RDVAncestral avec Jean Liénard Soufflet

Ha ! Comme j'attendais avec impatience ce jour du #RDVAncestral où mon esprit prend la liberté de se désolidariser de mon corps pour partir à la rencontre de celui d'un ancêtre, parfois bien lointain, comme aujourd'hui, presque insaisissable...

C'est vous, Jean Liénard Soufflet que je viens voir. J'étais venue parler avec votre fils Jean-Philippe qui m'avait donné votre nom ainsi que celui de sa mère, votre épouse, Charlotte Evrard.

Pourquoi, Jean Liénard, refusez-vous de collaborer ? Comme votre fils vous l'a peut-être expliqué, je suis désespérément à la recherche de mon sosa 2 024 et, vous êtes mon sosa 1 012 ! Vous détenez la clef de ma quête, alors, pourquoi ne pas m'aider ?

Que sais-je de vous ? Le nom de votre épouse et les prénoms de quelques-uns de vos enfants me sont connus, j'en suis très heureuse, mais ce qui, aujourd'hui, me comblerait, serait de connaître le nom de vos parents.

Le seul acte vous concernant directement que j'ai trouvé est celui de votre inhumation qui a eu lieu le 28 mars 1754, dans le cimetière de Le Cateau en Cambrésis, le lendemain de votre décès qui s'est produit la veille, à deux heures du matin. 

 Vous habitiez faubourg de Cambrésis, là où vit également votre fils Melchior.

Vous êtes comme auréolé de mystères... Pourquoi êtes-vous dit absent lors du baptême de vos enfants ? Pourquoi n'ai-je pas trouvé de naissances entre celle de Jean Philippe, en 1725 et celle de Melchior, en 1734 ? 

Des personnes ont précisé la date de votre mariage, mais n'ont jamais présenté d'acte. De plus, selon les uns ou les autres, votre mariage pourrait avoir été célébré le 22 novembre 1718 ou le 22 janvier 1719, toujours au Cateau Cambrésis. Une personne cite même les témoins de votre union avec Charlotte Evrard... J'ai contacté toutes ces personnes... peut-être obtiendrais-je une réponse, car j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé une seule trace de cet acte... Peut-être suis-je passée au dessus sans le voir ?

Votre épouse est inhumée le 22 février 1778, le lendemain de son décès, en présence de Jean Joseph et Melchior Soufflet.

Et voilà, il me faut vous quitter. Notre rencontre fut brève mais je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance. La personne que je connais le plus parmi vos proches est sans doute votre fils Melchior.. Je viendrai lui rendre visite... qui sait, peut-être pourra-t-il m'aider ?

Catherine Livet

Ce texte est écrit dans le cadre du #RDVAncestral 

 

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