Nous sommes le 3ᵉ samedi du mois de novembre 2023, le jour du #RDVAncestral. Mon esprit piaffe d'impatience... il veut s'échapper de mon corps, las de sa semaine chargée, pour rejoindre celui d'un ancêtre dont il veut faire la connaissance. Et voilà que le petit miracle se produit... deux esprits se rencontrent.
Bonjour, François Marais. Je suis votre descendante et je connais votre fils Alain qui a bien voulu me rejoindre lors du #RDVAncestral de septembre dernier. Cette rencontre m'avait fait bien plaisir, car elle m'avait permis de découvrir l'existence de certains des frères et sœurs d'Alain et votre identité.
Oh là là ! Quel beau mariage ! Nous sommes le 09 avril 1672 dans l'église Sainr-Béat d'Epône. Oh ! Surprise ! Une fillette est "placée sous le drap" pour être légitimée, pourtant, avant de trouver votre acte de mariage, jamais, à la lecture de l'acte de baptême de votre petite Jeanne, je n'aurais pensé que vous n'étiez pas mariés !
C'est peut-être pour cette raison que vous avez pris soin de signer l'acte de baptême qui a été rédigé le 12 novembre 1671, le lendemain de la naissance du bébé. Son parrain est Nicolas Lecoq et sa marraine, Jeanne Galien, est la sœur de votre épouse, Anne Galien.
Mais oui, François, je connais Anne Galien et, du moins je le pense, tous vos enfants : Jeanne, Marie, Anne, Nicole, Elisabeth, Jean, Guyon, mon ancêtre Alain et François qui est né le 02 février 1691, mais qui, déçu de la vie terrestre, partira sous d'autres cieux le 11 suivant. Mais, il me reste une question : quel est le lien de parenté qui vous liait déjà avant votre union pour qu'une dispense vous ait été accordée pour pouvoir vous épouser ?
Je vais encore vous étonner : je connais même, un peu, votre frère Philippe qui s'est marié quelque temps avant vous, le 22 février 1672, avec Catherine Jardin. Et, bien entendu, je sais le nom de votre père, Jean et celui de votre mère, Jeanne Thévenon... Peut-être aurais-je le grand privilège d'avoir un #RDVAncestral avec eux ?
Bon, vous semblez bien établi au village d'Epône et votre vie semble ne pas avoir été plus difficile que celle de vos contemporains... Vous avez perdu bon nombre de vos enfants, comme tout un chacun à cette époque rude, et vous vous êtes retrouvé veuf le 04 août 1707.
Sans doute ne saurais-je jamais ce qui vous est arrivé, mais vous avez préféré rejoindre votre épouse avant d'atteindre un très grand âge et vous avez quitté cette terre, devenue hostile pour vous, le 09 mars 1709... sans même pouvoir recevoir les sacrements habituels à l'exception du saint sacrement de renonciation... Ouf ! votre âme est sauve, malgré le fait que vous soyez tombé dans la démence depuis plus de deux ans et votre corps a été inhumé dans la nef de l'église de Saint-Béat.
Voici où j'en suis de votre histoire. Il ne reste plus à mon esprit qu'à retourner sur terre pour que je puisse la raconter à ceux qui voudront l'écouter.
Catherine Livet
Ce petit texte est écrit dans le cadre du #RDVAncestral auquel je vous invite à participer
Je vous invite à rejoindre le groupe Facebook "De la généalogie à l'écriture", vous y trouverez des idées pour écrire votre histoire familiale.
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Pour me joindre :
Peut-être ne s'est il même pas rendu compte de la mort de sa femme s'il avait déjà perdu la tête,
RépondreSupprimerje ne connaissais pas l'expression "placée sous le drap"
RépondreSupprimerDes petits détails glanés dans les actes grâce à des précisions du curé
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