J'ai vraiment le sentiment de bien connaître mon ancêtre Angélique Banse, cependant il n'est pas toujours évident de trouver des éléments démonstratifs de la vie de nos ancêtres féminines et, à dire vrai, je n'ai rien trouvé de particulier à son sujet, seuls les actes civils la concernant sont en ma possession celui de sa naissance, celui de son mariage et celui de son décès ainsi que les actes concernant les treize enfants que j'ai retrouvés.
Angélique Banse s'est mariée le 08 juillet 1828 à Solesmes, dans le Nord, où elle est née le 20 octobre 1806, de Nicolas, qui exerçait la profession de coutelier, et de Marie Alexandrine Gras. Elle a eu de nombreux frères et sœurs, tous nés à Solesmes mais certains n'ont pas vécu très longtemps.
L'époux d'Angélique est Pierre Joseph Lapostre. Il est né le 05 novembre 1802 à Landrecies, à moins de 20 km de Solesmes où il s'est installé vers 1825 en qualité d'horloger.
Tous les enfants d'Angéliques sont nés à Solesmes. C'est dans cette ville que Pierre Joseph Lapostre est décédé, à son domicile de la rue de Selle, le 31 mars 1874. C'est son gendre, Edouard Lobry, tisseur de 40 ans, qui a fait la déclaration.
Angélique Banse est décédée, également à Solesmes, le 20 septembre 1880, à son domicile situé rue du Nouveau Monde.
Avec la seule étude des actes de l'état civil, il est tentant de conclure qu'Angélique Banse a passé toute sa vie à Solesmes où elle était fruitière.
Pourtant, il n'en est rien ! Bien au contraire, Angélique et son époux ont connu des événements d'une rare dureté auxquels Pierre Joseph a certainement participé avant de finalement les subir.
Si je suis si affirmative, c'est qu'en m'intéressant à tous leurs enfants, et pas seulement à mon ancêtre, Joseph Lapostere né le 09 mars 1846 à Solesmes, j'ai découvert le drame qui a marqué la famille Lapostre.
Tous les fils d'Angélique Banse et de Pierre Joseph Lapostre sont venus vivre à Paris... et l'un d'entre eux, Adolphe, né le 22 mars 1831 à Solesmes, ville dans laquelle il s'est marié le 03 août 1853, est mort tragiquement le 26 mai 1871, pendant la semaine sanglante, sur les barricades de la rue de Flandres et, ce sont son jeune frère, Pierre Joseph, et leur père, alors concierge au 9 rue Bachelet dans le 18ᵉ arrondissement parisien qui font la déclaration du décès. Il est à noter que tous les fils d'Angélique, durant la Commune de Paris, habitaient soit dans cet immeuble du 9 rue Bachelet, soit dans un immeuble situé au 15 de la même rue.
Voici ce qui s'est passé le 26 mai 1871 :
Un jour de la semaine sanglante : 26 mai 1871, Adolphe Lapote ne capitulera pas !
Catherine Livet
À demain pour
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Très bel article. Angélique est bien présentée
RépondreSupprimerMerci beaucoup Aline !
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