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| Vers toutes les fêtes |
Les fêtes de nos ancêtres
La présentation au temple, la lumière et les crêpes
Bonjour mon lecteur,
Je suis toujours un peu étonnée lorsque je pense que nous continuons, des centaines d'années plus tard, à célébrer les mêmes fêtes que nos ancêtres... bon, les choses se transforment, les façons de procéder, de voir et de comprendre évoluent mais, tout de même... il y a toujours un lien... encore faut-il ne pas le perdre.
Aujourd'hui, nous sommes le 02 février et nous allons donc déguster quelques crêpes, pour le plus grand bonheur des grands et des petits, à l'occasion de ce que nous appelons la Chandeleur.
- Mais qu'est-ce donc que cette chandeleur ?
Le nom de la fête contient une grande partie de la réponse car il est facile de le rapprocher du mot chandelle et même si nous n'en utilisons plus beaucoup de nos jours, nous savons tous ce que c'est et nous connaissons un certain nombre d'expressions y faisant référence dont une qui me semble directement liée à l'histoire de la chandeleur : "devoir une fière chandelle" que l'on dit à la personne qui vient de nous tirer d'un très mauvais pas pour lui marquer notre reconnaissance? Cette expression est donc directement tirée de la coutume d'aller brûler un cierge à l'église pour remercier Dieu d'avoir exaucé une prière ou d'avoir sauvé une personne d'un grand danger. Il faut bien entendu prendre l'adjectif "fière" dans l'acceptation que l'on comprend très bien dans l'expression "avoir fière allure" plutôt que dans celle de "fier comme un coq"
D'après des coutumes fort anciennes, des paysans auraient parcouru leurs champs avec des chandelles pour purifier la terre et s'assurer ainsi de futures bonnes récoltes.
Il semblerait également que les Romains, une fois par an, à cette date, honoraient certains de leurs Dieux en s'illuminant de leurs chandelles...
Il nous faut remonter à la cérémonie de purification que les Hébreux organisaient quarante jours après une naissance, ce que nous appelons relevailles, et qui est la bénédiction donnée à l'église à la femme relevant de couches.
Et donc, quarante jours après Noël, Marie, accompagnée par Joseph, est venue présenter Jésus au Temple de Jérusalem.
Là se trouvait Simeon, prophète fort sage et fort âgé qui, accueillant l'enfant Jésus dit "Il est la lumière qui se révèle aux nations".
La présentation de Jésus au temple est relatée par Luc, livre 2 chapitres 22 à 32.
Ce serait le pape Gélase 1er ( ~ 410-496) qui aurait christianisé la chandeleur en organisant des processions aux chandelles.
La chandeleur marque la fin des festivités de Noël... c'est donc le moment de ranger la crèche éventuellement installée dans la demeure.
affamés et fatigués venus de loin pour participer aux processions aux chandelles de la chandeleur.
D'après des coutumes fort anciennes, des paysans auraient parcouru leurs champs avec des chandelles pour purifier la terre et s'assurer ainsi de futures bonnes récoltes.
Il semblerait également que les Romains, une fois par an, à cette date, honoraient certains de leurs Dieux en s'illuminant de leurs chandelles...
- Mais quel est donc le lien avec la chandeleur que nous connaissons aujourd'hui ?
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| Estampe - Paris -Denis de Fontenoy - 16e siècle - BNF |
Et donc, quarante jours après Noël, Marie, accompagnée par Joseph, est venue présenter Jésus au Temple de Jérusalem.
Là se trouvait Simeon, prophète fort sage et fort âgé qui, accueillant l'enfant Jésus dit "Il est la lumière qui se révèle aux nations".
La présentation de Jésus au temple est relatée par Luc, livre 2 chapitres 22 à 32.
Ce serait le pape Gélase 1er ( ~ 410-496) qui aurait christianisé la chandeleur en organisant des processions aux chandelles.
La chandeleur marque la fin des festivités de Noël... c'est donc le moment de ranger la crèche éventuellement installée dans la demeure.
- Et les crêpes dans toute cette histoire ?
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| Photo Pixabay |
Ronde et dorée, la crêpe rappelle le disque solaire ; elle est l'évocation du printemps chaud et lumineux qui chasse l'hiver froid et sombre.
Autrefois, on gardait précieusement la première crêpe réalisée en pensant que cela favoriserait l'abondance des prochaines récoltes.
Aujourd'hui, on fait toujours, du moins pour les plus habiles, sauter les crêpes en tenant une pièce (d'or si on en a) dans la main opposée à celle qui tient la poêle. Si la crêpe retombe bien dans l'ustensile, la personne connaîtra la prospérité toute l'année.
Il y a évidemment beaucoup d'autres choses à dire au sujet de la chandeleur.
À bientôt,
Catherine Livet
Aujourd'hui, on fait toujours, du moins pour les plus habiles, sauter les crêpes en tenant une pièce (d'or si on en a) dans la main opposée à celle qui tient la poêle. Si la crêpe retombe bien dans l'ustensile, la personne connaîtra la prospérité toute l'année.
Il y a évidemment beaucoup d'autres choses à dire au sujet de la chandeleur.
À bientôt,
Catherine Livet
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