Juste un début
Parce que c'est l'été, parce que je suis encore un peu en vacances et qu'il est bon de changer ses habitudes pour ne pas risquer de sombrer dans l'ennui... mais qu'il faut cependant conserver ses repères et une certaine ligne de conduite, mon #RDVAncestral de ce mois d'août 2019 sera résolument différent de tous les autres... ou presque...
Ce n'est pas une conversation avec une personne que mon esprit a préparé mais une découverte des lieux où certains de mes ancêtres ont vécu... ou presque... car en fait, ce sont plus des collatéraux qui ont habité à Limay dans les Yvelines car mes ancêtres Livet vivaient plus à Mézières (sur Seine) ; les deux villages se situant à une dizaine de kilomètres l'un de l'autre avec cependant une différence de taille car Limay, la fière, est sur la rive droite et mes ancêtres étaient rive gauche de la Seine mais ils n'hésitaient pas à franchir le fleuve pour contracter mariage.
A dire vrai je vous ai déjà parlé de cette ville, riche d'histoire et de monuments historiques en tout genre -qui m'attire tant que j'y ai acquis une ancienne ferme- pas plus tard que le mois dernier, lors de mon #RDVAncestral avec Robert Livet qui, veuf de mon ancêtre Catherine Martin, est allé convoler à Limay avec Anne Loiseau.
Les Livet que j'ai l'honneur de représenter aujourd'hui constituent la branche un peu déclassée d'une famille d'une certaine noblesse de l'Eure qui, sans doute par nécessité plus que par goût, s'est installée à Mézières (sur Seine) vers l'an de grâce 1660 qui correspond, justement, à quelques années près à la naissance de Robert dont je viens de parler, lui-même va naviguer entre Mézières, Epône et Aubergenville et, dans une moindre mesure -du moins en ce qui concerne certains de ses descendants issus de son second mariage et qui donc ne sont pas mes ancêtres- Limay. A cette époque, les Livet sont concentrés à Mézières où les descendants des frères de Robert dont un, ce qui a une réelle importance compte tenu de l'histoire de la région, est vigneron, resteront... mais je vais assister à un phénomène un peu étrange car la concentration des Livet va se déplacer de siècle en siècle pour se retrouver d'abord, vers 1760, à Goupillières et dans une moindre mesure à Arnouville (les Mantes) et à Hargeville puis vers 1860, à Versailles. Cette dernière migration étant liée à la perte des terres jusqu'alors exploitées et à l'appel de l'industrie des villes mais également à l'étrange personnalité de mon ancêtre François Frédéric né en 1817 et fils de Charles qui était déjà -du moins me semble-t-il- assez différents de ses prédécesseurs et même de son frère qui va d'ailleurs toujours veiller sur lui.
Si nous revenons à Robert Livet, l'un de mes ancêtres préférés -oui, bon, je sais... ce n'est pas bien mais l'être humain est ainsi fait qu'il a ses préférences même au sein de sa famille- malgré les difficultés de vie impensables de nos jours, il a "réussi" sa vie.

Et c'est ainsi, qu'après avoir fait ma généalogie ascendante je l'ai complétée avec ma généalogie descendante et que maintenant, je pars loin, parfois même très loin, et je pense que mon voyage va durer bien longtemps, à la recherche de l'histoire locale, celle qu'il faut reconstituer pour bien s’imprégner de la vie de ses ancêtres.
C'est pourquoi aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec l'Histoire.
Ce texte est publié dans le cadre du #RDVAncestral du mois d'août 2019
Il est en lien direct avec mon ancêtre Robert Livet
et avec l'une de mes passions : Limay et son histoire
Catherine Livet
Grâce à ton #RDVAncestral estival, le décor est posé pour raconter la vie de tes ancêtres. A bientôt !
RépondreSupprimerMerci Sébastien pour ton commentaire. A très bientôt.
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