lundi 6 juin 2022

Seconde guerre mondiale, quelques participants


Bonjour mon lecteur,
 
Photo probablement prise le 09 ou le 10 juin 1944 (1)
Comme nous sommes le 06 juin, souvenons-nous, de la fabuleuse opération "Overlord", dirigée par le général Eisenhower, en 1944 ; tout commence avec le parachutage des premiers combattants puis, Américains, Canadiens, Britanniques, Français... vont se retrouver sur les plages de Normandie...
 
J'en profite pour vous présenter quelques personnes de ma généalogie qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, à la Seconde Guerre Mondiale.

 
Bien entendu, je ne peux pas aborder le sujet de la Seconde Guerre Mondiale sans avoir une pensée pour Mordouch, le cousin de mon père, l'époux de ma marraine...
Et, je vous rappelle que vous pouvez lire, "Un p'tit gars du S.T.O", l'histoire de mon père, René Livet et de sa malheureuse jeunesse. 

Livre 16 x 24 cm - Dos carré collé - 80 pages - Nombreuses illustrations inédites en couleurs - Auteur : Catherine Livet pour la collection "Destins d'Ancêtres" de Becklivet - Imprimerie Messages Sas - ISBN 978-2-493106-03-2 - Dépôt légal août 2022 - Sortie le 12 septembre 2022 - 18 € TTC

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Lucien Léon Leferme

Il est le fils de Léon Constant et de Rosine Joséphine Gomanne. 
Voici un extrait de mon livre "les Leferme" où il est question de lui :
 
Il voit le jour toujours section de la Forgette au Quesnoy sur Deûle le 11 septembre 1899. Il va exercer différents métiers : tisserand, chauffeur aux forges, sans doute de 1925 à 1938, mais sera aussi mouleur en fer à la machine. Il n’est pas recensé, militairement parlant, en temps utile, mais pour cas de force majeure. Il porte le matricule 2 030 sur les registres de Lille de la classe 1919. Il est châtain et ses yeux sont gris, son visage est allongé, ses lèvres moyennes, son front est également moyen et son nez est rectiligne, il mesure 1,71 m. Il est maintenu aux services armés par la commission de réforme de Lille du 25 avril 1919 et est appelé à l’activité au 43ᵉ Régiment d’Infanterie le 28 juin 1919, corps où il arrive ce même jour ; il est passé au 415ᵉ Régiment d’Infanterie le 02 octobre 1920 puis à la 15ᵉ section de COA (Commis et Ouvriers militaires de l’Administration) ensuite, il est passé au centre mobile d’infanterie n° 12 et est renvoyé dans ses foyers le 25 mars 1921 en attendant son passage dans la réserve prévu le 15 avril suivant ; le plan « P » l’affecte au 43ᵉ Régiment d’Infanterie et il se retire à Mouvaux au 49 de la rue de Lille. Il se marie à Croix, le 14 janvier 1922, avec Jeanne Bodelot mais divorcera le premier décembre 1949, le jugement rendu par le tribunal civil de Lille sera transcrit le 18 mars 1950. 
Il est rappelé à l’activité militaire le 22 janvier 1940 et est affecté au dépôt d’infanterie au 17ᵉ Régiment de travailleurs ; il rejoint la 6ᵉ compagnie du régiment de travailleurs le 26 janvier 1940 et arrive dans la zone des armées le même jour ; il est fait prisonnier le premier juin 1940 à Dunkerque et est interné, du moins dans un premier temps, au frontstalag 194 à Châlon-sur-Marne, il porte le matricule 22 204 ; il a donc participé activement à cette fameuse et terrible bataille de Dunkerque qui sera décisive pour la suite de la seconde guerre ; le général von Küchler, commandant de la XVIIIᵉ armée de la Wehrmacht a écrit dans son journal de campagne à propos de Dunkerque : « malgré notre supériorité numérique et matérielle écrasante, les Français contre-attaquent à de nombreux endroits. Je n’arrive pas à comprendre comment ces soldats, combattant souvent à un contre vingt, trouvent encore la force de repousser chaque attaque. C’est stupéfiant, je retrouve dans ces soldats français la même flamme que chez ceux de Verdun en 1916 » un autre officier allemand dont j’ai oublié le nom dira, toujours en parlant des évènements de Dunkerque « le soldat français est le meilleur soldat du monde ». 
Je crois qu’il est utile de rappeler que c’est durant cette bataille qu’a eu lieu l’opération « dynamo » qui consistait à évacuer les soldats alliés, notamment les Britanniques, de la poche de Dunkerque où les soldats étaient pris au piège par une campagne éclair allemande, la situation était vraiment désespérée, seule une évacuation pouvait sauver ces hommes. Une fantastique armada est constituée en un temps record, aux navires de guerre britanniques sont adjoints tous les bateaux disponibles, des ferries, des chalutiers, des péniches, des yachts et, on peut le dire, tout ce qui flotte et qui peut débarquer sur les plages ou du moins s’en approcher au plus près ; quelques bateaux néerlandais échappés à l’occupation allemande vont se joindre aux autres, les bâtiments font plusieurs rotations ; l’opération, très périlleuse, qui s’effectue sous les tirs aériens allemands, va s’étendre sur 9 jours ; les Français, en nombre très inférieur aux Allemands, vont contre-attaquer sans relâche afin qu’un maximum d’hommes puissent embarquer, si non contenant du moins ralentissant l’avancée allemande, ils savent qu’ils sont perdus, ils sont le dernier rempart entre la plage et les Allemands, mais aucun ne flanchera pas plus que les bateaux qui resteront sous le feu ennemi jusqu’à ce que le dernier homme qu’il soit possible de prendre à bord soit embarqué ; cette opération de la dernière chance est bien entendue appuyée par la Royal Air Force. Au final, plus de 330 000 combattants dont plus de 120 000 Français sont évacués, il reste environ 40 000 soldats qui ne le seront pas et qui vont se défendre jusqu’au bout et lorsque Dunkerque capitule le 04 juin, la ville est détruite, la Wehrmacht fait environ 35 000 prisonniers, presque tous Français ; l’armistice du 22 juin 1940 sera signée à Rethondes, Hitler fera même ressortir le wagon utilisé lors du 11 novembre 1918, la France est humiliée, à genoux, mais l’armée anglaise est sauve et tout va pouvoir continuer. Lucien Léon est rapatrié dès le 24 juillet 1941, peut-être parce qu’il est considéré comme ancien combattant de 14-18 et est démobilisé le 29 suivant ; sa fiche stipule qu’il a fait campagne contre l’Allemagne du 28 juin au 23 octobre 1919. Il se re-marie le 29 avril 1950, à Mouvaux, avec Germaine Sophie Marie Louise Dupriez. Il habitera à La Courneuve, 6 rue des Cottages et 73 rue de Baudy en 1931, mais nous le retrouverons à Mouvaux 5 rue Constantin en 1932, puis à Croix en 1934, 12 rue du Creusot, en 1939, il résidera ensuite encore une fois à Mouvaux puis 18 rue Alexandre Dubois à Wasquehal. Il décèdera le 10 août 1957 à Roubaix. Lucien Léon est repris dans le livre 10 à nos « Poilus » dans le chapitre « autres participants » bien qu’il soit de la classe 1919 parce qu’il est bien considéré par l’armée comme ayant fait campagne contre l’Allemagne.
 

Georges Jean Lucien Bousquet

Il est le fils de Eugène Pierre et de Anna Beckrich. Voici l'extrait de mon livre "Les Beckrich" qui parle de lui :

Il naît le 18 août 1888, mais la famille, depuis la précédente naissance, a déménagé au 76 rue de Paris ; les signataires de l’acte, en plus du père, sont deux des oncles du bébé : Auguste Chapuis, chaudronnier de 26 ans, demeurant à la même adresse et Georges Beckrich, journalier de 22 ans, habitant au 15 de la rue du Saulger. Là encore, sa mère est dite ménagère. Lorsqu’il entre à l’école le premier octobre 1894, la famille habite au 3 de la rue du Cygne, il fréquente l’école mutuelle de la rue de Strasbourg dont il sort en 1ʳᵉ classe le 09 mars 1901 sans, semble-t-il, obtenir son certificat d’études et en ayant reçu un seul vaccin ; l’appréciation qui est notée dans le registre scolaire où il est répertorié est très différente de celle reçue par son frère aîné « Intelligence ordinaire. Conduite et tenue passables. Caractère peu commode. Aimait peu l’école » Comme sa sœur Albertine, c’est dans le treizième arrondissement de Paris qu’il se marie, le 06 août 1927, avec Louise Marie Bonnet.

Nous perdons sa trace pendant de nombreuses années pour, malheureusement, le retrouver sur le site « Mémoire des Hommes » qui nous apprend qu’il est décédé le 13 février 1945 à Berlin en Allemagne, qu’il a la mention Mort pour la France et que ses restes ont été rapatriés dans la nécropole nationale Le Pétant à Montauville en Meurthe-et-Moselle et qu’ils ont été enfouis dans l’ossuaire portant le numéro 2.

Bientôt, toutes ces situations seront détaillées...

Catherine Livet

 

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(1) Crédit photo : US Coast Guard, photo 26-G-2517 — [1], p012623 at flickr, 26-G-2517 at Navsource:USS LST-310, 12003973 at National Archives

 

 

1 commentaire:

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