Je vous présente ici Lucien Montenach. Il a été élevé par mon arrière-grand-tante Marie Chalvet. Il est né en 1897, l'année du mariage de ses parents, mais sa mère, Félicité Elisabeth Cointo, a quitté la terre au début de l'année 1900. Le veuf, Henri Montenach, s'est remarié au mois de décembre 1901 avec Marie Chalvet, l'un des témoins était Noé Livet, mon arrière-grand-père, l'époux d'Emilie Chalvet, la sœur de Marie, l'une de mes héroïnes, lettre E, de ce présent ChallengeAZ.
Comme son père, Lucien devient mécanicien. Comme son père, et malgré son jeune âge, Lucien va participer à la Grande Guerre. Son père est alors devenu instructeur à l'école militaire de l'air de Verneuil... peut-être est-ce là que Lucien s'est pris de passion pour l'aviation. Sûrement a-t-il rêvé de devenir un As... certainement ce rêve serait-il devenu réalité si le destin ne s'en était pas mêlé...
Après la guerre, la vie est belle pour le jeune homme qui a l'occasion de quitter la grisaille parisienne pour l'azur du sud de la France. Mais toute bonne chose doit avoir une fin et, on ne sait pas pourquoi, le destin va, brutalement, s'en prendre à Lucien.
Zut, on est un peu secoué à l’atterrissage ; bon allez, ce n’est pas très grave... il y a sans arrêt des petits problèmes mécaniques... ce n’est pas pour rien que le mécanicien Montenach est à bord...
On fait le tour de l’appareil... Effectivement, une roue est passablement détériorée... Les hommes sortent la boîte à outils et réparent avec soin les dégâts qui semblent plutôt légers. Les deux hommes se rendent en ville, il fait bon déjeuner au soleil... Bon, il est temps de penser au retour, il est déjà 15
Photo d'illustration - date et lieu inconnus |
Tous les témoins, les voisins, les soldats du 56è et les hommes du groupe automobile local se précipitent pour porter secours... Le lieutenant Blanchard a l’arcade sourcilière fendue et diverses contusions dont une plutôt sévère à la main droite... Lucien Montenach est inerte... son genou droit est replié sur lui-même, l’os a traversé la chair... il a d’affreuses blessures à la tête...
Le médecin-major Castan est arrivé pour prendre la relève du maréchal des logis qui était le premier sur les lieux... même le curé du quartier prodigue les secours de son ministère...
À dix-sept heures, les blessés sont transportés en auto-ambulance militaire à l’hôpital suburbain... Lucien Montenach y décède deux heures plus tard.
À demain pour la lettre M
Catherine Livet
ChallengeAZ 2022
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Hélas ! Casser du bois revenait (revient) souvent à casser sa pipe !
RépondreSupprimerTutoyer les nuages est parfois dangereux
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