Du côté des Noyon

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6 commentaires:

  1. Bonsoir Catherine, un grand bravo pour le récit du parcours de vos ancêtres bagnards, c'est passionnant à lire, et j'adorerais trouver des bagnards parmi mes ancêtres. Mais je me pose une question : A partir de quel indice en vient-on à réclamer un dossier de bagnard aux Archives du Service Historique de la Défense ???
    Pour les hommes, leur fiche matricule peut nous apprendre s'ils ont été condamnés par la justice pour tel ou tel méfait (comme un de mes grands-oncles qui a fait de la prison pour détournement de fonds), mais pour les femmes, comment avez-vous soupçonné au départ leur passé de bagnard pour pousser l'enquête plus loin ? Etes-vous partie d'un moteur de recherche sur une base de données de bagnards, où vous auriez tapé au hasard, l'un après l'autre, tous les patronymes de vos ancêtres ??? Merci de votre réponse. Bien cordialement, Françoise GUITTON, Dijon

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  2. Bonsoir Françoise,
    Merci beaucoup.
    Ma découverte de ces bagnards a été faite à partir de la transcription du Dc d'Isidore Petitjean, mort en mer, alors qu'il résidait à Paris durant la Commune... j'ai donc cherché de ce côté et, c'était bien un Communard... Donc, j'ai fait quelques recherches aux Archives Nationales d'Outre-Mer : il avait bien été déporté en Nouvelle-Calédonie et un dossier existait toujours à son nom au Service Historique de la Défense.
    Pour Julia, c'est un autre cheminement : j'ai trouvé quelques traces de ses condamnations dans la presse régionale, il n'y avait plus qu'à vérifier : elle avait effectivement embarqué pour la Nouvelle Calédonie.
    Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas de bagnards parmi vos ancêtres, il y a bien d'autres occasions de se passionner pour eux.

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  3. Bonjour Catherine, merci pour votre réponse !
    Et la presse régionale, vous l'avez trouvée sur Gallica ?
    Je ne m'inquiète pas, j'ai déjà beaucoup de cas intéressants parmi mes ancêtres (un capucin défroqué pendant la Révolution Française, un charpentier de marine embarqué sur le Jason pour aller faire la guerre d'Indépendance d'Amérique, une actrice du cinéma muet, un commerçant "indélicat" qui a fini en prison pour détournement de fonds, etc), ce qui me permet à chaque fois de rédiger une gazette familiale qui finit lentement par éveiller la curiosité des cousins les plus récalcitrants à la généalogie ! Donc je suis toujours à la recherche de nouveaux cas ... et des blogs tels que le vôtre m'aident beaucoup. Merci encore de m'avoir répondu. Bien amicalement, Françoise

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  4. Bonjour Françoise,
    Merci à vous. Avez-vous un blog ou un site où nous pourrions lire votre gazette ?
    Pour la presse régionale, oui, le premier réflexe est Gallica et dans le cas de Julia, j'ai consulté la presse ancienne sur le site de la bibliothèque numérique de Roubaix.
    Vous pouvez également trouver des journaux numérisés aux archives départementales.
    Amicalement

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  5. Bonjour Catherine,
    je vous ai répondu vendredi dernier, mais j'ai peut-être oublié de cliquer sur "Publier" à la fin de mon message ? Je vous disais que, jusqu'ici, mes gazettes sont rédigées artisanalement et publiées uniquement dans le cadre familial. Aujourd'hui j'aimerais partager le fruit de mes recherches avec un plus grand nombre mais je ne sais pas comment m'y prendre pour créer un blog. Si vous avez une adresse e-mail, j'aimerais bien vous envoyer mes gazettes pour que vous me disiez si ça vaut le coup de me lancer dans cette aventure ? Au plaisir de vous lire, amicalement, Françoise

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  6. Bonjour Françoise,
    Effectivement, je n'ai pas eu votre précédent message.
    Merci de bien vouloir me contacter à l'aide du "formulaire de contact" à droite de cette page sur mon blog. Ou, si vous préférez, donnez moi votre adresse mail par un message sur Facebook.
    Ainsi, j'aurai votre adresse mail sans qu'elle soit visible de tout le monde et il en sera de même pour la mienne.
    Ce sera avec plaisir que je lirai vos publications.
    A très bientôt

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