lundi 29 mai 2023

Rahïr/Rahyr - partie 2 : Jules Désiré

Bonjour mon lecteur, 

Vers la première partie

Souvenez-vous. Dans l'épisode précédant, nous avons fait connaissance d'Augustin Rahïr et de quelques membres de sa famille ; parmi eux, son neveu, Charles Rahïr, né 16 avril 1873 à Tourcoing, mais qui était venu s'installer, adulte, à Maubeuge où vivait son oncle, sa tante et son cousin ; c'est même lui qui avait fait la déclaration de décès d'Augustin, le 1er septembre 1900.


La malheureuse veuve, Désirée Wilmart, met au monde, le 13 février 1901, toujours à Maubeuge, un bébé qui est prénommé Jules Désiré et qui est donc le fils posthume d'Augustin. La mère, encore jeune, habite rue Vauban ou elle continue à tenir le commerce de fruits, comme elle le faisait du vivant de son époux.
Jules Désiré va s'engager volontaire et faire carrière dans la gendarmerie ; il va même connaître un moment de gloire.
Ses cheveux sont châtain foncé et ses yeux marron, son front est moyen, son nez rectiligne et son visage est long, il mesure 1,76 m et son niveau d’instruction est de trois ; il a une cicatrice de coupure au-dessus du pied gauche et une de brûlure dans le dos. Il s’engage comme volontaire à la mairie d’Avesnes pour trois ans, le 14 février 1921 au 35ᵉ Régiment d’Avignon ; il arrive au corps le 17 suivant. Il entre à l’hôpital militaire de Bordeaux le 06 mars 1922 et en sort le 13 mai 1922 ; il est renvoyé dans ses foyers le 14 février 1924 et passé dans la disponibilité ; un certificat de bonne conduite lui est accordé. Il est affecté au 38ᵉ d’aviation et est élève gendarme à pied par décision du 23 mars 1926 et affecté à la deuxième légion de gendarmerie ; il est passé à la première légion de gendarmerie le premier octobre 1926. Il est admis au corps des sous-officiers de carrière le 30 mars 1928 ; il a prêté serment le 11 septembre 1926 devant le Tribunal de première Instance de Beauvais dans l’Oise.
En 1931, il fait partie de la brigade d’Hucquevilliers et un affreux meurtre par arme à feu va lui donner son quart d’heure de gloire et l’on va retrouver son nom dans les journaux du Nord, mais également dans les nationaux, car avec son collègue Dupuis, il a procédé à l’arrestation en gare de Samer de Zulma Sellier qui vient de tirer 3 balles dans la tête de son beau-père et qui a blessé sa mère alors que la meurtrière s’apprêtait à prendre un train pour Boulogne, il la ramène à Thubeauville, là même où a eu lieu le drame, et commence à l’interroger puis ces messieurs du Parquet débarquent et chargent le gendarme Rahyr, et son collègue le gendarme Dupuis, de conduire la meurtrière à la maison d’arrêt de Montreuil où ils arrivent le 20 septembre 1931 à 1 h 25 par le train d’Hucquevilliers, il semble qu’elle soit ensuite transférée à la prison centrale de Boulogne.
Jules Désiré est admis à la pension de retraite proportionnelle et rayé des contrôles le 24 mars 1938. Un certificat de bonne conduite de modèle un lui est accordé. Il est rappelé à l’activité le 24 septembre 1938 et affecté à la sixième légion de gendarmerie. Il est renvoyé dans ses foyers le 05 octobre 1938. Il est à nouveau rappelé à l’activité le 22 août 1939, toujours dans la sixième légion de gendarmerie ; il arrive au corps le 23 août 1939 et est maintenu par suite de mobilisation générale le 02 septembre suivant. Il est fait prisonnier le 18 juin 1940 et est libéré le 19 août suivant et est renvoyé dans ses foyers le même jour. Il est proposé pour la médaille militaire en 1949, cette médaille lui est octroyée par décret du 27 novembre 1950 paru au journal officiel du premier décembre 1950, page 12.164 ; son numéro de matricule au 3ᵉ régiment d’aviation est le 4.876 et celui à la première légion de gendarmerie est le 7 934.  Comme on l’a déjà vu, il habite Frasnoy dans le Nord en 1925, mais on le retrouve 19 avenue d’Arches à Mézières en 1938.

Entre temps, il s'est marié, le 10 octobre 1925, à Frasnoy avec Jeanne Tricot, mais c’est à Valenciennes qu’il décèdera le 24 février 1981 où il était domicilié au 17 de la rue de la Céramique. 

Vers la suite

Catherine Livet

Sources/Bibliographie : [L’Égalité de Roubaix-Tourcoing, le Petit Journal et le Populaire du 30/09/1931, l’Égalité de Roubaix-Tourcoing du 01/10/1931]
Vers la première partie 

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