12 novembre 1632, baptême de Martin Marcoux
Le 12 novembre 1632, à Avesnes — aujourd’hui Avesnes-sur-Helpe dans le département du Nord – a été baptisé un petit Martin, fils de Grégoire Marcoux et de Marie Carneau.
À dire vrai, je ne suis pas totalement sûre que ce Martin soit mon ancêtre. Mais il est le prétexte que j’ai trouvé pour vous présenter la branche Marcoux de ma généalogie et surtout, je tenais à vous parler de Jeanne Joseph Marcoux, sœur de mon ancêtre Marie Philippe Marcoux, cette dernière étant l’épouse de François-Xavier Leferme, dernier employé des fermes du roi de sa lignée.
Jeanne Joseph Marcoux est morte le 02 avril 1798 à Trélon, dans le Nord, mais son décès n’est acté que le 22 décembre 1800 !
En fait, il aurait pu ne jamais être enregistré si Jean-Baptiste Sarcy (Sercy), veuf de Jeanne Joseph, n’avait pas eu l’idée de se remarier… Lorsqu’il s’est présenté pour la célébration de ses secondes noces, il lui a été demandé de produire un extrait de décès de sa première épouse. Il s’est alors immédiatement retourné vers l’agent municipal chargé de l’état civil… Et là ! Impossible de trouver l’acte ! Il ne peut donc pas se remarier. Il doit se présenter au Tribunal Civil d’Avesnes pour faire régulariser la situation. Il déclare donc au juge que sa femme, Jeanne Marcoux, est décédée de mort naturelle, sur son lit, des suites d’une maladie, le 13 Germinal de l’an 6, vers le soir ? Il a immédiatement chargé son fils aîné, Nicolas — actuellement en service aux armées de la République — d’aller faire la déclaration. Il leur a été demandé de convoquer un conseil de famille pour assurer les droits des enfants mineurs. D’ailleurs, Jean-Baptiste Sarcy présente l’acte dressé par le notaire qui a procédé, le lendemain du décès, à l’inventaire et à l’estimation de tous les biens meubles et effets qui forment la succession de Jean-Baptiste et de feue son épouse. Après réflexions, Jean-Baptiste Sarcy pense qu’il ne faut pas attribuer la faute à l’inconscience ou à la négligence du jeune agent municipal de l’époque, mais a un simple oubli causé par les grands embarras liés à l’organisation dans lesquels ledit agent municipal se trouvait alors.
Le tribunal ordonne, le 25 frimaire de l’an 9, que l’acte de décès de Jeanne Marcoux soit inscrit sur les registres de Trélon en rappelant la date du décès. Comme dans la méthode Kanban qui ne produit qu'en réponse à une demande.
Le maire de Trélon rédige l’acte de décès, en reprenant les mots du jugement, le 1ᵉʳ du mois de nivôse de l’an 9 et le second mariage de Jean-Baptiste Sarcy est célébré le 10 suivant.
À demain pour Louvoiement
Catherine Livet
Ce texte a été rédigé dans le cadre du #ChallengeAZ 2025.
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J'ai appris un mot aujourd'hui : kanban ! Merci.
RépondreSupprimerPour mon ancêtre dont l'acte a été omis en 1881, la solution a été beaucoup plus simple https://biron-rivet.fr/pistedemesayeuls/?p=8620
Toujours utile de découvrir des mots en K lorsque l'on participe au #ChallengeAZ. J'ai lu ton article "le décès retrouvé"... pas toujours facile de trouver les actes. Merci pour ta lecture.
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