jeudi 8 mai 2025

Seconde guerre mondiale

08 mai 1945 : victoire des Alliés

        Pour en savoir plus : La difficile commémoration

Les hommes de ma généalogie

  • Livet René, mon père : Victime du Service du Travail Obligatoire (S.T.O). Son oncle, Émile Livet, était soldat.

  • Beckrich Marcel, mon grand-père maternel :  Résistant, membre du 61e groupement, 59e et 60e compagnies des Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I), commune de Châtillon-sous-Bagneux.
Il semblerait que son épouse, Charlotte Muyllaërt, ma grand-mère, ait également œuvré à ses côtés, mais je n'ai trouvé aucune trace officielle.
  • Rivinoff Mordouch, l'époux de ma marraine : Mort en déportation le 19 septembre 1942 ; il a été déporté à Auschwitz par le convoi 32, parti de la gare du Bourget le 14 septembre 1942. Il était de longue date interné à Compiègne et avait été acheminé à Drancy, la veille de son départ.
Pour en savoir plus : Le voyage sans retour
  • Bousquet Georges Jean Lucien, neveu de mon terrible arrière-grand-père maternel, Gustave Beckrich : Il avait été blessé le 20 septembre 1916 par éclat d'obus lors de la Grande Guerre. Mort pour la France, en déportation à Berlin, le 11 (ou 13) février 1945. Il est inhumé dans l'ossuaire n° 2 de la nécropole nationale Le Pétant à Montauville, en Meurthe-et-Moselle. 
        Pour en savoir plus : Condamné à mort durant la Grande Guerre
  • Beckerich Louis (Gabriel), un lointain cousin de mon grand-père : Membre F.F.I.
 
  • Lucien Léon Leferme, lointain cousin de ma mère : Né le 11 septembre 1899, il est rappelé à l’activité militaire le 22 janvier 1940 et est affecté au dépôt d’infanterie au 17ᵉ Régiment de travailleurs ; il rejoint la 6ᵉ compagnie du régiment de travailleurs le 26 janvier 1940 et arrive dans la zone des armées le même jour ; il est fait prisonnier le premier juin 1940 à Dunkerque et est interné, du moins dans un premier temps, au frontstalag 194 à Chalon-sur-Marne, il porte le matricule 22 204 ; il a donc participé activement à cette fameuse et terrible bataille de Dunkerque qui
    sera décisive pour la suite de la seconde guerre ; le général von Küchler, commandant de la XVIIIᵉ armée de la Wehrmacht, a écrit dans son journal de campagne à propos de Dunkerque : « malgré notre supériorité numérique et matérielle écrasante, les Français contre-attaquent à de nombreux endroits. Je n’arrive pas à comprendre comment ces soldats, combattant souvent à un contre vingt, trouvent encore la force de repousser chaque attaque. C’est stupéfiant, je retrouve dans ces soldats français la même flamme que chez ceux de Verdun en 1916 » un autre officier allemand dont j’ai oublié le nom dira, toujours en parlant des évènements de Dunkerque « le soldat français est le meilleur soldat du monde » ; je crois qu’il est utile de rappeler que c’est durant cette bataille qu’a eu lieu l’opération « dynamo » qui consistait à évacuer les soldats alliés, notamment les britanniques, de la poche de Dunkerque où les soldats étaient pris au piège par une campagne éclair allemande, la situation était vraiment désespérée, seule une évacuation pouvait sauver ces hommes. Une fantastique armada est constituée en un temps record, aux navires de guerre britanniques sont adjoints tous les bateaux disponibles, des ferries, des chalutiers, des péniches, des yachts et, on peut le dire, tout ce qui flotte et qui peut débarquer sur les plages ou du moins s’en approcher au plus près ; quelques bateaux néerlandais échappés à l’occupation allemande vont se joindre aux autres, les bâtiments font plusieurs rotations ; l’opération, très périlleuse, qui s’effectue sous les tirs aériens allemands, va s’étendre sur neuf jours ; les Français, en nombre très inférieur aux Allemands, vont contre-attaquer sans relâche afin qu’un maximum d’hommes puissent embarquer, si non contenant du moins ralentissant l’avancée allemande, ils savent qu’ils sont perdus, ils sont le dernier rempart entre la plage et les Allemands, mais aucun ne flanchera pas plus que les bateaux qui resteront sous le feu ennemi jusqu’à ce que le dernier homme qu’il soit possible de prendre à bord soit embarqué ; cette opération de la dernière chance est, bien entendue, appuyée par la Royal Air Force. Au final, plus de 330 000 combattants dont plus de 120 000 Français sont évacués, il reste environ 40 000 soldats qui ne le seront pas et qui vont se défendre jusqu’au bout et lorsque Dunkerque capitule le 04 juin, la ville est détruite, la Wehrmacht fait environ 35 000 prisonniers, presque tous Français ;  l’armistice du 22 juin 1940 sera signée à Rethondes, Hitler fera même ressortir le wagon utilisé lors du 11 novembre 1918, la France est humiliée, à genoux, mais l’armée anglaise est sauve et tout va pouvoir continuer. Lucien Léon est rapatrié dès le 24 juillet 1941, peut-être parce qu’il est considéré comme ancien combattant de 14-18 et est démobilisé le 29 suivant ; sa fiche stipule qu’il a fait campagne contre l’Allemagne du 28 juin au 23 octobre 1919. 

Dernier dimanche d'avril ; Journée du souvenir des victimes de la déportation

         Pour en savoir plus : Journée nationale du souvenir
 
Catherine Livet
 

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