de Seine et, à notre portée, de l'autre côté du fleuve, le petit musée de l'Hôtel Dieu à Mantes la Jolie, la voisine rivale historique de ce qui était le village de Limay, garde jalousement une huile sur toile de 1,50 x 2 m titrée "Les Lavandières" peinte en 1906 par Albert Dagnaux qui s'est éteint en 1933 à Mantes après y avoir vécu une vingtaine d'année.

Il y a tant et tant d'autres artistes qui se sont essayés à croquer ce pont décidément inspirant, installant leur chevalet en pleine nature ou préférant rester à l'abri de leur atelier pour copier l’œuvre du maître, avec toutefois plus ou moins de talent,  qu'il faudrait en parler pendant des heures entières... et, s'il n'y avait que les peintres... les photographes ont été aussi envoutés par la beauté de ces vieilles pierres qui préservent le souvenir des siècles passés...


Ici, une photographie de Henri Deneux conservée à la médiathèque de l'architecture et du patrimoine.

Mais il  ne faut pas perdre de vue que notre vieux pont n'a pas attendu que Jean-Baptiste Camille Corot vienne promener son talent sur nos rives de Seine pour avoir sa propre existence.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour cette lecture.
Ecrivez moi un petit commentaire, je suis toujours heureuse d'échanger quelques mots avec les personnes cachées derrière les écrans.