Bonne fête Fiacre !
Bonjour mon lecteur,
Noé Livet et son fiacre - Paris |
Aujourd'hui, juste un petit clin d’œil à mon arrière-grand-père Noé Livet, cocher parisien qui s'appelait Noé parce qu'il était né un jour de Noël mais qui, tout compte fait, aurait pu se prénommer Fiacre, tant il aimait son équipage et plus particulièrement ses chevaux.
Bon mais, que vient faire Saint-Fiacre dans toute cette histoire ?
Ermite vivant il y a fort longtemps, Fiacre s'était retiré dans la forêt de Brie vers Meaux en Seine-et-Marne et avait fait de son ermitage un hospice où il distribuait aux pauvres les fruits et légumes qu'il y cultivait ; c'est ainsi qu'il est devenu le Saint des maraîchers et autres jardiniers de l'Ile-de-France.
Des personnes ont pris l'habitude d'effectuer un pèlerinage vers le lieu de vie de Saint-Fiacre pour obtenir la guérison de certains de leurs maux car, après la mort de l'ermite, on lui reconnut quelques vertus guérisseuses.
Extrait du dictionnaire étymologique | |
Un nommé Sauvage aurait, vers la seconde partie du 17e siècle, ouvert un bureau de location de véhicules hippomobiles avec cocher, rue Saint-Antoine à Paris, près d'un hôtel orné d'une image de Saint-Fiacre... on prit l'habitude de nommer ces véhicules des "fiacres".
On trouve l'explication de cette appellation dans le "dictionnaire françois..." de Pierre Richelet édité en 1680 et dans le "Dictionnaire étymologique, ou Origines de la langue françoise, par M. Ménage" Nouvelle édition (1694)
A bientôt,
Catherine Livet
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