samedi 17 juillet 2021

#GeneaSaint Charlotte

Bonjour mon lecteur,

 Aujourd'hui je dis : Bonne fête Charlotte !

Et je vous présente Charlotte Eugénie Hortense née le 19 avril 1910 dans le 15e arrondissement de Paris, juste trois jours après le mariage de ses parents, Charles François Muyllaërt et Henriette Lapostre.

Son deuxième prénom est un mystère car il correspond à celui porté par une femme d'un âge certain, très proche de Charles Muyllaërt au point que des personnes de leur entourage pensait que cette Eugénie Jouannot était sa grand-mère pourtant, il n'en est rien mais je n'ai jamais résolu l'énigme.

Si beaucoup de personnes gardent un souvenir ému de leur grand-mère, ce n'est pas mon cas. Elle me faisait peur ! C'est la même chose pour mon grand-père. A leur décharge, leur vie, y compris durant leur enfance, est loin d'avoir été un long fleuve tranquille... Charlotte est la fille d'un Légionnaire qui a été très lourdement handicapé lors de la Première Guerre Mondiale, elle n'a appris à lire que lorsqu'elle travaillait dans des carrières d'argile, âgée d'une quinzaine d'années dans l'Aube. C'est d'ailleurs dans la région de Montpothier, en revenant de son travail, qu'elle va faire connaissance avec Marcel Beckrich. Son enfance n'a rien à envier à celle de sa future épouse. Après avoir perdu sa mère emportée très jeune par la maladie, il a été le témoin du suicide de son père, il avait 6 ans et demi

Les dés sont jetés au mois de juin 1927… les jeunes gens, Charlotte n’a pas encore dix-huit ans, vont unir leur misère… Ils sont pleins d’espoir… de rêves… ils sont emplis de l’instinct de survie, tournés vers l’avenir… C’est promis, c’est juré… ils vont s’aimer toute leur vie qui va devenir magnifique… ils vont gagner de l’argent… ils vont s’acheter des choses merveilleuses… ou du moins pouvoir vivre décemment… ils vont avoir les plus beaux enfants du monde…

Mais… que peut engendrer une telle association ? Quelle beauté, quelle laideur peuvent naître de tant
de souffrances accumulées depuis tant de générations ? Personne ne peut rien prédire surtout qu’ils sont jeunes et en bonne santé et ils sont particulièrement déterminés à prendre leur vie en mains… alors oui, tout est possible mais, le destin est souverain et il avait prévu de continuer à leur gâcher la vie.

De son mariage avec Marcel Beckrich, elle a eu dix enfants dont ma mère, la P'tite Denise qui est l'aînée. C'est ma mère qui brisera le cercle infernal dans lequel évoluait sa famille depuis de nombreuses générations en croisant les pas de mon père et en forçant le destin...

Ma mère adorait ses parents... ils étaient ses père et mère et elle aimait tout le monde... 

A bientôt,

Catherine Livet 

LIBRAIRIE

FNAC
(pour la version numérique de mes livres)

Vers d'autres #GeneaSaint



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