Être né à Paris en 1787 ne facilite pas les recherches généalogiques ! Heureusement, le jeune homme qu'il est devenu a eu la bonne idée d'aller chercher sa dulcinée à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis où les archives, avant 1860, n'ont pas été détruites.
J'ai donc pu consulter l'acte de mariage de mon ancêtre, Auguste Marie Edmé. Ou plutôt, j'ai été amenée à lire deux actes de mariage, car l'union a été officialisée en deux temps.
Dans le premier acte, qui date du 12 janvier 1813, la mère du marié, Charlotte Poire, qui devait assister à la célébration, ne s'est pas présentée...
L'acte a été, rageusement, bâtonné !
Le rédacteur a bien précisé que le futur époux avait annoncé la présence de sa mère et qu'il n'a pas pu la présenter... ni exhiber un certificat présentant son consentement.
Le mariage a finalement été célébré le 19 janvier suivant et, cette fois, Auguste Marie Edmé a produit un acte de notoriété dressé par le juge de Paix du 2ᵉ arrondissement de Paris, constatant l'absence de Charlotte Poire.
Alors voilà, je suis coincée... impossible d'aller plus loin : Charlotte Poire restera un bout de branche !
Catherine Livet
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Hélas, les bouts de branches sont légions en généalogie
RépondreSupprimerSi le marié a tenté d'entourlouper l'officier d'état civil, celui-ci a dû être énervé, disons.
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