Bien comprendre l'histoire de France
pour connaître celle de nos ancêtres
Bonjour mon lecteur,
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| Photo Paris-Musées - Serment du Jeu de Paume |
Ne vous avais-je pas donné rendez-vous aujourd'hui 20 juin 1789 au Jeu de Paume à Versailles, pour vous parler des députés des états généraux proclamés "Assemblée nationale" le 17 juin dernier ?
Le président Bailly fait jurer à l'ensemble des députés : "de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les
circonstances l'exigeraient, jusqu'à ce que la constitution du royaume
fût établie et affermie par des fondements solides"
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| Paris Musées - Laurent Guyot - La fuite à dessein |
Le 20 juin 1791, débute "la fuite de Varennes". Louis XVI et sa famille tente d'échapper aux événements... nous connaissons tous la suite...
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| Estampe 1796 - Gallica |
Puisque nous en sommes à aborder cette sanglante époque de notre histoire décidément si riche en évènements des plus divers, que diriez-vous de vous souvenir du 20 juin 1792 où le malheureux roi de France Louis XVI se trouve devoir boire un bon coup de rouge à la santé des Sans-Culottes qui viennent de faire irruption aux Tuileries ?
Pourquoi sont-ils donc appelés les Sans-Culottes ? Eh bien parce que, contrairement aux aristocrates, comme on le voit parfaitement sur la gravure en illustration en détaillant la tenue vestimentaire de Louis XVI, ils ne portent pas le même genre de culotte royale sur des bas de soie, mais des pantalons de bure.
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| Gallica |
Pour compléter leur tenue, ils portent également une veste à basques courtes et grand collet portée à l'origine par les fédérés marseillais et adoptée à Paris en 1792 par les révolutionnaires ; ce vêtement est appelé une carmagnole dont le nom sera repris pour la chanson créée à la même époque. Chanson aux paroles pouvant varier même si, je crois, "la carmagnole royaliste" est celle qui reste dans nos mémoires.
Ils portaient aussi le bonnet phrygien du nom des Phrygiens qui, simplement à l'origine pour protéger leurs cheveux, portaient une coiffe, le "pilos" dont il est inspiré, surtout pour son symbole, car ce "pilos" était posé, dans la Rome antique, lors d'une cérémonie, sur la tête des esclaves lors de leur affranchissement.
La cocarde tricolore vient fréquemment agrémenter le bonnet des révolutionnaires qui se tutoient et se titrent "citoyen" ; ils adoptent des prénoms tirés de l'antiquité.
Ils seront aussi porteurs, dans certaines occasions, d'un autre symbole qui est la pique, cette arme en forme de pointe suintante du sang des têtes tranchées fixées à son extrémité.
Cette période de l'histoire de France - et même d'Europe - est très complexe et, je le pense très sincèrement, très mal connue du tout un chacun.
Personnellement, je n'aime pas cet épisode, beaucoup trop violent à mon goût. En revanche, je tente de ne pas l'occulter, car il a profondément marqué la vie de mes ancêtres tant nobles, bien entendu, que ceux du "petit peuple" parisien.
À bientôt,
Catherine Livet
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