Ils n'ont pas de nom, juste un prénom. Personne ne sait qui sont leurs parents.
Sosa n° 88 – Bazile (parents -)
Il n’a pas de nom, il n’a pas de prénom… on l’appelle Bazile… depuis le vendredi 06 avril 1792 où le prêtre de l’hospice général de Coutances dans la Manche a baptisé le bébé qui avait été présenté, à six heures du matin de ce jour là, aux sœurs de la Charité, par la sage-femme du quartier et que ce nom de Bazile lui soit donné par Nicolas Bazile, tuillier demeurant aussi dans la ville de Coutances, accompagné de Marie Pantin aussi de cette ville ; ni l’un ni l’autre ne sait signer. Sur tous les actes qui concerneront Bazile, il sera dit « enfant trouvé » mais bon… la sage-femme ne l’a pas ramassé dans la rue… Le prêtre Leboeuf a l’habitude de ces enfants « trouvés », il en baptise plusieurs par jour…
Marié le 11 novembre 1829 avec
Sosa n° 89 – Marie Françoise Lamy (parents 178 et 179)
Elle naît le 29 novembre 1798 (09 frimaire de l’an 7) à Cévences dans la Manche au domicile de ses parents, le père est alors âgé de 27 ans et, pour faire la déclaration de naissance est assisté de son beau-père, Jacques Nicolas Amy de Saint-Denis-le-Vêtu qui est journalier et de Gillone Bernarde Beauquême, veuve de Gilles Osmond qui est âgée de 77 ans et qui est aussi de Saint-Denis-le-Vêtu… comme souvent à la lecture d’un acte de cette époque, j’ai l’impression que l’on fait enregistrer, sans le dire, le parrain et la marraine du bébé.
Elle devient servante. Elle a 28 ans à son mariage dont l’un des témoins est son frère Pierre, journalier de 32 ans.
Dont :
a) Jules Bazile puisque le nom unique de son père devient le patronyme de ses descendants (voir 44)
A bientôt,
Catherine Livet
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Je n'ai qu'un seul cas comme ça dans mon arbre. Une certaine Marguerite Victorine qui n'a jamais eu de nom. Pourtant sa mère l'a retrouvée quand elle s'est mariée. Elle avait un nom, elle. Cavalier.
RépondreSupprimerCes histoires sont troublantes ; on se demande aujourd'hui comment faisaient ceux qui n'avaient pas de nom pour vivre.
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