Bien contextualiser la vie de nos ancêtres
passe aussi par les catastrophes
Bonjour mon lecteur,
Il y a un certain temps que je n'ai pas pris l'avion... et je n'ai jamais beaucoup aimé le faire bien que je fus souvent obligée mais après aujourd'hui... je vais peut être refuser certains déplacements...
- 11 juillet 1923 : Vers 18 heures, un avion Caudron évoluant au-dessus de Varenne (Saint-Hilaire), tombe en panne de moteur ; il cherche à gagner le plateau de Chennevières (sur Marne) où il aurait la possibilité d'atterrir. Malheureusement, il se heurte à un rideau d'arbres et s'écrase dans le parc du château, sous les yeux des propriétaires des lieux que se sont précipités pour porter secours. Le pilote s'en sort avec une blessure à l'arcade sourcilière, des éraflures à la lèvre et au menton ; son coéquipier avec le cuir chevelu fendu.
- 11 juillet 1973 : Dix-sept membres d'équipage et cent-dix-sept passagers sont à bord du vol Varig 820 en provenance de Rio de Janeiro, le voyage s'est déroulé sans problème et le Boeing 707 amorce sa descente sur Orly... lorsque, brusquement, le pilote déclare qu'une fumée dense vient d'envahir le cockpit et la cabine. Immédiatement, le contrôleur aérien change le plan d'atterrissage et l'avion en perdition peut prendre la piste 07, bien plus directe, au lieu de la 26 initialement prévue pour l'atterrissage... mais à bord, la situation s'est rapidement détériorée, les pilotes ne distinguent même plus les instruments de bord... ils doivent ouvrir le hublot pour tenter de dissiper la fumée... Il ne reste qu'environ 5 km à parcourir avant d'atteindre cette fichue piste 07 ce qui représente une minute de vol... la minute de trop... Au survol de Saulx-les-Chartreux dans l'Essonne, des champs sont en vue, le pilote décide d'atterrir... l'avion traverse des arbres... touche lourdement le sol sur lequel il glisse... les dommages sont très importants sauf à l'avant de l'appareil et les pilotes peuvent s'extraire par le hublot... les pompiers arrivent très rapidement de partout sur les lieux, les secours sont prêts à être donnés... mais lorsqu'ils ouvrent une porte, une épaisse fumée noire s'échappe, pas un mouvement, pas un cri... un seul passager, un jeune homme, manifeste encore quelques signes de vie tous les autres sont morts asphyxiés...
La cause de l'incendie est très probablement un mégot mal éteint jeté dans la poubelle des toilettes situées à l'avant de l'appareil.
Il était alors autorisé de fumer à bord... et cela va durer encore un certain temps pendant lequel toutefois, il sera installé des pancartes indiquant qu'il était interdit de fumer dans les toilettes et des cendriers seront placés à la dispositions des passagers à certains endroits ; des contrôles réguliers seront assurés pour vérifier qu'aucun départ de feu ne risque de se déclarer dans les poubelles et cuvettes des toilettes.
Le bilan est terrible : 123 personnes sont mortes pour 11 qui s'en sortiront dont dix membres d'équipage.
Une plaque est apposée près d'un arbre, au bord du champ, à l'endroit où s'est produit l'accident, pour commémorer le drame.
C'est le destin : Le commandant de bord, Gilbert Araujo da Silva, est l'un des survivants du vol 820. Il décédera le 30 janvier 1979 dans la disparition du Boeing 707 323-C PP-VLU de la même compagnie.
A demain,
Catherine Livet
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