Bien comprendre la vie de nos ancêtres
Bonjour mon lecteur,
Mais ce qui m'intéresse aujourd'hui est que Victor Hugo est aussi un homme politique et qu'il a joué un rôle important dans la défense des Communards déportés.
Et, lorsque la guerre de 1870 éclate, Victor Hugo revient de Guernesey, dans les Iles anglo-normandes, où il s'était retiré et fait son entrée à Paris sous les acclamations des habitants et va activement participer à la défense de la capitale.
Il va cependant quitter la ville pour suivre le gouvernement et siéger à l'Assemblée... Victor Hugo refuse de signer le traité de paix présenté par Thiers qui est alors chef du pouvoir exécutif... proteste contre l'installation du gouvernement à Versailles plutôt qu'à Paris... refuse que l'Alsace et la Lorraine soient cédées... il glorifie la résistance parisienne...
Il quitte l'Assemblée qui discute de l'annulation de l'élection de Giuseppe Garibaldi, qu'il soutient, et démissionne le 09 mars 1871. Après un bref passage à Paris à cause du décès de son fils Charles, il gagne Bruxelles.
S'il n'aime pas beaucoup les excès de la Commune, il exhorte le gouvernement à ne pas ajouter de la violence... Après la chute de la Commune, il fait savoir à qui veut bien l'entendre que sa porte est ouverte aux fuyards... ce qui n'est pas le goût de tout le monde et lui vaut de voir sa maison incendiée dans la nuit du 27 au 28 mai et d'être expulsé de Belgique... Il se réfugie alors au Luxembourg où il rédige son célèbre poème "L'année terrible".
Il rentre à Paris le 1ᵉʳ octobre 1871, mais est battu lors des législatives de janvier 1872... on lui reproche sa trop grande indulgence envers les Communards...
En janvier 1876, cependant, il est élu au second tour au Sénat... ce qui lui permet de poursuivre âprement son combat dans le but d'obtenir l'amnistie des Communards...
Ses funérailles, nationales, furent particulièrement grandioses.
C'est en l'honneur de Victor Hugo et de son inhumation au Panthéon que la loi prévue en juillet 1881 entre en application : le bâtiment devient officiellement le lieu de repos éternel des grands hommes de la France.
Voir l'un de mes Communards, Isidore Petitjean
À bientôt,
Catherine Livet
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