Mon arrière-grand-mère
Et si l'histoire commençait par un mariage ? Ils sont jeunes, ils sont beaux et sont appréciés de tous ceux qui les côtoient.
Sa mère est morte à l'hôpital Broussais, le 21 octobre 1891 ; elle n'avait que 43 ans.
Sur la photo ci-contre, qui date d'environ 1897, il manque la sœur aînée, Louise Marie. Marie Joséphine se tient debout, derrière leur père et Émilie a la main posée sur l'épaule de leur frère Émile. C'est la seule représentation que j'aie de Charles Edouard qui est décédé chez lui, au 39 rue de Plaisance, le 04 mai 1898, il n'avait que 54 ans.
Émilie, la plus jeune de la fratrie, a continué à vivre, avec son frère Émile, après le décès de leur père, au 39 rue de Plaisance. Ils exercent tous les deux le métier de relieur. Leur père était doreur sur tranche et leur mère, blanchisseuse. Le "livre" commence à prendre une très grande place dans la famille...
C'est un éditeur qui est à la base de la rencontre de la jolie Émilie Chalvet et de son fiancé, le charmant Noé Livet. Car Noé travaille également dans le "livre".
Il est cocher livreur. Son métier consiste à apporter le travail fourni par une maison d'édition ou une imprimerie au domicile des plieuses et des relieurs et de reprendre les ouvrages terminés. C'est ainsi qu'Émilie a fait sa connaissance... c'est elle-même qui l'a raconté, il y a déjà bien longtemps, à son petit-fils.
La jeune fille est orpheline, elle n'a plus un seul de ses grand-parents et est mineure, c’est son conseil de famille, qui s’est tenu sous la présidence du juge de paix du 14ᵉ arrondissement de Paris, le 24 mars précédent, qui l’autorise, à épouser Noé, ce samedi 15 avril 1899 à Paris 14ᵉ.
Quelle jolie photo souvenir ! À droite du marié, sa mère, Thérèse Livet, à la droite de cette dernière, le mystérieux homme que nous avons longtemps pensé être Jean Berroy, l'époux de Thérèse, mais c'est impossible puisqu'à l'époque de prise de vue de cette photo, Thérèse était veuve. Il est fort probable que cet homme, dont l'identité restera sans doute inconnue, était fourreur, car c'est la profession qu'exerçait Émile Augustin Berroy, le demi-frère de Noé Livet. L'inconnu de la photo a toujours été présenté comme le père des enfants Berroy, mais il en est le beau-père, Jean Berroy, l'époux de Thérèse, est décédé dans un terrible accident du travail le 20 janvier 1892.À gauche de la mariée, son frère, à la gauche de ce dernier, Adrienne Soutiran, elle est toujours présente aux grandes occasions et travaille aussi dans la reliure. À gauche d'Adrienne, son compagnon, Louis Leveaux, qui est l'un des témoins d'Émilie, est brocheur. L'autre témoin, Adrien Rolland, est aussi brocheur.
Les témoins de Noé Livet, sont Augustin Livet et Aimé Barbier, son oncle et son oncle par alliance.
Au second rang, debout entre le marié et sa mère, Louise Chalvet, l’une des sœurs de la mariée, un peu plus loin, debout entre Adrienne Soutiran et son compagnon, Marie Joséphine Berroy, la demi-sœur du marié.
Debout entre Thérèse Livet et son compagnon, à droite de Louise Chalvet, se trouve un autre inconnu qui figure également en bonne place sur la photo de mariage de Louise Chalvet, la sœur d'Émilie.
Catherine Livet
À demain pour
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C'est vrai qu'elle est bien jolie ton arrière-grand-mère !
RépondreSupprimerde bien belles photos de famille pour cette arrière-grand-mère
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