Il naît le 30 décembre 1877 au domicile de ses parents qui est alors au 15 de la rue Petit à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis en région parisienne. Il est le 9e enfant de Jean et de Madeleine Scheffer. Même pas cinq mois plus tard, le 18 mai 1878, son neveu vient au monde ; il est le fils de la plus âgée des sœurs de Léon, Marie Anne née en 1861 ; ce bébé est prénommé Charles Léon et, reconnu dès la naissance par son père, porte le nom de Coutin. Léon va avoir d’autres neveux dont Victor Louis Colignon né le 24 janvier 1884, il est le fils d’une autre sœur également Marie Anne et de louis André. Léon a deux frères aînés vivants, Frédéric né en 1867 et Pierre né en 1869, Louis Charles viendra compléter la fratrie en 1883. Une fois adulte, ces six garçons, très intimement liés par les liens familiaux, vont se retrouver au cœur de la première guerre mondiale... le bilan va être très lourd... même si on ne prend pas en compte les cousins. Sur les quatre fils de Jean Beckrich et de Madeleine Scheffer, seuls deux vont rentrer même si le petit frère de Léon n’aura pas la mention Mort pour la France, il décèdera bien durant ce conflit.
Je perds de vue le petit Léon jusqu’en 1891, année où il passe et obtient le certificat d’études primaires qui le propulse dans le monde du travail ; d’abord simple journalier, il va apprendre le métier de cocher.
Le temps passe et le voilà maintenant dans sa vingtième année, il se fait donc recensé en vue du service militaire qu’il semble ne pas vouloir accomplir puisqu’il se déclare soutien de famille... Bon, il lui est attribué le matricule 1 859 au recrutement et nous avons le loisir de pouvoir lire sa description physique : il mesure 1,68 m, il est roux aux yeux gris, son front et son menton sont ronds et son nez et sa bouche sont moyens, le tout dans un visage ovale. Le 14 novembre 1898, il devient le matricule 10 119 du 146e Régiment d’Infanterie à Toul. Il est envoyé en congés le 20 septembre 1899 avec un certificat de bonne conduite.
Le temps passe et le voilà maintenant dans sa vingtième année, il se fait donc recensé en vue du service militaire qu’il semble ne pas vouloir accomplir puisqu’il se déclare soutien de famille... Bon, il lui est attribué le matricule 1 859 au recrutement et nous avons le loisir de pouvoir lire sa description physique : il mesure 1,68 m, il est roux aux yeux gris, son front et son menton sont ronds et son nez et sa bouche sont moyens, le tout dans un visage ovale. Le 14 novembre 1898, il devient le matricule 10 119 du 146e Régiment d’Infanterie à Toul. Il est envoyé en congés le 20 septembre 1899 avec un certificat de bonne conduite.
De retour à Saint-Denis, avant la fin de l’année 1899, il s’inscrit sur les listes électorales, bien décidé à participer activement à la vie de la cité... mais... un petit écart de conduite -dont je n’ai pas encore les détails- le mène devant Monsieur le Juge et, finalement, la Cour d’Appel de Paris le condamne, le 23 février 1903, à quatre mois de prison pour vol. C’est sans doute cette condamnation qui le fait affecter au bataillon d’infanterie légère d’Afrique à Kreider en Algérie alors qu’il est passé dans la réserve de l’active depuis le 1er novembre 1901.
Il fréquente maintenant assidument la demoiselle Léonie Humbert, née comme lui en 1877 mais à Paris, avec laquelle il s’installe à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, au 21 de la rue Klock. Il est alors cocher
livreur pour l’entreprise Lille-Bonnières et Colombes qui produit des combustibles et carburants alors que son amie est blanchisseuse dans la maison Charpentier. Je n’ai retrouvé aucun enfant né de cette liaison, ni à Saint-Denis ni à Clichy... ni avant ni après le mariage car le couple va finir par convoler en justes noces, à Clichy, le... 13 août 1914... ouf, il était temps car Léon a été rappelé et dès le 14 août 1914, donc le lendemain du jour de son mariage, il rejoint le 20e Régiment Territorial d’Infanterie au sein duquel il avait effectué une période d’exercices du 03 au 11 octobre 1912 ; il passe au 24e bataillon de chasseur à pied le 23 décembre de la même année puis, le 17 février 1915, il passe au 23e d’Infanterie. Mais voila qu’il faut que Léon consulte le médecin, il ne se sent pas bien... il a les jambes lourdes... le diagnostic est sans équivoques, il souffre d’ulcères aux jambes et la commission de réforme de Troyes du 12 octobre 1915 le classe aux services auxiliaires, mais la commission de réforme de Toulouse, le 17 janvier 1916, le reclasse aux services armés.
Il fréquente maintenant assidument la demoiselle Léonie Humbert, née comme lui en 1877 mais à Paris, avec laquelle il s’installe à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, au 21 de la rue Klock. Il est alors cocher
livreur pour l’entreprise Lille-Bonnières et Colombes qui produit des combustibles et carburants alors que son amie est blanchisseuse dans la maison Charpentier. Je n’ai retrouvé aucun enfant né de cette liaison, ni à Saint-Denis ni à Clichy... ni avant ni après le mariage car le couple va finir par convoler en justes noces, à Clichy, le... 13 août 1914... ouf, il était temps car Léon a été rappelé et dès le 14 août 1914, donc le lendemain du jour de son mariage, il rejoint le 20e Régiment Territorial d’Infanterie au sein duquel il avait effectué une période d’exercices du 03 au 11 octobre 1912 ; il passe au 24e bataillon de chasseur à pied le 23 décembre de la même année puis, le 17 février 1915, il passe au 23e d’Infanterie. Mais voila qu’il faut que Léon consulte le médecin, il ne se sent pas bien... il a les jambes lourdes... le diagnostic est sans équivoques, il souffre d’ulcères aux jambes et la commission de réforme de Troyes du 12 octobre 1915 le classe aux services auxiliaires, mais la commission de réforme de Toulouse, le 17 janvier 1916, le reclasse aux services armés.
La Harazée - Vienne-le-Château - Marne |
On peut trouver la tombe de Léon, qui porte le n° 244, à la nécropole nationale de Florent-en-Argonne dans la Marne. Attention cependant, son nom a mal été orthographié, il faut le chercher sous le patronyme Beckrick, c’est le même problème sur le site « Mémoire des hommes » ; sa famille, contrairement à ce qu’elle avait fait pour son frère, Louis Charles, n’a pas fait rectifier l’état civil ; j’ai demandé que l’erreur soit corrigée.
« A toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 17 janvier 1917, à La Harazée. » (Journal Officiel de la République Française du 10 septembre 1920).
Catherine Livet
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