Julia Noyon - Episode 2

Un voyage et un époux

Version audio :
  
Nous avions laissé la pauvre Julia Noyon à la prison de Doullens dans la Somme où elle avait été conduite, après plusieurs condamnations pour vols, en attendant son transfert et son voyage sans retour en Nouvelle Calédonie.
Mais Julia n’a pas été condamnée aux travaux forcés, simplement à deux ans de prison pour vol simple ; elle n’est donc pas une « bagnarde », elle est une « volontaire »… L’agent recruteur qui sillonnait les prisons de femmes de métropole était fort convaincant… de toute façon, Julia avait-elle le choix ? Multirécidiviste, illettrée, orpheline, célibataire et sans métier… et, sans doute, mère d’un enfant… L’agent lui vante la colonie comme un lieu paradisiaque, les températures sont idéales avec pas moins de 12° en hiver et pas plus de 32° en été, les saisons sont les mêmes, en moins marquées et décalées, que celles de métropole… Elle n’aura que l’embarras du choix des cultures, le café de Nouvelle Calédonie est aussi bon que celui de Java et rapporte 1 500 F par hectare, au bout de 5 ans de culture, le coton rapporte 937 F pour un prix de revient de 570 F l’hectare, le sucre réussit très bien et des usines permettent la transformation sur place, tous les légumes de métropole poussent sans effort… Dès que l’on a un petit pécule, il faut se lancer dans le semis et dans une culture intelligente du bois de santal dont le commerce avec la Chine assurera la prospérité… Même la vigne peut très bien réussir sur certains terrains si l’on applique les bons procédés de culture… Et pour compléter, on peut acheter à des prix raisonnables du gros bétail sur les marchés australiens…
Si elle accepte d’aller s’installer en Nouvelle Calédonie, on lui offrira une ferme, des terres et… un bon mari travailleur ! Alors comment refuser ? La pauvre petite Julia a sans doute des rêves plein la tête… en tous les cas, elle n’a rien à perdre…
Et la voici embarquée, certainement à Bordeaux, sur un bateau qui a pour nom l’Océanie, il appartient probablement soit à la maison Tandonet soit à celle de Ballande, les deux puissantes familles d’armateurs qui fusionneront plus tard ; parmi les femmes parties pour cette extraordinaire aventure, se trouve Louise Marguerite Loison , blondinette qui plafonne à 1,49 m, comme Julia ; qui est née le 11 octobre 1851 dans le Pas-de-Calais de père inconnu et qui se livre à la prostitution pour survivre ; elle est illettrée, comme Julia ; condamnée plusieurs fois pour vols, comme Julia ; internée à la prison centrale pour femmes de Doullens, comme Julia ; elle portait le matricule 4 900 à Doullens, Julia était le n° 4 831 ; arrivée à la colonie, Louise Loison est devenue le n° 170 et Julia le matricule 175 ; il y a de fortes chances pour que les deux malheureuses se soient connues, ne serait-ce que lors des ateliers à la prison de Doullens et leurs sorts vont encore se confondre… Elles ont sans doute aussi côtoyé Célina Caroline Catteau, matricule 4 955 à Doullens et 193 à la colonie, multirécidiviste elle a été condamnée à 13 mois de prison ; jusqu’à son internement, elle vivait de vols et de débauche…mais la demoiselle Catteau ne va pas avoir le même sort que les deux autres car elle a été libérée le 23 avril 1883… pendant la traversée !
Et les voici enfin arrivées à Nouméa nos misérables ; nous sommes le 10 mai 1883 et elles retrouvent la terre ferme…
Bourail - le "couvent"
Les femmes libres qui ont fait le voyage avec elles, rejoignent leur famille, comme celle qui vient rejoindre son époux bagnard, elle est accompagnée d’une flopée de jeunes enfants dont un bébé né sur le bateau à qui on a donné le prénom d’Océanie… Mais pour Julia, le voyage n’est pas terminé car pour elle la terre promise s’appelle Bourail et se situe au nord de la province sud de la Grande Terre, le trajet se fait à bord d’un bateau de la marine, on choisit toujours le plus rapide pour que la traversée puisse se faire dans la journée pour éviter tout débordement tant il y a de candidats au « mariage » et si peu de « fiancées » ; pas de chaîne ni de boulet pour Julia bien entendu mais même pour les condamnées aux travaux forcés comme Marie Julie Méline, autre passagère de l’Océanie, condamnée à six ans de travaux forcés pour meurtre ; pour ces volontaires au mariage, ce sera le « couvent » -qui n’en a que le nom- où les dévouées sœurs de Saint-Joseph de Cluny vont veiller sur elles jusqu’à leur union avec un libéré pourvu de terres ou même avec un condamné… En attendant de trouver le mari idéal, Julia est assurée d’avoir un toit et à manger chaque jour… Le « couvent » est composé de deux grands dortoirs, de la maison des sœurs, d’une infirmerie, des cuisines et d’une petite prison de trois cellules ; l’établissement est muré mais à proximité immédiate, se trouve l’école des filles qui sont malheureusement souvent spectatrices du comportement parfois assez scandaleux des malheureuses détenues ainsi que la caserne des soldats de marine qui ne voient dans ce voisinage qu’une attraction… Bien que les sœurs ne soient pas très nombreuses et qu’en plus de veiller sur les détenues elles s’occupent de l’infirmerie et de l’école qui reçoit des externes mais qui comporte également un internat, elles font très rarement appel aux surveillants, réussissant le plus souvent avec bonté et patience à amadouer leurs pensionnaires aux mœurs légères… elles n’ont pas bonne réputation ces fiancées de la dernière chance et à dire vrai, certaines ne se comportent pas vraiment comme des jeunes filles de bonne famille… c’est ainsi que certaines, malgré la surveillance vigilante des sœurs, fument la cigarette, d’autres –parfois, voir souvent, les mêmes- gardent secrètement leur dose quotidienne de vin pour s’enivrer en absorbant leur réserve en une seule fois ; toutes, ou presque, se disputent et s’invectivent avec des grossièretés sans nom à la moindre occasion… Elles sont tenues à quelques ouvrages de couture mais elles ne daignent le plus souvent travailler que lorsqu’il s’agit de confectionner les quelques pièces que comportera leur trousseau car elles ont hâte de se marier et ainsi d’échapper à la réclusion…
Bourail - Lessive sur la Néra
pensent-elles… Deux grandes distractions viennent rompre leur isolement : la sortie jusqu’à l’église pour assister à la messe dominicale et la lessive pour laquelle elles se rendent, tous les mardis, à la rivière… Les bagnards disposant d’une autorisation de se marier se ruent alors à la messe et à la rivière pour observer les femmes et, lorsque leur choix est fait, ils se présentent aux sœurs qui vont organiser des parloirs pour que les « fiancés » puissent se jauger… certaines femmes sont prêtes à épouser n’importe qui pour « devenir libres » et ne font « paddock » qu’une fois avant de donner leur consentement…
Parmi ces hommes candidats au mariage, se trouve François Joseph Bellier qui est né le 18 mars 1852 à Saint-Georges-Buttavent en Mayenne de Pierre et de Françoise Angélique Noury ; il mesure 1,59 m, son nez est moyen, ses cheveux sont noirs, sa bouche est moyenne, ses sourcils châtains et son menton rond, son front est ordinaire, son visage est ovale, ses yeux sont noirs et il a le teint clair ; un buste d’homme est tatoué sur son bras droit et le bras gauche est également décoré. Malgré son métier de tisserand, il n’a aucun moyen d’existence. Les assises de Digne dans les Basses-Alpes l’ont condamné le 05 juillet 1877 à 20 ans de travaux forcés et 5 ans de surveillance pour vols qualifiés… il faut dire qu’il a déjà été condamné pour le même motif… Ecroué le 03 octobre 1877, il est embarqué sur le Tage, certainement au départ de Saint-Martin en Ré, le 20 février 1878 pour le long voyage sans retour vers la Nouvelle Calédonie… Un autre jeune homme fait la même traversée, Antoine Rivas, qui a été condamné à 20 ans de travaux forcés et à 5 ans de surveillance pour… vol qualifié par les assises de… Digne dans les Basses Alpes le… 05 septembre 1877… N’y aurait-il pas comme une odeur de complicité qui plane au-dessus de ces deux lascars ?
François Bellier joue les fortes têtes et est envoyé réfléchir pendant cinq jours en cellules pour « arrogance envers un gardien »
Mais son arrivée au début du mois de juin 1878 sur la Grande Terre est marquée par un événement exceptionnel et qui restera pour toujours gravé dans l’histoire de la Nouvelle Calédonie… Le 18 de ce mois de juin, à la Ouaménie dépendante de la circonscription de Boulouparis, l’ancien bagnard nommé Jean Chêne, gardien de la propriété Dezarnauld, est sauvagement assassiné ainsi que Medon, sa compagne indigène de Poquereux et certainement leur fils âgé d’environ trois ans par un groupe de Mélanésiens… l’Administration répond promptement en faisant incarcérer dix chefs de tribus… Cet événement va précipiter la grande révolte des Kanaks qui se préparait certainement depuis un certain temps déjà… la colonisation
Ataï
chassant la population indigène de ses propres terres, la sécheresse de 1877 ayant amené une grande disette et une désolation des cultures aggravée par la divagation du bétail en quête de nourriture… certains Kanaks, sur le principe de « l’union fait la force », ont fini par se fédérer… ce qui contribuera à immortaliser Ataï, le grand chef de Komalé… qui perdra la tête dans cette révolte terriblement sanglante qui fera quelques 200 morts chez les colons et environ dix fois plus chez les autochtones…
Nous ne saurons jamais ce que François Bellier aura pensé de sa première année à « la Nouvelle » pendant laquelle il n’a connu que cette terrible insurrection qui a mobilisé des moyens extraordinaires et qui a même amené à armer certains déportés de la Commune (1) pendant que d’autres, prenaient le parti des insurgés mais, sans pour autant qu’il existe nécessairement un lien de cause à effet, la conduite de François Bellier qui l’avait mené au bagne, va grandement s’améliorer puisqu’il va être passé en catégorie de 1ère classe au tout début du mois de janvier 1880, avant même, semble-t-il, d’avoir accompli au moins la moitié de sa peine, ce qui était pourtant la règle ; cette « promotion » lui offre la possibilité de recevoir une concession et le droit de faire venir sa famille auprès de lui, il peut également se faire embaucher chez un particulier comme salarié… encore faut-il trouver un travail… mais aussi, il peut prétendre à des remises de peine…
En plus des paysages magnifiques et de la population indigène très différente de ce qu’il a toujours connu en métropole, François Bellier va connaître des pluies torrentielles comme il n’en avait encore jamais vues, elles sont particulièrement dévastatrices ces 14 et 15 septembre 1879 où elles occasionnent des inondations partout sur la Nouvelle Calédonie ; ensuite, il fait la connaissance des cyclones avec le très violent du 24 janvier 1880 qui cause la perte de plusieurs navires et qui offre des spectacles extraordinaires comme cette pirogue indigène retrouvée à plus d’un kilomètre à l’intérieur des terres… il y a tant de dégâts qu’un secours immédiat de 100 000 F est octroyé pour tenter de pallier les plus gros problèmes… malheureusement pour les victimes, un second cyclone passera sur l’île les 09 et 10 février suivants et la fatalité va s’acharner car un troisième cyclone viendra balayer toute la colonie du 05 au 09 mars de la même année… mais malgré ces
Forçats occupés aux travaux des routes
difficultés climatiques et les autres en tout genre comme les sauterelles qui posent tant de problèmes, notamment au niveau des cultures, que l’on nomme une commission spéciale chargée de proposer des mesures pour leur destruction, la transformation de la Nouvelle Calédonie est menée grand train et la force des bras des bagnards permet que routes et bâtiments voient le jour un peu partout… 
Il faut tout de même reconnaître qu’il y a, de-ci de-là, quelques troubles faisant parfois des victimes comme en juillet 1880, chez les catholiques, sur l’île de Maré sur laquelle il faudra prendre des mesures drastiques contre le pasteur qui proférait « les excitations les plus violentes à la résistance aux ordres de l’autorité française » et puis, c’est officiel, au mois d’octobre suivant, on ne peut plus se voiler la face… il y a bien des lépreux dans la colonie, comme la rumeur le propageait … D’ailleurs, ce n’est pas la seule maladie qui s’est invitée en Nouvelle Calédonie et il faut prendre des mesures comme en juillet 1881 où des cas de variole étant signalés à Sydney, il est décidé une grande campagne de vaccination… Des écoles sont créées, une pharmacie privée vient s’installer à Nouméa en 1883… et nous voici donc à l’année qui nous intéresse plus particulièrement puisque c’est celle de l’arrivée de Julia sur cette terre de bagne où tout reste à faire. A cette époque, François Bellier qui était tisserand en métropole, qui aurait appris le métier d’effilocheur à son arrivée à la colonie, exerce désormais celui de bûcheron à la Baie du Prony qui est située à l’extrême sud de la Grande Terre. Ce n’est donc pas à côté de Bourail où les fiancées attendent plus ou moins sagement leur promis… pourtant, il n’est pas le seul bûcheron de Prony à s’être porté candidat au mariage, six autres hommes se sont embarqués dans cette même aventure… alors, est-il envisageable que l’Administration ait organisé un transport pour que ces hommes, forçats, puissent aller rencontrer les femmes candidates au mariage à Bourail ?
En tous les cas, Julia et François se sont épiés, ils se sont parlés, ils se sont choisis… pour le meilleur et pour le pire…
Les lois concernant le mariage ont été aménagées pour que ce genre d’union puisse avoir lieu ; ainsi, nul besoin de l’autorisation de ses parents pour se marier sur l’île, il n’est même pas nécessaire de publier les bans en métropole et les actes de l’état civil peuvent être remplacés par un acte de notoriété ; en revanche, il faut absolument obtenir une autorisation de Monsieur le Gouverneur… Les demandes de Julia et François ont été expédiées à Nouméa, il n’y a plus qu’à attendre la réponse… Y-a-t-il eu, une seule fois, une interdiction ?
Voilà, c’est fait, les autorisations ont été signées le 26 juillet, elles viennent d’arriver à Bourail… celles de Julia et François ne sont pas les seules… Il faut maintenant publier les bans… pas d’inquiétude, l’Administration s’occupe de tout et ils le sont une première fois le 05 août puis une seconde le 12 suivant… uniquement à Bourail… la loi est appliquée à la lettre… Et c’est le grand jour… tôt le matin de ce 17 août 1883, le « couvent » bruit des rires et des interpellations qui fusent à chaque instant.. les futures mariées se coiffent, se parent comme elles peuvent, faute de fard, elles se mordent les lèvres jusqu’au sang pour les rougir… car Julia n’est pas la seule fiancée du jour… Les hommes sont arrivés, ils attendent à l’extérieur… En tête du cortège qui se forme, l’administration -qui fait décidément bien les choses- a fait placer un musicien et tout ce petit monde se retrouve devant Michel Leflambe, l’officier de l’état civil de Bourail. Il est huit heures du matin, les couples défilent… 24 hommes, tous bagnards déjà cultivateurs, le plus souvent à Bourail, ou bûcherons à la baie du Prony, comme François et un seul serrurier ; Quant aux 24 femmes, elles ont pratiquement toutes fait la traversée avec Julia sur l’Océanie et sont donc fraîchement arrivées en Nouvelle Calédonie, rares sont les condamnées aux travaux forcées parmi les fiancées et elles ont au moins deux points communs : aucune n’a de profession et toutes habitent Bourail.
Louise Marguerite Loison, la camarade de Julia à la citadelle de Doullens est devenue Madame Célestin Caddoux, un bûcheron de la Baie du Prony… En revanche Célina Caroline Catteau, l’autre pensionnaire de la prison centrale pour femmes de Doullens n’a pas pris époux… libérée comme nous l’avons déjà vu lors de la traversée jusqu’à la Nouvelle Calédonie, elle a peut-être imaginé qu’elle était libre et qu’elle allait pouvoir se forger seule une belle vie… Que peut-elle être devenue ?
Tous ces fiancés ont produit une autorisation du Gouverneur datée du 26 juillet précédent, tous les bans ont été publiés le 05 puis le 12 août et tous les actes de mariages ont été signés par Xavier Règneny, surveillant militaire de 1ère classe, Paul Alexandre Gaillard, surveillant de seconde classe, Jean Lambert et Victor Perrier, tous les deux surveillants militaires de troisième classe, témoins de chaque mariage… En revanche, François Bellier aurait déclaré ne pas savoir signer…
L’encre à peine sèche, les époux se rendent à l’église pour que le curé puisse donner la bénédiction nuptiale
Eglise de Bourail
et après cette cérémonie, les nouveaux mariés et leurs amis vont faire la noce car l’administration, dans sa grande bonté, a offert 150 F à chaque couple…
Si les cabaretiers de Bourail sont heureux, certains de ces couples si étrangement et rapidement formés commencent déjà à battre de l’aile… c’est le début des disputes, les époux se couvrent mutuellement d’invectives, les coups échangés ne sont pas rares… Les habitants racontent qu’une fois, quelques heures seulement après la cérémonie, on a vu un nouveau couple s’injurier et se battre dans les rues de La Foa où le mari avait une concession… il a fallu qu’un surveillant accompagne de force l’épouse au domicile conjugal… où seulement quelques jours plus tard, elle sera assassinée par ce mari dont elle s’est aperçu trop tard qu’elle ne voulait pas… Il y a aussi l’histoire de ces deux femmes qui, après leur récent mariage, continuant leur vie de débauches, seule vie qu’elles avaient connue, ont été tuées par leur époux respectif, deux Arabes du quartier de Nessadiou… Plus personne ne s’émeut tant ces situations deviennent courantes au fur et à mesure que l’on marie n’importe comment et avec n’importe qui ces pauvres filles perdues que l’on a bernées en leur faisant miroiter une vie paradisiaque auprès d’un mari sobre et protecteur… Mais les habitants racontent aussi, en souriant, qu’ils ont parfois vu un nouvel épousé, fort galant à défaut d’être grand prince, hisser sa dame sur ses épaules pour qu’elle ne souille pas ses bottines en passant le gué des rivières…
Qu’en est-il du mariage de Julia et de François ? Le ménage va-t-il se révéler harmonieux et prospère ? L’administration a tenu l’une des promesses faites à Julia, celle de lui offrir un mari mais, cet inconnu nommé François Bellier sera-t-il à la hauteur de ses espérances ? Et puis, où se trouvent la ferme et ses hectares de terres fertiles qui devaient être déposés dans la corbeille de la mariée ?

Catherine Livet
(1) Voir Alfred François Ouster, Communard condamné à la déportation en enceinte fortifiée pourtant armé pour lutter contre l’insurrection canaque et, bien entendu, de l’autre côté, l’emblématique Louise Michel.
Pour lire ou relire l’épisode 1 : La genèse
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Sources - Bibliographie :
  • Archives de la Somme
  • Archives Nationales d’Outre Mer
  • Archives de Nouméa
  • La Croix du sud
  • Le Mémorial artésien
  • Un coin de la colonisation pénale... Dr Gaston Nicomède (C. Thèze - Rochefort-sur-Mer)
  • Crimino corpus
  • Archives du Diocèse de Nouméa
  • CycloneXtreme (site internet)

6 commentaires:

  1. Un récit qui nous fait voyager et qui nous tient en haleine ! Merci Catherine pour ce beau moment de lecture !

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  2. Merci à toi Sébastien pour tes lectures. Julia va nous faire découvrir toute la province sud de la Nouvelle Calédonie à son époque...

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  3. Des aventures qu’aucune femme ne voudrait vivre… Pourquoi devoir se marier pour être malheureuse ?

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  4. Une époque bien difficile, surtout pour les femmes semble-t-il... Merci pour cette lecture et à très bientôt

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  5. Bonjour Catherine,

    Je suis l'arrière petit fils de celestin Caddoux, condamné pour un double meurtre aux assises de d'Annecy en 1779, époux en 1883 en seconde noce de Louise Marguerite Loison et compagne de votre héroïne.
    Je pense souvent à cet aïeul après l'avoir connu à travers mes recherches. La violence de son destin m'interroge toujours beaucoup.
    Merci d'avoir fait revivre dans votre blog l'ancien laboureur journalier d'Orcier devenu bûcheron à Bourail

    Alain Caddoux

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  6. Bonjour Alain,
    Merci pour cette lecture et pour ce commentaire.
    Je n'ai pas terminé de parler de vos ancêtres Célestin Caddoux et Louise Marguerite Loison car ils sont répertoriés dans ma série "les mariées de Bourail - 17/08/1883" et vont donc figurer dans mon livre à venir "de Rahïr à Merda".
    Donc, je souhaiterai que vous me laissiez un message en utilisant le formulaire de contact qui figure sur mon blog (colonne de droite) pour que nous puissions échanger au sujet de votre ancêtre laboureur d'Orcier.
    A très bientôt

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Merci pour cette lecture.
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