Le hasard et la première guerre mondiale font découvrir l’aviation au très jeune Lucien, mécanicien de profession.
C’est sûr, lui aussi... un jour... pilotera ces magiques machines volantes... lui aussi sera un “As”... lui aussi affolera les “midinettes”, magnifique héros dans son prestigieux uniforme...
Lucien ne se lassera jamais de regarder la terre du haut des nuages... Ce dimanche 25 juillet 1920 est propice à la rêverie... Le lieutenant Léon Aristide Blanchard pilote l’appareil d’une main de maître... Lucien n’a rien à faire d’autre que de profiter du vol, le ciel est bleu azur, les nuages légers, le vent délicat... toutes les conditions sont réunies pour savourer l’existence... Il est environ 11 heures du matin, la descente est amorcée, on peut même voir les grosses aspérités de la piste du champ de manœuvre de Montpellier.
Zut, on est un peu secoué à l’atterrissage ; bon allez, ce n’est pas très grave... il y a sans arrêt des petits problèmes mécaniques... ce n’est pas pour rien que le mécanicien Montenach est à bord...
On fait le tour de l’appareil... Effectivement, une roue est passablement détériorée... Les hommes sortent la boîte à outils et réparent avec soin les dégâts qui semblent plutôt légers. Les deux hommes se rendent en ville, il fait bon déjeuner au soleil... Bon, il est temps de penser au retour, il est déjà 15
Photo d'illustration - date et lieu inconnus |
Tous les témoins, les voisins, les soldats du 56è et les hommes du groupe automobile local se précipitent pour porter secours... Le lieutenant Blanchard a l’arcade sourcilière fendue et diverses contusions dont une plutôt sévère à la main droite... Lucien Montenach est inerte... son genou droit est replié sur lui-même, l’os a traversé la chair... il a d’affreuses blessures à la tête...
Le médecin-major Castan est arrivé pour prendre la relève du maréchal des logis qui était le premier sur les lieux... même le curé du quartier prodigue les secours de son ministère...
A dix-sept heures, les blessés
sont transportés en auto-ambulance militaire à l’hôpital suburbain...
Lucien Montenach y décède deux heures plus tard.
(Lucien Montenach fait partie de la branche des Livet)
Et vous, avez-vous des ancêtres morts de mort violente ?
A demain pour la lettre B : Barricade sanglante
Catherine Livet
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#ChallengeAZ 2021 Aviation, retour sur terre
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Ce qu'ils appellent casser du bois.
RépondreSupprimerOui, que de casse ! Merci Dominique pour ta lecture
SupprimerBonjour et merci pour cette histoire. Par rapport à votre question en fin de billet sur des ancêtres morts de mort violente : un cousin a été décapité par son avion en 1929. Son histoire ici : https://twitter.com/DocMuseo/status/1322905176211116032
RépondreSupprimerBonjour et merci pour votre lecture et votre commentaire.
SupprimerJe viens de lire la dramatique histoire de votre cousin ; elle méritait effectivement d'être racontée
Merci et bonne continuation !
SupprimerTu nous avais promis des morts violentes, nous sommes servis dès le démarrage de ce challenge ! Pauvre homme...
RépondreSupprimerOui, bien triste destin. Il va y avoir d'autres histoires bien tristes encore.
SupprimerMerci Christelle pour ta lecture et ton commentaire.
Quelle triste et violente mort, à l'entrainement pour ainsi dire ...
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