René Livet, écolier

 

 
Nous avions vu les premières années de René Livet, mais le temps passe vraiment très vite et l'enfant a atteint l'âge de raison et entre à l’école communale au 46 rue Boulard, non loin de l’endroit où il est né. Il se souviendra toute sa vie des marronniers dans la cour cernée de murs en pierres. Il aura tellement de difficultés à suivre l’apprentissage qu’il restera trois ans en 9ᵉ, avec Madame Chaudron pour institutrice, car René a hérité du défaut de prononciation de son grand-père et de, peut-être, d’autres avant eux.
Son oncle, excellent élève, qui n'avait pas le défaut de prononciation de son père, né en 1907, a fréquenté la même école et, malgré cette différence d'âge, ils auront un instituteur en commun qui fera des comparaisons entre les deux écoliers... au désavantage de René. 
René entre enfin en 8ᵉ en 1931, il se souvient que sa maîtresse était très gentille, mais pas de son nom. 
Monsieur Bouvard a été l’instituteur de la classe de 7ᵉ fréquentée par le petit René. À cause de ses redoublements répétés, trop âgé, il n’ira pas en 6ᵉ et passera donc directement en 5ᵉ dans la classe de Monsieur Sandret qui a été également l’instituteur de son oncle Émile. L’année suivante, il rejoindra la classe de Madame Millet. Ce sera tout pour les études de René qui quittera donc l’école vers 14 ans. De ses études, il ne se souvient plus de grand-chose sauf de son capuchon bleu, de ses tabliers noirs dont un cependant était égayé d’un liseré rouge... Mais il se souvenait donc très bien du nom de ses instituteurs... excepté celui de la classe de 8e.
 De nos jours, son école existe bien entendu toujours et la cour est plantée de très grands arbres, mais les bâtiments ont été grandement remaniés.
 
 

C’est Louise Chalvet, la grand-tante de René qui a écrit, sur le cadre de carton dans lequel est conservée la photo du jeune écolier. Transcription :

« René Livet. Je l’aime comme mon fils
Je l’ai toujours suivie dans ma vie ; et
Jusqu'à ma mort, je serais avec
Lui et toute sa famille »

René, qui déjà n’avait pas de père, perd sa mère le 04 janvier 1927, il est désormais orphelin ; Émilie Chalvet, sa grand-mère, bénéficiera rétroactivement, à partir du 1er janvier 1927, d’un secours d’un montant de 35 F par mois, jusqu’au 13 ans de l’enfant, payable par trimestre échu, le premier versement intervenant à partir du 1ᵉʳ avril 1927.


C’est à partir de cette période, ou un peu plus tard après le décès de son grand-père, qu’il appellera sa grand-mère Maman, mais il saura toute sa vie faire la différence entre les deux femmes, ce qui ne sera pas toujours le cas pour nous, ses enfants, lorsqu’il nous contera ses souvenirs.

 


Catherine Livet

Vers le début : René Livet, son arrivée sur terre. 

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