mardi 7 avril 2020

Vivre sur terre en 2020

Coronavirus

Le virus couronné qui fait peur

La généalogie commence par soi

Bonjour mon lecteur, bonjour génération future,

Je suis bien contente de savoir que, quelque part, vous existez vraiment parce qu'il me faut raconter à quelqu'un qui puisse l'entendre la singulière aventure qui m'arrive.
A dire vrai, je ne sais pas quand l'étrange mal s'est emparé de moi... Pour vous dire toute la vérité, il y a longtemps que je présente quelques symptômes et ceux qui me connaissent bien se sont habitués à mes absences... et savent que, lorsque mon esprit entre en symbiose avec celui de mes ancêtres, il ne faut pas s'inquiéter ; il suffit d'attendre qu'il revienne prendre possession de mon corps pour que ma petite personne puisse continuer à accomplir sa mission terrestre.
Jusqu'à présent, j'arrivai assez facilement à maîtriser le phénomène car j'avais une vie bien orchestrée qui obligeait mon esprit à fonctionner en association avec mon corps pour que je reste en adéquation avec mon époque mais les choses ont brutalement évolué et un horrible mot régit maintenant mon quotidien, c'est celui de "confinement"... Ne trouvez-vous pas que sa résonance est au moins aussi moche que sa définition ?  
Avant, dans un passé qui me semble aujourd'hui si lointain, je quittai mon domicile pour me rendre à mon bureau, à pied ; ce qui me permettait de saluer un grand nombre de personnes... de tous les âges, de toutes les conditions... ce qui faisait que tous les jours, entre trois mots échangés avec le grand-père qui promenait son chien, la dame qui accompagnait ses enfants à la garderie avant l'heure de l'école, celle qui allait faire ses courses, le médecin qui regagnait sa voiture pour commencer ses visites à domicile, le jeune homme qui courrait pour attraper son bus pour se rendre au travail, la femme en train de fumer devant la porte du troquet, une poignée de mains ici, un signe de la main vers la droite ou la gauche pour saluer une personne un peu plus loin, une embrassade sur la place du marché... il me fallait prévoir une bonne demi-heure pour parcourir mes 300 mètres quotidiens... Avant, dans cette époque aujourd'hui révolue, je connaissais vraiment beaucoup de monde...  
Et puis, plus rien n'a été pareil... cela m'a paru subit pourtant, lorsque vous, mes descendants, vous pencherez sur le passé qui aura été mon présent, vous verrez tout de suite l’enchaînement des événements et ne comprendrez pas que je n'ai rien vu venir... Enfin, je pense que vous me pardonnerez surtout que j'étais vraiment impuissante mais, que pourrez-vous déduire des capacités de ceux qui étaient chargés de notre santé et de notre sécurité ? A l'époque qui était la mienne, en France, ces personnes à qui le peuple confiait ses intérêts vitaux étaient appelés Président de la République, Ministre, Secrétaire d'Etat etc. Petit à petit, élections après élections, ces gens se sont transformés en souverains despotiques,  ils ont imaginé qu'ils avaient tous les droits et tous les pouvoirs, qu'ils étaient plus intelligents que tout le monde réuni et que le peuple devait obéir et accepter leurs décisions...  Pour masquer leur médiocrité, ils se sont entourés de collaborateurs insignifiants... le peuple, qu'ils avaient tenté d'abêtir, d’appauvrir et de museler, s'est mis à gronder... alors, ils l'ont martyrisé... 
Tout cela, à l'époque, je l'ai vécu un peu comme une spectatrice... Il faut dire que, entre chômage de masse, aides à tout va pour tous les mendiants internationaux, impôts quasiment confiscatoires, mondialisation, insalubrité et insécurité en très forte hausse, jeunes travailleurs n'ayant aucun goût pour la belle ouvrage mais adorant se travestir, au mieux, en éternels adolescents... ma génération, la dernière à montrer un certain panache non seulement au travail mais aussi dans la vie en général, a été écrasée par le poids des responsabilités qui pesait sur ses épaules et chacun, à son propre grand étonnement, n'aspirait plus qu'à la retraite... Comme mes congénères j'étais trop occupée à travailler et à m'investir dans certaines associations pour voir réellement ce qui se tramait dans le monde...
Les dangers de la mondialisation en 2020
Elchinator pour Pixabay - Photo d'illustration !
A cette époque, sur terre, cohabitaient avec plus ou moins de bonheur, des humains de toutes les sortes, des animaux domestiques ou sauvages, des insectes, des minéraux, des végétaux et bien d'autres formes de vies encore et aussi des virus dont une famille avait pour patronyme coronaviridae ; l'une des branches de cette famille avait pour nom coronavirus...  "virus couronné ". Les savants spécialistes de cette forme de vie, étaient appelés virologistes (virologues) ; ils connaissaient bien la généalogie de toute cette famille... enfin, tout le monde le pensait jusqu'à ce qu'une force divine ou... obscure, à moins que ce ne soit une manipulation humaine hasardeuse ou... machiavélique... décide de révolutionner la terre...
Peut-être, vous, générations futures, saurez-vous un jour expliquer clairement ce qui est arrivé ?

A bientôt pour la suite
Catherine Livet
P.S. : J'ai toujours pensé qu'une bonne généalogie devait commencer par soi.

Ecrire un livre de famille







11 commentaires:

  1. Entre réflexions personnelles et chroniques d'un monde en mutation... j'attends la suite chère cousine !

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  2. Très intéressantes réflexions. Vite, vite, la suite !

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  3. Trouble situation qui n’en demeure pas moins inspirante pour certains généalogistes en tout genre, on veut la suite !

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  4. Bravo pour votre écriture de notre monde et de vos réflexions, somme toute, réalistes et emplies de vérités.. j'attends la suite avec impatience...

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  5. Bravo pour votre écriture de notre monde et de vos réflexions, somme toute, réalistes et emplies de vérités.. j'attends la suite avec impatience...

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    1. Merci beaucoup Anonyme pour votre lecture et ce commentaire qui me montre que je ne suis pas seule avec mes pensées.

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  6. Merci pour cette description de notre généalogie commune , vivement la suite

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  7. Merci pour votre commentaire, la suite arrive.

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Merci pour cette lecture.
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