Souvenirs de la Grande Guerre
La soupe communiste de la rue d'Alésia
Voici une photo extraite de la boîte à souvenirs que j'aime particulièrement.
Ce qui m'étonne est que l'idée de prendre une telle photo souvenir soit venue à l'esprit de quelqu'un mais en tous les cas, je suis bien contente de l'avoir, témoin parfait de la vie des Parisiens durant le conflit de 14-18.
Les indications portées en bas de cette photo sont assez claires pour que je n'ai pas à en dire plus sur les circonstances de cette prise de vue.
Je vais juste présenter les personnes dont le nom est parvenus jusqu'à moi.
Au bout de la flèche que j'ai ajoutée pour mieux repérer les personnes, se trouve Emilie Chalvet, l'épouse de Noé Livet qui est soldat. A sa droite, sa fille Germaine qui sera ma grand-mère mais que je ne connaîtrais pas puisqu'elle décédera lorsque mon père ne sera qu'un jeune enfant. Devant elles, le garçonnet est Emile, le jeune frère de Germaine, mon grand-oncle que je vais bien connaître. A la gauche d'Emilie, Adrienne Soutiran, l'amie de toujours qui habitera à deux pas et qui travaillera avec Emilie et sa sœur, Adrienne sera très souvent présente pour les grands événements de la famille Livet et alliés et sa fille, Henriette Soutiran, sera la marraine de mon père René Livet.
Très curieusement, je n'ai d'Henriette Soutiran qu'une photo... lorsqu'elle était petite fille alors qu'elle était adulte lorsqu'elle est devenue la marraine de mon père... Je pense que, malheureusement, elle figure sur d'autres clichés mais que je n'ai pas su la reconnaître... Encore un visage perdu pour toujours.
J'ai un peu raconté la vie de mes Parisiennes
à cette époque : les Gothas, les Zeppelins, les fumigènes Verdier, l'affaire Bolo, la coupe de France de foot etc.
Merci beaucoup pour cet article et cette photo. Elle me touche particulièrement car j'ai passée mon enfance dans la quartier d'Alésia et mes AAGP habitaient non loin à Montrouge au moment de la guerre. Même si je ne pense pas qu'ils se soient rendu là bas (mon AAGP était mobilisé et son fils, trop jeune, avait du être envoyé dans de la famille) ils ont pu côtoyer ces gens .
RépondreSupprimerMerci Elodie. Nous ne saurons sans doute jamais si ces deux familles se sont croisées un jour mais il est certain qu'elles ont connu les mêmes problèmes durant la première guerre mondiale même si mes ancêtres n'ont jamais quitté Paris
RépondreSupprimer