#RDVAncestral avec Jean Benoist Neuhaüs

Après quelques jours de vacances — bien mérités — , je suis rentrée et j'ai repris le chemin du bureau mercredi 16 août 2023... en pensant au #RDVAncestral du 19 suivant... mais, j'ai aussi repris mes habitudes et... mon apéro hebdomadaire, le vendredi soir, avec les copains... qui étaient bien présents — pas tous — à notre rendez-vous, vieux d'une trentaine d'années... Bon, cela ne nous rajeunit pas, surtout que j'avais #RDVAncestral, le lendemain, avec l'un de mes ancêtres né vers... 1710... C'est certain ! Cela ne nous rajeunit pas !

C'est vous, Jean Benoist Neuhaus, que mon esprit est venu rencontrer pour ce #RDVAncestral peu ordinaire. Oui, bien entendu que j'ai une raison de faire une intrusion lors de votre repos éternel. Je suis votre descendante... Je vis en 2023... alors, oui, vous avez des raisons d'être surpris, mais j'aimerais tellement en savoir plus sur vous.

Vous êtes un "bout de branche" de ma généalogie. Oui, bien sûr, je vous explique mon allégorie. Ce que je veux vous dire est que je ne sais rien — ou presque — de vous. Je ne connais pas le nom de vos parents, je ne sais ni votre lieu ni votre date de naissance... Je sais juste que vous êtes le père de Marie Benoist Jacques qui est le père d'Auguste Marie Edmé que j'avais rencontré lors d'un #RDVAcestral et, pour que vous puissiez me situer, je suis la petite-fille d'Andrée Livet, base du schéma généalogique suivant.

 À dire vrai, je connais aussi le nom de votre épouse : Geneviève Caffin mais, vous serez d'accord avec moi, cela ne m'apporte rien.

Bon, j'ai beaucoup cherché et j'ai constaté que certains, sur des sites de généalogie, vous attribuaient une fille prénommée Louise et qui serait née en 1750, dans l'Oise... Je n'ai jamais trouvé un acte concernant sa naissance ou son décès... si l'un de mes lecteurs le trouve, merci à lui de me le transmettre... elle serait décédée le 02 septembre 1750 à Chavençon.

En revanche, il n'y a aucun doute, vous avez bien une fille, Marie Josèphe Geneviève, qui serait née vers 1763, je ne sais pas où, et qui s'est mariée à Lyon, le 11 janvier 1794, avec David Bottin. A l'époque de son union, elle habitait à Lyon et était la mère d'une petite fille, Marie Geneviève Philippe, née le 17 mars 1787, en la paroisse de Saint-Séverin de Paris.
Et je pense que vous avez une autre fille, en la personne de Anne Geneviève Jacqueline, mais il va falloir que je poursuive mes investigations, car mes données concernant votre progéniture se trouvent sur une clé USB défaillante... Hé oui ! Le monde a bien changé depuis votre séjour terrestre ! 

Bon, quoi qu'il en soit, j'ai découvert quelques actes dans lesquels vous êtes mentionné. À ce sujet, je dis un très grand merci au site Geneanet et, surtout, à tous ceux qui contribuent à son enrichissement... sans eux, jamais, je n'aurais eu l'idée de chercher un tel acte. 

Voici ma découverte... qui ne fait qu'apporter un certain mystère à votre sujet... Claire-Théodore Dauphin, décède subitement, dans la nuit du 09 au 10 février 1797, chez la veuve Calabée. Cette personne semblait avoir quelques biens et il se trouve, qu'elle est votre cousine germaine du côté maternel. Vous connaissiez votre cousine et vous avez été averti de son décès. Vous vous êtes alors rendu chez Maître Thomas Gaillard, notaire à Paris, où vous exercez la profession de perruquier, pour qu'il prenne acte que vous êtes l'héritier de la demoiselle Dauphin. Un peu plus tard, fin mars 1797, deux témoins, un ancien horloger nommé Alexis Louis Mathieu Huau et Louis Armand Deschamps, un ancien tailleur, se sont présentés chez le même notaire pour attester qu'ils connaissaient bien la demoiselle Dauphin et affirmer qu'elle n'avait aucun parent du côté paternel et que vous, Citoyen Jean Benoist Neuhaüs, étiez le seul et unique héritier de ladite Dauphin... et il paraîtrait qu'elle avait du bien... 

Enfin, je ne sais pas grand-chose à son sujet sauf qu'elle a acheté, le 7 mars 1769, conjointement avec Nicolas Fremont, baron d'Auneuil, président honoraire au parlement de Paris, la propriété dite de Saint-Firmin, au vicomte du Lys, Philippe-Jacques Carlier de Fienne, ancien capitaine de grenadiers. La propriété acquise est constituée d'une maison partagée en deux foyers, chambres et greniers dessus, cour, puits, écurie, remise, four, et autres bâtiments, couverts de tuiles, un petit jardin derrière lesdites remise et écurie, et un plus grand jardin, le tout clos de murs, contenant deux arpents et demi. Melle Dauphin, après quelques années, a quitté sa propriété qu'elle a louée, à partir du 1er avril 1784, pour trois ans, à la comtesse de Tuitte, une Irlandaise, moyennant un loyer annuel de 600 livres mais la locataire décède le 16 décembre 1784. Melle Dauphin, finalement, vend sa propriété, au prix de 12 000 livres, le 04 octobre 1786, à Philippe-Robert Samson, ancien maître aux deniers du roi.
Si plus aucune propriété ne semble faire partie de l'héritage, Jean Benoît Neuhaüs, peut prétendre aux meubles, à l'argenterie et aux deniers de la défunte demoiselle.

C'est une information d'une très grande importance pour moi qui suis votre descendante... Mais non, Jean Benoît, je ne prétends pas revendiquer votre héritage... mais il m'intéresse effectivement grandement car j'ai envie de faire plus ample connaissance avec mes ancêtres et là... il y a peut-être une possibilité de mieux vous cerner... encore faut-il que je trouve qui était vraiment la demoiselle Dauphin et que je découvre l'identité de vos parents...

Donc, si vous le voulez bien, je vous dis à bientôt pour un prochain #RDVAncestral.

Catherine Livet

Ce texte a été rédigé dans le cadre du #RDVAncestral. Vous aussi, vous pouvez participer. Le #RDVAncestral a lieu le 3ᵉ samedi du mois, c'est un bon moyen de débuter son livre de famille.

 

Je vous invite à rejoindre le groupe Facebook "De la généalogie à l'écriture", vous y trouverez des idées pour écrire votre histoire familiale. 

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