lundi 30 novembre 2020

ChallengeAZ Lettre Z

 Pêle-mêle d'étrangetés et autres casse-tête - Challenge AZ 2020

ooïde 


Gustave Auguste Rahïr débute sa vie professionnelle comme ajusteur puis, il s'engage pour cinq ans pour le 140e Régiment d'Infanterie. Il devient alors caporal armurier et rempile. C'est ainsi qu'il va faire carrière dans l'armée.

Gustave Rahïr se trouve en garnison à Grenoble lorsqu'il décide de passer aux choses sérieuses... tout le monde approuve sa décision ; son régiment l'autorise à prendre femme et ses parents, Augustin et Désirée Canniaux, qui vivent depuis toujours à Maubeuge dans le Nord, font parvenir leurs consentements par le biais d'un notaire. C'est donc avec la bénédiction de l'ensemble de sa communauté qu'il épouse à Grenoble, le 12 février 1896, la demoiselle Marie Bernard. Les parents de la future sont présents à la célébration, ils n'ont pas loin à aller puisque tous habitent à la caserne Bizanet... il faut dire que Marie est la fille de Guillaume, le cantinier du 140e Régiment d'Infanterie.

L'histoire poursuit son cours, avec notamment la Première Guerre Mondiale, et Gustave Rahïr sa brillante carrière ; il est décoré de la Médaille Militaire fin 1914 ; affecté un temps au parc d'artillerie de Dijon en 1917, il sera muté à Douai qui est une annexe de Maubeuge, dans le Nord... le voici de retour aux sources... et c'est au titre d'officier d'administration de 2e classe, contrôleur d'armes de ce parc de Douai qu'il est fait Chevalier de la Légion d'honneur... 

Le mariage a été fécond et deux fils sont arrivés au foyer. Le premier a été prénommé Guillaume Gustave Marcel, il est né à Grenoble, le 13 juillet 1897 où il est décédé un an plus tard.
Le second enfant est né le 18 mai 1899 au même endroit que son défunt aîné, il se prénomme Marcel Auguste ; il va vivre.
Mais, que se passe-t-il alors au sein de cette famille ? Alors que son mari est chef armurier au 29e de dragons en garnison à Provins en Seine-et-Marne, Marie demande le divorce qui va être prononcé le 17 juillet 1907, à ses torts et à ses frais,
la pension alimentaire provisoire qui lui avait été accordée lui est supprimée et la garde de l'enfant est donnée au père ; elle a un droit de visite soit chez les grands-parents paternels de l'enfant à Maubeuge soit chez ses parents  à elle à Grenoble. 

Adulte, Marcel devient mécanicien électricien et en 1919, il vient se fait recenser en vue du service militaire au bureau de Cambrai, dans le Nord où son père habite désormais après avoir séjourné au Mans dans la Sarthe...
On apprend ainsi que Marcel est devenu un jeune homme d'1,69 m et a gardé la blondeur et les yeux bleus de son enfance... mais l'armée l'ajourne pour faiblesse... il en sera de même l'année suivante... Marcel en profite pour épouser Rachel Thomas ; le mariage a lieu à Ferrière-la-Grande dans le Nord ; le père du futur, qui habite Rousies, est présent et consentant, il est toujours dit officier d'administration et contrôleur d'armes mais la mère de Marcel n'est pas dans l'assistance... d'ailleurs, personne ne sait où elle habite...

Cependant, pas plus qu'en 1920, l'armée ne veut du jeune homme en 1922, il est alors ajourné pour ichtyose et affecté à la réserve... 

Marcel est-il né avec cette maladie ? Sa mère a-t-elle demandé le divorce à cause de cet "enfant poisson" comme on a pu appeler son fils à l'époque à cause de la peau qui présente un aspect plus ou moins écailleux ? Quelles étaient les manifestations de cette terrible maladie génétique chez Marcel ? Sa santé s'est-elle améliorée avec l'âge ?

J'aurais préféré terminer sur une note plus joyeuse mais la lettre Z a refusé de m'aider ; il aurait sans doute fallu que je recourusse à de nombreux méandres, au risque de me perdre dans mes pensées, pour arriver à mon désir de légèreté... 

Je profite de la fin de ce #ChallengeAZ pour remercier tous ceux qui ont lu de A à Z mes publications presque quotidiennes.

Je me permets d'insister sur deux de mes lettres :

  1. G pour Galère car j'ai profité de l'occasion qui m'était offerte pour présenter mon prochain livre : "Galère - de Rahïr à Merda"
  2. X parce que l'histoire que je raconte, vraie, est vraiment très belle et qu'elle me conforte dans mon idée que nos ancêtres vivent réellement en nous... Dans Robert Livet dont je parle, qui est né il y a pourtant fort longtemps vers 1666, je retrouve la bienveillance qui a animé mon père, René Livet, durant toute son existence et qu'il attribuait à son grand-père, Noé Livet que tout le monde appelait Papa Noé. 

Si vous ne lisez pas tout, prenez la peine de vous attarder sur celles-ci.

A très bientôt,

Catherine Livet

Vers l'ensemble de mes publications : ChallengeAZ 2020 

 

"De la généalogie à l'écriture"

Présentation de Becklivet les ateliers spécialisés en écriture généalogique


De la mise en place de votre projet au point final de votre livre de famille

 Ecrire un livre de famille passionnant

 

 


 



 

5 commentaires:

  1. Beau final Catherine ! Tu n'as pas le jugement du divorce pour connaître les attendus du divorce ou la raison de cette demande par la dame ? surtout si elle n'a pas eu gain de cause... (ah ah je suis curieuse de savoir pourquoi elle est partie cette dame :D)

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  2. Bonjour, j ai apprécié decouvrir votre famille a travers toutes ces publications, j ai aimé vos étrangetés, j ai adoré lire la maniere dont vous les présentés.
    J ai beaucoup appris en vous lisant.
    Bravo pour votre travail !!

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  3. Il était difficile de finir par Z, bravo !

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Merci pour cette lecture.
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