Rédiger son livre de famille
Souvent, je rencontre des personnes, férues de généalogie et désireuses, de surcroît, de transmettre par écrit l'histoire de leurs ancêtres qui me disent qu'elles n'ont que des ancêtres ordinaires au sujet desquels elles n'ont rien à dire.
Bien entendu, je ne suis pas du tout d'accord au point tel que ma devise généalogique est "Toute vie mérite d'être contée comme on narre une aventure".
Devant cette pensée, il faudrait commencer par définir ce qu'est un ancêtre ordinaire... sous entendu, je crois, sans éclat, sans panache... pourtant, chaque personne compte pour d'autres, ne serait-ce que pour sa mère, son père, ses frères et sœurs, ses oncles et tantes, ses cousins et cousines, ses amis et voisins, ses collègues et connaissances du village, du quartier etc...
Oui, j'en suis convaincue, chacun de nos ancêtres, au même titre que chacun de nous vivants pour l'heure, mérite que l'on tente de retracer son existence.
Je m'attache depuis toujours, ou presque, à accomplir ce travail puisque j'ai commencé à m’intéresser à la généalogie en voulant faire celle de ma mère, seule branche de ma famille qui était inconnue puisque celle de mon père était plus où moins transmise de génération en génération et que la branche paternelle de mes fils est connue et écrite depuis... la "nuit des temps" ... du moins du côté de leur grand-père car du côté de leur grand-mère paternelle un flou savamment entretenu venait brouiller les pistes...
J'ai abordé les secrets de ma belle-mère lors d'un #RDVAncestral, challenge d'écriture généalogique mensuel auquel je participe depuis plusieurs années maintenant et auquel toute personne qui le souhaite peut contribuer : Jeannine, une étrange relation
Alors, forte de mes convictions, je cherche, j'explore les archives, j'interroge les registres à la recherche du moindre détail concernant les oubliés de mes branches maternelles et... je ne trouve bien souvent pas grand chose... Mais ces gens ont eu une vie, ils sont nés, se sont parfois mariés et sont morts et entre temps, ils ont aimé, détesté ou sont restés indifférents, ils ont connu, participé ou subit des événements heureux, malheureux, rares ou même exceptionnels etc.
Alors me voici en pleine écriture au sujet de la branche Leferme et alliés de ma généalogie et je vais commencer par vous parler d'Alexis et de son épouse Flore Godin parce qu'ils présentent tout de même la petite particularité d'avoir été les parents, éphémères, de triplés.
Pour faire le lien entre ce couple et les Leferme ancêtres de ma mère, il faut cependant remonter au mariage de Pierre Joseph Antoine Leferme avec Béatrice Thérèse Deligne, célébré le 29 octobre 1748 à Bouchain... une époque révolue où les Leferme étaient employés des domaines du roi de père en fils puis, douanier ou gendarme... du moins pour certaines branches.
Par ma mère je suis une descendante de François Xavier qui, comme ses frères, était employé des domaines du roi, et de Marie Philippe Marcoux.
Alexis Leferme, marié à Flore Godin, dont je vais maintenant détailler un peu la vie est un descendant d'Augustin Joseph, le frère aîné de mon ancêtre François Xavier.
Voici un schéma généalogique, pour situer un peu mieux les personnages :
Alors, je vous livre le premier jet de mon récit de vie de mes Leferme sans histoire.
Je vous livrerai le texte réécrit dans quelques temps en attendant, vous pouvez bien entendu me dire ce que vous pensez de cet essai... laissez moi vos commentaires.
A très bientôt.
Catherine Livet
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