samedi 12 novembre 2022

ChallengeAZ 2022 : Karrer


Comme je suis heureuse d'avoir des ancêtres dans le Haut-Rhin, surtout lorsque leur patronyme commence par la lettre K et que je veux participer au #ChallengeAZ.

Il y a maintenant très longtemps que j'ai rencontré Thérèse Karrer. J'ai pu mettre son nom dans mon arbre généalogique lorsque sa fille a épousé Charles Edouard Chalvet. Le mariage a été célébré en 1875 mais les parents de la future, Thérèse Neuhaüs, étaient décédés. 

Voici donc ce que je sais actuellement à son sujet. C'est à Paris qu'elle est passée de vie à trépas, le 1er avril 1865. Elle était veuve de Edmé Antoine Auguste Neuhaüs depuis le 15 juillet 1858, décédé aussi à Paris. Le père de Thérèse est décédé à Colmar, le 31 mars 1862 et sa mère, Thérèse Wittmer, qui habitait toujours dans le Haut-Rhin, a donné son consentement par acte au mariage de sa petite-fille.

Une chose est sûre, Thérèse est un prénom important dans cette famille puisque nous le retrouvons sur les quatre générations consécutives que j'ai - presque - retrouvées : 

  1. Thérèse Weder est la mère de
  2. Thérèse Wittmer qui est la mère de
  3. Thérèse Karrer qui est la mère de
  4. Thérèse Neuhaüs

À dire vrai, je devrais dire sur cinq générations consécutives, car le premier enfant de Thérèse Neuhaüs, une fille, a bien été prénommée Thérèse, mais la fillette n'a fait un séjour que de seize mois sur terre et celle qui deviendra mon arrière-grand-mère, née de nombreuses années après la mort de cette petite Thérèse, sera prénommée Emilie.

Bien des questions, pour l'instant, n'ont pas de réponse. Est-il envisageable que Thérèse Karrer soit venue seule, de Colmar à Paris ? Parce que c'est dans la capitale qu'elle s'est mariée avec un homme dont la famille était parisienne depuis plusieurs générations. Bon, avant d'échafauder quoi que ce soit, il serait plus judicieux que je retrouve la trace de ses frères, de ses oncles, des amis de ses parents... Ce n'est pas gagné !

J'ai tout de même un peu de chance dans mes recherches sur cette branche, car un acte de mariage a été reconstitué et je sais donc que Thérèse Karrer est devenue Madame Edmé Antoine Auguste Neuhaüs, le 21 juillet 1840, dans le 7e arrondissement ancien de Paris et qu'ils vivaient à la même adresse, au numéro 13 de la rue de Berry, certainement avec leur bébé, né au début de l'année, le 10 janvier. Il est possible qu'ils aient un second fils, Georges Auguste, qui pourrait être né vers 1844 et qui aurait été témoin du décès de sa grand-mère, en 1879, à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis mais jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé une preuve de ce lien.

Rue des Déchargeurs vue de la rue de Rivoli (1)
Thérèse a exercé le dur métier de blanchisseuse et a vécu dans des logements miteux. Elle n'avait que 45 ans lorsqu'elle est décédée chez elle, au 19 de la rue des Déchargeurs, dans le premier arrondissement parisien. C'est son fils, Auguste Paul, doreur sur bois de 25 ans, qui a fait la déclaration.

Voilà, c'est tout ce que je sais au sujet de mon héroïne Thérèse Karrer et je ne suis pas tellement convaincue de pouvoir en apprendre beaucoup plus.

À lundi pour la lettre L

Catherine Livet

ChallengeAZ 2022

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Pour me joindre :


 (1) Rue des Déchargeurs, vue prise de la rue de Rivoli, 1er arrondissement, Paris - Marville, Charles (Charles-François Bossu, dit), Photographe, Tireur de photographies - Entre 1865 et 1868 - Musée Carnavalet, Histoire de Paris - PH550 - CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris - Tirage sur papier albuminé - Dimensions - Œuvre : Hauteur : 30,4 cm,   Largeur : 27,3 cm - Dimensions - Montage : Hauteur : 63 cm, Largeur : 45 cm

 

 

 

 

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