- Baudot Victor Antoine Marie :
Caporal au 46è R.I., matricule 894 au recrutement et 5946 au corps, Mort pour la France à 24 ans, des suites de blessures de guerre le 16 avril 1917 au Bois des Buttes, à Pontavert dans l’Aisne selon un jugement déclaratif rendu le 04 février 1921 par le tribunal de la Seine et transcrit le 25 mars suivant à Paris à la mairie du 18è arrondissement. Il est inhumé, dans la nécropole nationale de Pontavert dite Beaurepaire, sa tombe porte le n° 2 912. C’est dans ce cimetière que se trouve également un autre de nos combattants, Gaston, René Charles [Voir plus bas]
« Excellent gradé, discipliné et courageux. Au cours de l’attaque du 16 avril 1917, a été tué en pansant, sous un violent bombardement, un de ses hommes blessés. Une citation antérieure. Croix de guerre avec étoile d’argent » [Journal Officiel du 13 mai 1920]
Pour tout savoir -ou presque- à son sujet, suivez le lien : Victor Antoine Baudot, Mort Pour La France
- Beckrich André Jean : Soldat de 1ère classe du 161e R.I., Mort pour la France le 02 juin 1918 à Champlat dans la Marne... 24 ans ! Il est bien noté le 25 juin au journal officiel du 16 octobre 1920 cependant, la date du décès est bien plus probablement celle du 02 juin, trouvée sur le site de Mémoire des Hommes, car dans le journal de marche du 161è R.I. il ne se passe strictement rien le 25 juin 1918 alors que les hommes ont été attaqués par les Allemands le 02 juin. Son décès est transcrit le 27 août 1918 dans les registres de l'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne où son nom est gravé sur le monument aux morts. Il est inhumé à Suippes, dans la Marne, dans la nécropole nationale "la ferme de Suippes" au carré 14-18 Epernay", sa tombe porte le n° 729
«Soldat de première
classe : mitrailleur discipliné et d’une bravoure exemplaire. Toujours
volontaire pour les missions périlleuses. A été tué à son poste de combat, le
25 juin 1918, à Champlat. A été cité »
Biographie sommaire : André Jean Beckrich est né le 30 mars 1894 au domicile de ses parents dans le 13e arrondissement parisien de Jean Marie et de Henriette Blanche Morize.
- Beckrich Léon : Soldat matricule 1984 de 2e classe au 287è Régiment d'Infanterie, Mort pour la France à La Harazée, sur la commune de Vienne-le-Château dans la Marne, le 17 janvier
1917, ensevelis sous des décombres. On peut trouver sa tombe, qui porte le n° 244, à la nécropole nationale de Florent-en-Argonne dans la Marne. Attention cependant, son nom a été mal orthographié, il faut parfois le chercher sous le patronyme BeckricK, j'ai fait rectifier sa fiche sur le site "Mémoire des Hommes"
« A toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 17 janvier 1917, à La Harazée. » [Journal Officiel de la République Française du 10 septembre 1920]
Il est le frère de Louis Charles, décédé durant le conflit mais sans la mention Mort pour la France, il est également le frère de Frédéric et de Pierre qui participe aussi à la Grande Guerre mais qui rentrent vivants (Voir plus bas). Il est également l'oncle de Victor Louis Colignon, Mort pour la France et de Charles Léon Coutin qui rentre à la fin de la guerre.
Pour tout savoir -ou presque- à son sujet, suivez le lien : Léon Beckrich, Mort pour la France
- Charles Gaston René : Soldat de seconde classe au sein du 267è R.I. Mort pour la
France, le 16 avril 1917, le jour de son anniversaire ! Il est tué à la ferme du Choléra près de Berry-au-Bac dans l'Aisne. Son nom est gravé sur le monument
aux morts d’Ivry-sur-Seine, dans le Val de Marne. Il est donc décédé le même jour que Victor Baudot ; ils reposent ensemble dans la nécropole nationale de Beaurepaire, la tombe de Gaston René, porte le n° 2877. « Soldat d’une bravoure éprouvée. Tombé glorieusement pour la France, le 16 avril 1917 à la Ferme du Choléra, en se portant vaillamment à l’attaque des positions ennemies. »Biographie sommaire : Gaston René Charles est né le 16 avril 1891 à Saint-Denis en Seine-St-Denisde Louis Paul et de Louise Klein. Il est le frère de Rachel, mon arrière-grand-mère.Pour en savoir un peu plus à son sujet, suivez le lien : Gaston Charles fête son dernier anniversaire, Mort pour la France
- Colignon Victor Louis : Soldat matricule 4366 au recrutement du 155e R.I., Mort pour la France le 27 mai 1916 à Cumières-Chattancourt dans la Meuse. Son nom est mal orthographié sur le site "Mémoire des Hommes", il faut le chercher sous le patronyme CoLLignon, tout comme dans le livre d'or du ministère des pensions.
« Brave Soldat. Mort glorieusement pour la France à son poste de combat, le 27 mai 1916, à Cumières-Chattancourt »
Il est titulaire de la croix de guerre avec étoile de bronze [journal officiel du 19 septembre 1920]Biographie sommaire : Victor Louis Colignon est né le 29 janvier 1884 à Saint-Denis en Seine-St-Denis de Louis André et de Marie Beckrich. Toujours à Saint-Denis, il se marie le 19 août 1914 avec Léa Marie
Emilienne Foreau. Il est le neveu de Léon Mort pour la France [Voir plus haut], Louis Charles décédé durant le conflit mais sans la mention Mort pour la France, de Frédéric et de Pierre Beckrich [voir plus bas] ; il est le cousin de Charles Léon Coutin [voir plus bas]
- Cornil Marcel : Il est incorporé le 11 septembre 1914 au 1er R.I puis, le 17 janvier 1915, il est passé au 8e R.I de Tirailleurs indigènes. Il est nommé Caporal le 27 juillet 1915 puis Sergent le 23 juin 1916. Il est nommé Adjudant le 23 septembre 1918.
"Sur le front depuis le début a toujours donné l'exemple du courage et de l'énergie en particulier pendant les trois séjours devant Verdun a dirigé avec intelligence et sang froid une opération de groupe de grenadiers" Croix de Guerre
Ordre de la division n° 197 du 21 avril 1918 :
"Sous officier courageux et résolu. S'est distingué au cours des dernières affaires par l'audace et la vigueur avec lesquels il a entrainé ses hommesà l'attaque d'une position ennemie défendue par de nombreuses mitrailleuses"
Ordre du Régiment n° 46 du 15 mai 1918 :
"De juin à août 1916 au cours des trois séjours consécutifs dans les tranchées de première ligne de la région de Verdun, a fait preuve de courage et d'endurance et s'est en toutes circonstances vaillamment comporté"
Ordre de la Brigade n° 57 du 21 novembre 1916, Ordre de la Division en novembre 1916, Ordre de la Brigade n° 114 du 23 juillet 1918, Ordre de la Division 232 du 08 août 1918, ordre de la Brigade et de
Régiment n° 102 en septembre 1918.
Régiment n° 102 en septembre 1918.
Mort pour la France le 16 octobre 1918 à Mont-d'Origny dans l'Aisne.
Biographie sommaire : Marcel Cornil est né le 12 juin 1894 à Lens dans le Pas de Calais de Jules et de Julie Victorine Cuvelier. Il se marie le 12 décembre 1916 dans le 18e arrondissement de Paris avec Rose Berthe Andrée Desforel. Il est le frère de Raymond Jules [Voir plus bas] et donc le beau-frère de Félix et de son frère Louis Beckrich [Voir plus haut]
- Leferme Georges : Soldat au 151e R.I., Mort pour la France à Revigny dans la Meuse le 08 mars 1916. Grièvement blessé, il a l'estomac perforé et une plaie au foie, il est évacué à l'hôpital temporaire de Révigny où il décède des suites de ses blessures. Il est enterré dans la nécropole nationale de Révigny, sa tombe porte le n° 355.
Une mention additive peut-être lue sur la transcription de son acte de décès à la date du 03 septembre 1920 sur les registres de Saint-Saulve dans le Nord où il habitait car l’identité de ses parents n’était pas précisée ; il y a tellement de transcription celle année 1920 à Saint-Saulve que l'officier de l'état civil en dresse un tableau spécial à la fin du registre sur lequel figurent 50 noms.
Rosalie Carlier. Il est l'oncle de Henri Auguste Leferme Mort pour la France qui suit. son nom est gravé sur le monument aux morts de Saint-Saulve et sur les plaques commémoratives dans l'église Saint-Martin... tout comme celui de son neveu.
- Leferme Henri Auguste : Il intègre le 147e R.I. le 31 décembre 1914, il est de la classe 1915, il n'a même pas 20 ans ; il passe soldat de seconde classe le 08 avril 1915.
Mort pour la France le 20 juin 1915 dans la tranchée de Calonne dans la Meuse.
« Soldat brave et énergique. Tombé glorieusement pour la France, le 20 juin 1915, à la tranchée de Calonne » [Journal Officiel du 11 août 1922]
Biographie sommaire : Henri Auguste Leferme est né le 09 mai 1895 à Saint-
Saulve dans le Nord d'Alexis Augustin et de Rosalie Cordier. Il est le neveu de Georges Leferme [voir au-dessus] Mort pour la France, son nom est gravé avec celui de son oncle sur le monument aux morts de Saint-Saulve ainsi que sur les plaques commémoratives placées dans l'église Saint-Martin.
- Merda Edmond : Il est déjà aux armées lorsque la guerre éclate ; il passe caporal au 127e R. I. le 07 février 1916. Il est malade et est évacué à l'hôpital complémentaire de Guéret dans la Creuse où il décède le 12 mai 1917. Son nom est gravé sur une plaque fixée à la façade de la mairie d'Avesnes (Sur-Helpe) dans le Nord.
de Paul et Henri Charles [voir plus bas] et le cousin de Laurent Muyllaërt Mort pour la France et du frère de ce dernier, Charles François Muyllaërt, terriblement blessé durant le conflit [voir plus bas]
- Moulin Henri Auguste Victorin : Soldat de la 17e compagnie du 224e Régiment d'Infanterie, il a le n° 748 au recrutement de Bernay, dans l'Eure. Il est Mort pour la France le 25 mars 1916 à Saint-Pierre-lès-Bitry, dans l'Oise. Son nom est gravé sur le monument aux Morts de Brestot ainsi que sur celui de Bec-Helloin, tous les deux dans l'Eure.
Biograhie sommaire : Henri Auguste Victorin Moulin est né le 22 août 1878 à Brestot dans l'Eure. Il est le
fils de Henri Pierre et Augustine Hamelin. Ill s'est marié le 1er juin 1909, à MAlleville-le-Bec, dans l'Eure, avec Berthe Blanche Aubry. Il est l'oncle de Blanche Noval qui deviendra l'épouse d'Emile Livet.
fils de Henri Pierre et Augustine Hamelin. Ill s'est marié le 1er juin 1909, à MAlleville-le-Bec, dans l'Eure, avec Berthe Blanche Aubry. Il est l'oncle de Blanche Noval qui deviendra l'épouse d'Emile Livet.
- Muyllaërt Laurent Hector : Matricule 2 164 au recrutement au 3e bureau de la Seine, 2è classe au 237e R.I., Mort pour la France le 14 septembre 1914 à Courbesseaux en Meurthe et Moselle selon jugement du 06 décembre 1917 transcrit le 29 décembre 1917 à Montpothier dans l'Aube.
Biographie sommaire : Laurent Hector Muyllaërt est né le 10 août 1881 à Avesnes (sur Helpe) dans le
Nord. Il est le fils de Charles François Muyllaërt et de Hortense Merda. Il se marie le 10 novembre 1900 dans le 13e arrondissement de Paris avec Gabrielle Emilie Lapostre ; au moment du décès, deux filles sont vivantes dont la plus jeune, Laure, née le 25 octobre 1910 est adoptée par la Nation par jugement du Tribunal Civil de la Seine du 02 juillet 1919. Gabrielle Lapostre touchera une pension de veuve de guerre. Il est le cousin de Paul, Henri Charles Merda [voir plus bas] et de leur frère Edmond Mort pour la France [voir plus haut] ; il est le frère de Charles François Muyllaërt, mon arrière-grand-père, cruellement blessé à Cumières [voir plus bas]
- Nicodex Léon Camille Antonin : Soldat de 2e classe au 89e R.I, Mort pour la France le 1er septembre 1914 à Cierges dans la Meuse selon jugement du Tribunal de la Seine du 12 mars 1920 transcrit le 29 avril 1920 dans la ville des Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. « Brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 1er septembre 1914, à Cierges, en se portant à l’assaut des positions ennemies » [Journal Officiel du 1er août 1922]
Biographie sommaire : Il est né le 26 novembre 1883 dans le 3e arrondissement de Paris de Jean François et de Anne Davezac. Il se marie le 11 juillet 1908 dans le 10e arrondissement de la capitale avec Jeanne Félicie Lapostre
Décédés durant le conflit
sans la mention Mort pour la France
- Beckrich Louis Charles : Il a juste le temps d'être incorporé au 153e Régiment d'Infanterie avant d'être admis à l'hôpital mixte de Fontainebleau en Seine-et-Marne où il décède le 09 août 1914.
Biographie sommaire : Il est né le 17 octobre 1883 à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis de Jean et de Madeleine Scheffer, il est donc le frère de Léon Mort pour la France [voir plus haut] et de Frédéric et Pierre Beckrich [voir plus bas] ; il est également l'oncle de Victor Louis Colignon Mort pour la France [voir plus haut] et de Charles Léon Coutin [voir plus bas]
- Guénée Adolphe Ernest : Le 12 décembre 1914, il rejoint le Service de Garde des Voies de Communication à Paris, secteur A-section A. Le 03 mai 1915, il est temporairement libéré de l'armée mais dès le 12 mai suivant, il rejoint le 37e R.T. I. Cependant, il décède le 26 mai 1915 à l'asile d'aliénés d'Auxerre dans l'Yonne où il a été admis après une tentative de suicide ; il est dit qu'il décède suite à une aliénation mentale.
Biographie sommaire : Il est né le 17 novembre 1870 dans le 11e arrondissement de Paris d'Adolphe et de Jeanne Coutantin ; le 23 janvier 1897 dans le 20e arrondissement de la capitale, il épouse Félicie Flavie Lapostre qui est la belle-soeur de Léon Camille Antonin Nicodex Mort pour la France.
incontestablement des séquelles
de blessures ou de maladies
de guerre
- Leferme Emile Louis Joseph : A la mobilisation générale il rejoint le 27e Régiment d'Infanterie. Le 24 août 1918, il est affecté au 273e Régiment d'Artillerie de Campagne. Il est victime de l'arme chimique et est lourdement gazé ; pensionné pour invalidité, son état ne fait que se dégrader... il décède le 26 décembre 1931 d'une sclérose pulmonaire... incontestablement liée au gaz de 1918.
Mon arrière-grand-père
le sergent Charles Muyllaërt
Oublié de la Grande Guerre, je crois bien que je suis aujourd'hui, depuis le départ sans retour de ma très chère mère, la seule à me souvenir de lui. Il est le héros de la famille et incontestablement décédé, dans d'atroces souffrances tant physiques que morales, des suites de ses blessures de guerre... Combien y en a-t-il eu comme lui ?
Pour en savoir un peu plus sur lui, suivez les liens :
Le sergent Muyllaërt se raconte
Le sergent Muyllaërt à Cumières
Le sergent Muyllaërt à Dampierre
Le sergent Muyllaërt et la Légion Etrangère
Le sergent Muyllaërt au R.M.L.E
Biographie sommaire : Félix Eugène Beckerich est né le 20 mars 1892 dans le 14e arrondissement de Paris de Martin et de Rosine Victorine Malfette. Malgré ses terribles blessures qui ne vont pas se soigner -il aura plus tard une scoliose à cause des mauvais appuis dus aux déformations de ses jambes, de son genou et de son cou-de-pied- il se marie le 08 octobre 1918 à Antony dans les Hauts-de-Seine avec Thérèse Antoinette Guicheux. Il est le frère de Louis Beckerich [voir plus bas]
Le sergent Muyllaërt se raconte
Le sergent Muyllaërt à Cumières
Le sergent Muyllaërt à Dampierre
Le sergent Muyllaërt et la Légion Etrangère
Le sergent Muyllaërt au R.M.L.E
Ils sont revenus
- Bazile Ernest Auguste : Il a été ajourné plusieurs fois pour faiblesse par l’armée, il ne sera considéré apte à effectuer son service militaire qu’à partir de décembre 1891 ; il restera soldat du 2e régiment d’infanterie jusqu’au 19 septembre 1892. Bien plus tard, à la déclaration de la Grande Guerre, il sera rappelé, dès le premier août 1914, et sera affecté au 79e régiment territorial d’infanterie ; il restera en service jusqu’au 16 juillet 1917.
- Bazile Marcel Jules Léon : Il est rappelé le 07 septembre 1914 et est affecté à la 4e section d'unfirmiers à l'hôpital auxiliaire n° 103. Il passe devant la commission de réforme de Chartres le 22 octobre 1914 qui le maintient aux services auxiliaires mais il est détaché aux ateliers Saint-Pierre-des-Corps par la commission de réforme du 05 décembre suivant. Il finira, de commission en commission, par être réformé, mais après la guerre, et touchera une pension d'invalidité pour tuberculose pulmonaire et pour hernie inguinale gauche.
- Beckerich Félix Eugène : Il a été exempté de service en 1913 pour otite moyenne mais il est incorporé le 18 novembre 1914 au 150e R.I et envoyé en renfort le 28 février 1915 au 161è R.I
Biographie sommaire : Félix Eugène Beckerich est né le 20 mars 1892 dans le 14e arrondissement de Paris de Martin et de Rosine Victorine Malfette. Malgré ses terribles blessures qui ne vont pas se soigner -il aura plus tard une scoliose à cause des mauvais appuis dus aux déformations de ses jambes, de son genou et de son cou-de-pied- il se marie le 08 octobre 1918 à Antony dans les Hauts-de-Seine avec Thérèse Antoinette Guicheux. Il est le frère de Louis Beckerich [voir plus bas]
Pour une biographie plus complète : Félix Beckerich à Bagatelle, bois de la Gruerie, mars 1915
- Beckerich Louis : Bien que né en 1899, il est incorporé dès le 19 avril 1918 au 155è R.I puis il est passé au 170è R.I le 23 avril 1919. Il est considéré comme ayant fait campagne contre l'Allemagne à l'intérieur en campagne simple (CS) du 19 avril 1918 au 19 juillet suivant puis aux armées en campagne double (CD) du 20 juillet 1918 au 11 1918 puis, toujours aux armées mais en CS du 12 novembre 1918 au 23 octobre 1919 puis aux Pays Rhénans en CS du 24 octobre 1919 au 23 mars 1921 puis du 26 mai 1921 au 29 juin 1921. Il participera aussi à la seconde guerre mondiale et sera un acteur actif de la Résistance au sein du FFI, il sera blessé à la libération de Bagneux dans les Hauts-de-Seine.
- Beckrich Frédéric : Il est rappelé en avril 1915 et affecté au 32e Régiment d'Infanterie qu'il ne rejoint pas, il est classé bon absent puis, le 31 octobre suivant, insoumis ; il est arrêté le 26 décembre 1915 à Paris, dans le 19e arrondissement. Il est classé bon pour le service et doit rejoindre le 32e Régiment Territorial d'Infanterie mais, le 14 avril, il est détaché aux établissements Efrot situés au 23 de la rue Mathis à Paris. Il est renvoyé dans ses foyers le 24 avril 1917.
Biographie sommaire : Frédéric Beckrich est né le 30 janvier 1867 à Pantin de Jean et de Madeleine Scheffer. Il se marie le 18 mars 1896 dans le 19e arrondissement parisien avec Marie Anne Blandin. Il est le frère de Léon Mort pour la France, de Louis Charles Beckrich décédé lors du conflit mais sans la mention [voir plus haut] et de Pierre Beckrich [voir plus bas] ; il est également l'oncle de Victor Louis Colignon, Mort pour la France [voir plus haut] et de Charles Léon Coutin [voir plus bas]
- Beckrich Paul : Né en 1899, il s'engage volontaire pour 4 ans à la marie de Bergerac en Dordogne le 03 décembre 1917, date à laquelle il est incorporé au 30e R.I. Il arrive au corps le 05 décembre 1917. Il passe au 97e R.I le 13 avril 1918. il est envoyé en renfort à l'Armée d'Orient le 29 avril 1919 ou il passe au 40e R.I le 08 juin 1919 ; il est ensuite affecté à la 15e section d'infirmiers le 29 août 1919 puis à la 22e section d'infirmiers le 15 mars 1921 date à laquelle il est dirigé sur la France en permission pour 80 jours. Il est renvoyé dans ses foyers le 03 décembre 1921 et est passé dnas la réserve de l'active à la même date. Il est cité à l'ordre du régiment n° 643 "Soldat très courageux et dévoué. Le 16 octobre 1918 s'est porté crânement à l'attaque d'une position ennemie puissament défendue par des mitrailleuses a contribué pour une large part à la capture de nombreux prisonniers"
- Beckrich Pierre : Il est rappelé à la mobilisation générale et est affecté au Service de Garde des Voies de Communication, secteur A, section A, il est rattaché au 13e Territorial d'Infanterie. Père de six enfants, il est renvoyé dans ses foyers le 14 mai 1915.
- Berroy Emile Augustin : Il est rappelé à la mobilisation générale et affecté au 6e escadron du train. Il passe au 106e Régiment d'Artillerie Lourde le 27 décembre 1916, au 115e le 27 juillet 1917, au 2e Régiment d'Artillerie Coloniale le 03 octobre 1917. Il est nommé Maître pointeur le 20 février 1918 et passe au 143e Régiment d'Artillerie Lourde Coloniale le 1er mars 1918. Il fait campagne contre l'Allemagne du 05 août 1914 au 02 septembre 1917 et est considéré comme ayant fait partie de l'Armée d'Orient du 03 septembre 1917 au 12 mars 1919. Il passera au 1er groupe d'aviation le 1er juin 1919 et sera mis en congé illimité de démobilisation par le 1er groupe d'aérostation le 02 août 1919.
- Bousquet Eugène Armand : Il est rappelé à l'activité le 12 août 1914 et rejoint le 128e R.I à Abbeville - Saint-Denis dans la Région parisienne. Il est le 29 juin 1915 détaché en usine à Paris ; puis sera détaché à Châtou le 25 juillet 1916 et muté le 13 décembre 1917 dans une usine du Pecq. Il est considéré comme ayant fait campagne contre l'Allemagne du 12 août 1914 au 23 juin 1915.
- Bousquet Eugène Francisque : Ajourné en 1913 et en 1914, il est dit rappelé à l'activité le 03 septembre 1914 et rejoint le 67e Régiment d'Infanterie. Sur proposition de la commission de réforme d'Alençon du 04 août 1915, il passe au 4e groupe de cycliste du 19e bataillon de chasseurs ; il passe au 8e bataillon de chasseurs à pied le 15 décembre 1915. Il est réformé n°2 par la commission de réforme de la Seine pour imminence de tuberculose le 14 avril 1916 ; la 3e commission de la Seine du 17 juillet 1916 renouvellera cette réforme puis encore le 24 juin 1918 et une nouvelle fois le 25 juin 1919, toujours pour le même motif. Il finira par être réformé définitivement bien qu'il n'ait pas de lésion pulmonaire mais son état général est jugé médiocre. Il touchera une pension permanente (commission du 16 avril 1923) pour déformation de la cage thoracique de nature congénitale, sclérose du sommet droit. L'examen des crachats reste négatif. Le 21 mai 1926, il est réformé pour emphysème pulmonaire sans signe de bronchite chronique. Il est considéré comme ayant fait campagne contre l'Allemagne du 02 août 1914 au 14 avril 1916
- Bousquet Georges Jean Lucien : rejoint la 22e section de C.O.A le 03 août 1914. Classé service armé le 24 février 1915 et est affecté au 102e R.I le 08 avril 1915 et arrive au front le 18 suivant. Il est blesé par éclat d'obus à la lèvre supérieure le 20 septembre 1916 et passe au dépôt le 26 septembre suivant et part en renfort le 09 novembre suivant. Il manque à l'appel le 02 avril 1917 et est déclaré déserteur le 04 suivant ; arrêté le 18 suivant, il est condamné à la peine de mort par le conseil de guerre le 18 juin de la même année. sa peine sera commuée en 20 ans d'emprisonnement et est exclus de l'armée, il est écroué à la maison centrale de Nîmes. Il bénéficiera d'une remise de peine partielle puis totale...Pourtant Georges Jean Lucien Bousquet obtiendra la mention Mort pour la France... au cours de la seconde guerre mondiale...
- de Charette Joseph Antoine : Caporal depuis le 24 août 1901, il s'engage volontaire pour la durée de la guerre à Ancenis en Loire Atlantique dès le 04 août 1914. Grièvement blessé à la cuisse droite par une balle de fusil le 08 septembre 1914 à Fère-Champenoise dans la Meuse, il est fait prisonnier et est interné à Cologne. Il est hospitalisé en Suisse le 07 août 1917 et rapatrié et
évacué à Nantes le 20 novembre 1917. Il est nommé Lieutenant à titre temporaire le 24 décembre 1917. Après une convalescence assez longue et une période de formation, il passe au 65e Régiment d'Infanterie comme instructeur cadre le 05 avril 1918. Il est cité à l'ordre de la 21e BI n° 124 du 1er décembre 1917 :
« Officier brave et courageux. Très belle attitude en toutes circonstances » Croix de Guerre avec palme étoile de bronze.Il est cité à l'ordre de l'armée [Journal Officiel du 04 mai 1925] « Sous lieutenant du 64e Régiment d’Infanterie engagé volontaire pour la durée de la guerre quoique chef d’une nombreuse famille a eu en toutes occasions une très brillante conduite. A été blessé très grièvement blessé le 09 septembre 1914 » Passé au 82e Régiment Territorial d'Infanterie, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 18 juin 1920.
- Chou Lucien : Il est incorporé et arrive au 169e R.I le 12 avril 1915 et passe au 131e le 26 novembre suivant. Le 16 mai 1916, il passe au 174e R.I puis, le 21 août 1917 il passe au 176e et beaucoup de choses vont changer pour lui car il fait dorénavant partie de l'Armée d'Orient mais il va encore être changé de régiment et passe au 372 le 27 octobre 1917 puis au 101e le 27 juin 1919 et termine au 67e R.I à partir du 13 août 1919. Il est démobilisé le 22 septembre 1919.
Suivez le lien pour en savoir plus sur cette médaille |
Si vous voulez en savoir un peu plus sur le séjour de Lucien Chou sur le front d'orient, c'est ici : L'Armée d'Orient
et encore ici : Salonique
Exemple d'une décoration réalisée par Lucien Chou |
A la lecture de ce courrier il ressort qu'il se plaint beaucoup du froid et de l'ennui... il passe le temps en décorant son papier. Les jeunes gens se connaissent depuis l'enfance... Lucien Chou n'est pas mon grand-père.
- Coutin Charles Léon : A la mobilisation, il est incorporé au 12e Régiment Territorial d'Infanterie. Le 29 avril 1916, il est détaché à la maison Otis Pifre (fabrique d'ascenseur) 1 quai de Seine à Bezons.
- Delompré Georges Joseph : A la mobilisation générale, il rejoint le 36e Régiment d'Infanterie et passe le 29 mars 1915 au 128e. Le 14 mai 1917, il est cité à l'ordre n° 185 du régiment «A toujours rempli avec courage les missions dont il était chargé, particulièrement pendant la période du 30 avril au 06 mai 1917 » Croix de guerre avec étoile de bronze. Le 06 mai 1918 il passe au 119e Régiment d'Infanterie.
- Duez Charles Joseph : Il est affecté dès le 03 août 1914 au 4e Régiment Territorial d'Infanterie mais il arrive malade et mis en congé de convalescence de trois mois ; il sera finalement retrouvé en région reconquise à Anzin dans le Nord ; ses campagnes contre l'Allemagne se résument donc à la période du 03 au 09 août 1914.
Biographie sommaire : Charles Joseph Mascret est né le 21 avril 1875 à Jenlain dans le Nord de Bruon et de Suzanne Descamps. Il se marie le 16 août 1902 à Avesnes (aujourd'hui sur Helpe) dans le Nord. Il est le beau-frère de Edmond et de Fernand Mascret [voir plus bas]
- de Faucigny-Lucinge Aymon Jean Baptiste Marie : Il s'engage
volontaire pour la durée de la guerre. il passe capitaine -de réserve- du 24e de Dragons le 15 juillet 1915.
Madame de Faucigny-Lucinge, Caroline Foster, épouse d'Aymon Jean Baptiste Marie va personnellement se distinguer durant ce conflit pendant lequel elle s'engage volontaire et suit une formation auprès de la Croix Rouge afin de devenir infirmière ; elle dispense ses bons soins à l'hôpital V.9.81 qui a été installé dans l'ancien hôtel de Rohan alors situé au 35 boulevard des Invalides dans le 7e arrondissement de Paris et dont le chef de service est Madame Curie ; elle reçoit la
médaille d'honneur des épidémies, en or [Journal Officiel du 18 février 1919]. Elle fonde et préside une œuvre d'assistance aux victimes de la guerre sous-marine allant jusqu'à transformer son château en un hôpital de 80 lits qu'elle entretient à ses frais et où elle exerce personnellement comme infirmière. Elle est récompensée par la médaille d'argent de la reconnaissance française.
médaille d'honneur des épidémies, en or [Journal Officiel du 18 février 1919]. Elle fonde et préside une œuvre d'assistance aux victimes de la guerre sous-marine allant jusqu'à transformer son château en un hôpital de 80 lits qu'elle entretient à ses frais et où elle exerce personnellement comme infirmière. Elle est récompensée par la médaille d'argent de la reconnaissance française.
- de Faucigny-Lucinge Bertrand Gaspard Marie : Né en 1898, il est étudiant lorsqu'il s'engage volontaire et qu'il est affecté le 17 avril 1917 comme soldat de 2e classe au 48e Régiment d'Infanterie. Mais dès le 10 mai suivant, la commission spéciale de réforme de Guingamp le réforme temporairement pour crises d'asthme et il est renvoyé dans ses foyers ; il est maintenu réformé par une commission du 16 aout suivant pour le même motif. Si l'on croit la presse dont "le Gaulois" du 24 novembre 1918, il aurait même fait preuve d'un courage, d'une bravoure et d'un sang-froid merveilleux, ravitaillant en personne dans des circonstances difficiles et les plus périlleuses les premières lignes sur le front d'Italie et que le jeune homme aurait été blessé à la tête le 12 juillet 1918... En tous les cas, c'est bien le Consul Général de France à Milan qui le réforme, le 30 avril 1918 pour "emphysème pulmonaire très prononcé accompagné de dyspnée et accès d'esthme très violents et ave accidents asphyxiques et tachycardie. Il est ensuite réformé n° 2 par la commission de réforme de Guingamp du 10 avril 1919 pour les mêmes motifs. Ses campagnes contre l'Allemagne, sur sa fiche matricule, se cantonnent du 17 avril 1917 au 12 mai 1917.
- de Faucigny-Lucinge Ferdinand Marie Gaspard Robert Louis : Malade organique du cœur, à la mobilisation générale, il s'engage ; il est réformé le 20 juillet 1916
pour aortite et impaludisme mais il insiste et maintient son engagement spécial pour la
durée de la guerre et devient infirmier à l'hôpital complémentaire n° 21 à Guingamp dans les Côtes du Nord où il entre en service le 03 août 1916. Caporal le 14 juillet 1917. Son engagement est résilié le 27 septembre 1917 pour inaptitude physique car son aortite s'est considérablement aggravée durant le service. Aussitôt sa réforme prononcée, il demande à servir dans les cantines du front où il se fait remarquer par son esprit d'organisation, son zèle et son dévouement inlassables. C'est là qu'il se
distingue plus particulièrement et sa belle conduite lui vaut une citation à l'ordre de l'armée [Journal Officiel du 24 février 1921] Il installe deux hôpitaux chez lui et fait don à Guingamp d'une ambulance automobile et d'un service de radiographie.
Biographie sommaire : Ferdinand Marie Gaspard Louis de Faucigny-Lucinge est né le 25 mars 1868 dans l'Allier de Charles et de Françoise de Sesmaisons. Il se marie le 09 juillet 1891 avec Elise Clara Raphaëlle de Cahen ; veuf il se marie le 02 juillet 1901 avec May Ephrussi. Il est le père de Bertrand né de sa première union [voir plus haut] ; il est le frère de Gérard Marie Joseph François de Faucigny-Lucinge [voir plus bas]
- de Faucigny-Lucinge Gérard Marie Joseph René : Dès le premier avril 1914 le lieutenant de cavalerie territoriale est affecté au service des remontes ; il est passé au 1er Régiment du génie le 14 avril 1914 puis au 3e de Dragons le 26 octobre 1916. Il est nommé capitaine à compter du 20 avril 1918 par décret du 08 mai 1918. Ses campagnes contre l'Allemagne s’étalent du 02 avril 1914 au 28 février 1919.
- de Faucigny-Lucinge Humbert François Georges Marie Gérard : Il est né en 1901 et s'engage volontaire pour la durée de la guerre le 30 novembre 1918 et devient canonnier de seconde classe dès le 02 décembre 1918 au 14e régiment d'Artillerie. Il est passé au 16e escadron du train au Maroc dès le 02 décembre 1918. Ses campagnes sont notées ainsi : Contre l'Allemagne du 02 décembre 1918 au 16 août 1919 et au Maroc du 17 août 1919 au 2" octobre 1929. Il est nommé brigadier le 23 octobre 1919. Il est titulaire de la médaille coloniale agrafe Maroc et de la médaille commémorative de la Grande Guerre.
Biographie sommaire : Humbert François Georges Marie Gérard est né le 31 mai 1901 de Gérard et de Elodie Marie Hélène Montesquiou. Il est le frère de Rodolphe Charles Marie Gérard de Faucigny-Lucinge et le fils de Gérard Marie Joseph René [voir plus bas] Il se marie le 28 octobre 1924 avec Gisèle Henriette Marie Favier mais divorce le 23 juillet 1930. il se remarie le 24 août 1948 avec Marie Edeleau.
- de Faucigny-Lucinge Rodolphe Charles Marie Gérard : Il arrive au corps le 17 avril 1917 comme canonnier de 2e classe au 14e Régiment d'Artillerie ; il est soldat de 1ère classe le 25 septembre de la même année ; il passe au 37e Régiment d'Artillerie le 25 mai 1918. Il est nommé brigadier le 25 novembre 1918. Ses campagnes contre l'Allemagne s'étendent du 17 avril 1917 au 23 octobre 1919.
Biographie sommaire : Rodolphe Charles Marie Gérard de Faucigny-Lucinge est né le 18 mai 1898 de Gérard de Faucigny-Lucinge [voir plus haut] et de Elodie Marie Hélène de Montesquiou. Il est donc également le frère de Humbert de Faucigny-Lucinge [voir plus haut].
- de Faucigny-Lucinge Rogatien Marie Joseph François : Le lieutenant de Faucigny-Lucinge est rappelé et est nommé Capitaine à titre temporaire au 73e Régiment Territorial d'Infanterie ; il est détaché au 2e groupe d'aviation le 27 mai 1915 puis passe au service de l'aéronautique du Camp Retranché de Paris le 05 février 1916. Un décret du 24 octobre 1916 le nomme capitaine à titre définitif. Il est titulaire de la Médaille Militaire.
- Gaudelas Georges François Marie : Il rejoint le 72e Régiment Territorial d'Infanterie le 03 septembre 1914. Il est passé au 82e R.T.I. le 31 décembre 1915 et est transféré le 17 octobre 1916 aux services auxiliaires par la commission de réforme de Tours pour héméralopie/atrophie choriorétinite et est finalement réformé n° 2 par la commission du 27 janvier 1917 pour choriorétinite périphérique avec légère dégénérescence pigmentaire et héméralopie et regagne ses foyers le lendemain.
- Lapostre Jules Henri Joseph : Il rejoint le Service des Gardes des Voies de Communication dès le 1er août 1914 au secteur 13, section K. Il est renvoyé provisoirement dans ses foyers le 10 avril 1915 puis est rappelé et affecté au 35e Régiment d'Infanterie ; il est détaché, le 23 août 1915 à la Compagnie Générale des Omnibus rue Championnet à Paris puis il passe le 17 juillet 1917 au 1er régiment de cuirassiers. Il est considéré comme ayant fait campagnes contre l'Allemagne du 1er août 1914 au 10 avril 1915.
Biographie sommaire : Jules Henri Joseph Lapostre est né le 30 mars 1871 dans le 18e arrondissement parisien de Pierre Joseph et de Henriette Adèle Joseph Leferme. Veuf de Blanche Marguerite Evrard il se marie le 15 avril 1899 à Vanves dans les Hauts-de-Seine avec Marie Anne Célestine Julienne Paulou. - Lapote Albert Adolphe : Il intègre le 10e Régiment Territorial d'Infanterie le 06 août 1914. Il passe caporal le 20 mars de l'année suivante. Il est cité à l'ordre du Régiment « Gradé énergique et courageux par son entrain et son exemple a toujours encouragé ses hommes dans l’exécution des travaux en premières lignes »
- Leferme Arthur Lucien : Rappelé tardivement le 28 avril 1915, il est détaché aux usines Fives Lille à Givors dans le Rhône et est maintenu aux services auxiliaires par les commissions qui examinent son cas.Ses campagnes contre l’Allemagne sont résumées ainsi :Du 28 avril 1915 au 17 août 1915 : à l’intérieurDu 17 août 1915 au 11 novembre 1918 : détaché en usine.Biographie sommaire : Arthur Lucien Leferme est né le 30 octobre 1880 à Sébourg dans le Nord de Noël Mathieu et de Marie Clothilde Félicie Cuvelier. Il est le frère de Clovis Noël Leferme [Voir plus bas]
- Leferme Clovis Noël : Employé des chemins de fer, il est maintenu dans son emploi mais considéré comme appelé sous les drapeaux au titre de la 5e section de chemins de fer de campagne ; il est donc mis à la disposition du réseau du Nord du 02 août 1914 au 1er avril 1919.
- Leferme Henri : Il rejoint le 1er Régiment d'Artillerie à pied le 03 août 1914. Il est fait prisonnier le 07 septembre 1914 à Maubeuge et est incarcéré à Munster. Il est rapatrié le 17 décembre 1918.
- Leferme Lucien Léon : Il est le matricule 2 030 au recrutement de Lille. Bien que né en 1899, il est considéré comme ayant fait campagne contre l’Allemagne durant la première guerre mondiale, du 28 juin au 23 octobre 1919. La grande particularité de Lucien Léon est qu’il participera également à la seconde guerre mondiale où il sera l’un des très nombreux prisonniers faits à Dunkerque le premier juin 1940.
- Leferme Noé Célestin : A la mobilisation générale, il rejoint le 1er Régiment d'Artillerie à Pied. Il est fait prisonnier à Maubeuge et est conduit à Friedrischfeld où il sera interné. Il est rapatrié le 24 novembre 1918. Sa vie au camp de prisonniers est à suivre ici : La vie au camp de Friedrischfeld
- Leloir Augustin Louis : A la mobilisation générale, il rejoint le 43è Régiment d’Infanterie, il est passé au 16è le 10 février 1918 puis au 120è le 16 juin suivant et rejoint le 38è Territorial d’Infanterie le premier décembre de la même année. Il fait partie de ces soldats d’exception qui lui vaut la citation du Régiment n° 74 parue au Journal Officiel du 16 août 1918 « Soldat très courageux et très dévoué a montré la plus belle bravoure en se portant à l’attaque de la lisière d’un bois. A encore été volontaire pour accompagner des reconnaissances offensives »
- Lepot Léon Désiré François : S’il arrive au corps le 11 août 1914, il doit se présenter dès le 09 octobre suivant devant une commission qui le réforme numéro 2 pour emphysème pulmonaire et le renvoie dans ses foyers. Il sera régulièrement amené à comparaître devant des commissions qui le considérera toujours malade de guerre et réformé définitif et il percevra une pension avec jouissance au 09 octobre 1914.
- Livet Alphonse Denis François : A la mobilisation générale, il rejoint le 8e Régiment du Génie. Il passe au 1er de Génie le 1er octobre 1915. Le 09 juin 1918, il est très malade, évacué, il est admis à l'hôpital le lendemain où une pleurésie est diagnostiquée ; il restera à l'hôpital jusqu'au 14 février 1919.
- Livet Charles Léon : Il arrive bien au corps, 18e Territorial d'Infanterie, le 14 août 1914 et il est probable qu’il suive effectivement le 18è Régiment Territorial d’Infanterie jusque peut-être la moitié de l’année 1915 mais au cours de cette année, il est évident que personne ne sait où il se trouve, au moins pendant quelques mois.A une date indéterminée mais qui ne peut être que durant l’été 1915, il est placé en sursis d’appel jusqu’au 30 septembre 1915 au titre de mécanicien agricole à Soindres, ce sursis est prolongé jusqu’au 15 octobre 1915.On pourrait croire donc qu’il est rentré dans ses foyers où du moins que l’exercice de son métier est plus profitable à l’armée que sa présence sous les drapeaux.Mais en fait, on s’aperçoit finalement qu’il n’a pas bénéficié de ces deux congés puisqu’il est aux armées à cette époque précise.Est-ce à cause de cela, il est passé le premier décembre 1915 à la première division de marche du Maroc ; s’il suit cette division, il ne le fait pas très longtemps puisqu’il est à nouveau mis en sursis du premier mars 1916 jusqu’à la fin du mois au titre de maréchal ferrant à Mantes, par décision ministérielle du 18 février 1916 ; ce sursis va être prolongé, presque de mois en mois jusqu’au 15 mai 1917 puis, finalement, jusqu’au 23 février 1919 qui correspond à la date de sa démobilisation.A la rubrique « campagne contre l’Allemagne », l’armée ne sait pas trop quoi écrire non plus et note donc : « aux armées du 14 août 1914 ; sursis jusqu’au 23 février 1919 »Biographie sommaire : Charles Léon Livet est né le 17 août 1875 à Soindres dans les Yvelines de Pierre et de Marie Augustine Legendre. Maréchal ferrant, il se marie le 26 juin 1897, toujours à Soindres, avec Berthe Clémentine Legendre. Il est le frère de Pierre Marcel Tessier Livet [voir plus bas] et l'oncle à la mode de Bretagne de Noé Livet [voir plus bas]
- Livet Noé : Le 07 août 1914, il est réformé n° 2 par la 3e commission de
réforme de la Seine pour blessure à la jambe droite. Le premier octobre de la même année, il passe dans la réserve de la territoriale. Le 19 mai 1915, le conseil de révision décide de la classer aux services auxiliaires à cause, toujours, de sa fracture de la jambe droite. Le 12 janvier 1916, il est affecté au G.V.C. secteur A section S qu’il
rejoint le dit jour (20e S & N) sous le matricule 6 560.
- Livet Pierre Marcel Tessier : Il rejoint le 11e Régiment d'Artillerie le 06 août 1914. Il passe au 120e d'Artillerie le premier novembre 1915 puis au 132e le premier mars 1918.
- Mascret Edmond : A la mobilisation générale, le Caporal Edmond Mascret rejoint le 4e Régiment Territorial d'Infanterie. Dès le 09 août, il est malade et est envoyé en convalescence pour trois mois à Avesnes-sur-Helpe mais la région est bientôt envahie par l’ennemi ; il restera en pays envahi pendant toute la durée des hostilités.
- Mascret Fernand : Le Sergent Fernand Mascret rejoint le 4e Régiment Territorial d'Infanterie le 08 août 1914 où se trouve son frère. Le 07 septembre suivant, il est fait prisonnier à la capitulation de Maubeuge et est interné au camp de Minden en Allemagne. Il est rapatrié le 12 décembre 1918.
- Merda Henri Charles : Il rejoint, à la mobilisation générale, le 4e Régiment Territorial d'Infanterie et est fait prisonnier à la capitulation de Maubeuge. Il est interné au camp de Munster. Il est rapatrié le 12 novembre 1918.
- Merda Paul : Il rejoint le 164e d'Infanterie à la mobilisation générale et est affecté à la défense de Verdun. Le 15 janvier 1916, il est passé au 330e. Le 14 juillet 1916, il est blessé à Auberive en Haute-Marne et se retrouve avec une vilaine plaie à la main. Le 16 septembre 1918, il passe au 164e, le 330e étant dissout.
- Montenach Henri : Déjà réserviste de la Territoriale, il est rappelé le 22 mai 1915. Il rejoint le 114e Régiment Territorial d'Infanterie le 29 décembre 1915. En 1916, il s'ennuie beaucoup, "perd la tête" et l'écrit, à sa nièce, ma future grand-mère, Germaine Livet ; je possède ses lettres. Il est passé au 72e de la Territoriale le 16 avril 1917 et est affecté au 1er groupe d'aviation le 09 août suivant, à l'école de Vineuil, parce qu'il est mécanicien. Père de 6 enfants vivants, il rejoint ses foyers le... 06 novembre 1918.
- Montenach Lucien : Il rejoint l'aviation militaire le 04 septembre 1917 comme mécanicien et rejoint donc son père ; il n'a pas encore 20 ans !
- Naudin Ernest Hippolyte : Il est de la classe de 1893 et son emploi d’homme d’équipe au chemin de fer de l’Est lui vaudra d’être maintenu, à la mobilisation, à son poste de temps de paix au titre des subdivisions complémentaires territoriales des sections de chemin de fer de campagne ; il fait donc campagne contre l’Allemagne du 02 août 1914 au 18 janvier 1819.
- Noval Théodule Albert : Il est reconnu bon pour le service par la commission spéciale de Pont-Audemer dans l'Eure le 27 avril 1917, il a déjà 28 ans, n'a jamais fait de service militaire dont il a encore une fois été exempté le 17 décembre 1914 par le conseil de révision de l'Eure. Il rejoint le 103e Régiment d'Artillerie Lourde le 24 mai 1917. Il passe au 107e d'Artillerie Lourde le 1er avril 1918 puis, le 03 mai suivant au 136e. Il est considéré comme ayant été aux armées du 23 mai 1917 au 1er avril 1918, à l'intérieur du 02 avril au 08 avril 1918 puis aux armées du 09 avril au 07 décembre 1918.
- Noyon Albert Emile Alexandre : Il est soldat de seconde classe au 4è Régiment d’Infanterie Territorial et est fait prisonnier lors de la reddition de Maubeuge, le 07 septembre 1914 ; il est interné au camps de Münster et rapatrié le 02 décembre 1918.
- Passot Louis Gabriel : A la mobilisation générale, il rejoint la 24e section des Commis et Ouvriers d'Administration (C.O.A.). Le 12 janvier 1916, il passe à la 13e section des C.O.A. Le 05 février suivant, il est reconnu inapte à l'infanterie et est maintenu au C.O.A. par la commission de réforme de Moulins dans l'Allier. Le 04 décembre 1916, il passe à la 15e section. Le 02 novembre 1917, il est déclaré inapte définitif aux unités combattantes par décision de la commission de réforme de Florina (Macédoine) pour bronchite chronique. Maintenu au corps, il est classé aux services auxiliaires. Le 02 avril 1918, il est maintenu aux services auxiliaires pour bronchite et emphysème par la commission spéciale de Marseille. Le 11 juin 1918 il est de nouveau intégré à la 13e section des C.O.A. Le 07 septembre 1918, il est mis en sursis d’appel jusqu’au 15 décembre 1918 au titre de la boulangerie ; il semble même être à Poissy dans les Yvelines, sans doute dans la boulangerie où il travaillait avant sa mobilisation ; ce sursis sera prolongé jusqu’au 13 juin 1919.
- Rahïr (Raïre) Albert : A la mobilisation générale, il est affecté au 1er escadron du train des équipages militaires mais il se trouve en pays envahi. Il est considéré comme ayant fait campagne contre l'Allemagne du 04 au 09 août 1914.
- Rahïr Alphonse : A la mobilisation générale, il est sans affectation et est laissé en pays envahi et replacé dans sa situation antérieure aux services auxiliaires où il avait été placé en 1898 à cause d’une sur-luxation de l’épaule gauche… il a été un peu oublié.
- Rahïr Eugène : il arrive
au régiment de Maubeuge ; il avait été affecté en 1903 aux services
auxiliaires en raison de sa « faiblesse » après avoir été ajourné en
1901 et 1902. Il est considéré comme ayant fait campagne contre l’Allemagne du
03 août au 06 septembre 1914 mais il est précisé qu’il est resté en pays envahi
à la reddition de Maubeuge, il n'a donc pas été fait prisonnier.
- Rahïr Fernand Louis : Il est blessé, le 20 mars 1916, à la jambe gauche qui lui vaudra une invalidité fixée à moins de 10 %
- Rahïr (Rahyr) Gustave Auguste : Engagé volontaire depuis le 12 mars 1888, il est au sein du 1er Régiment d'Infanterie à la mobilisation générale. Il reçoit la Médaille Militaire le 30 décembre 1914. Il est promu officier d'administration de 2e classe,
- Rahïr Jules : Il rejoint le 19e Escadron du train le 12 septembre 1914. Le 27 février 1915, une commission spéciale de Périgueux le réforme n° 2 pour mutilation. La commission de réforme de la Seine le juge cependant apte à rejoindre les services auxiliaires ; il est affecté au 1er Régiment de Génie qu'il ne rejoint pas. Il est finalement mis en sursis à la maison Richard, au 80 rue Taitbout dans le 9e arrondissement de Paris. Il passe au 1er Régiment de cuirassiers le 1er juillet 1917.
pour la bonne cause
- Rahir Jules Télémaque : Il était en campagne au Maroc lorsque la mobilisation générale est déclarée. Après avoir été condamné à plusieurs peines d'emprisonnement, il a été incorporé au 1er Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique, les fameux BILA. Etre soldat ne le calme pas vraiment et le 22 décembre 1915 le conseil de guerre le condamne à un an de prison pour bris de clôture mais il bénéficiera d'une remise de peine de deux mois. Il passe au 5e BILA le 09 septembre 1916 et se retrouve en Tunisie et bientôt dans le sud tunisien, au sein de l'unité combattante. En juillet 1918, il passe au 1er BILA. 21 août de la même année, il débarque en métropole et rejoint l'Aisne où il est blessé, au bord du canal de l'Aisne, le 03 octobre ; il a une plaie pénétrante à la cuisse gauche qui a été provoquée par un éclat d'obus. Peut-être ne dit-il rien de sa blessure car il n'est évacué que trois jours après, il ne rejoindra son unité que le 11 novembre et ses services seront encore interrompus, pas pour cause d'emprisonnement comme jusqu'à présent, pour cause d'hospitalisation du 15 novembre au 17 décembre 1918, il a droit à 25 jours de convalescence. Il n'en a pas fini avec l'armée qui va le renvoyer en Algérie... où il trouve encore moyen de se retrouver devant le conseil de guerre qui le condamne le 05 juillet 1919 à un an de prison pour outrage et voie de fait envers un supérieur en dehors du service, il avait été incarcéré le 17 mars précédent et écroué le 03 avril à la prison militaire d'Oran.
Biographie sommaire : Jules Télémaque Rahir est né le 19 février 1892 dans le 4e arrondissement de Paris, chez une sage-femme de Jules Edmond Télémaque et de Léontine Berger. Il connaît toutes les prisons de France et de Navarre, ou presque, car il sera condamné pour vagabondage du nord au sud de la métropole. Après sa période à l'armée, il sera encore et toujours confronté à la justice mais plus forcément juste pour vagabondage, il faudra qu'il réponde de vol, de grivèlerie et même de coups et blessures. Il décèdera le 22 août 1966 à Nanterre en région parisienne. Il est le frère de Marcel Léon Télémaque.
- Rahïr Marcel Léon Télémaque : Né en 1895, i est bien jeune lorsqu'il est incorporé au 76e R.I dès 19 décembre 1914, il arrive au corps deux jours plus tard. Il est aux armées dès le 05 avril 1915 au sein du 416e R.I où il avait été affecté le premier avril précédent. Le 26 septembre 1915, il "disparaît" mais en fait, blessé à la mains droite et au pied, il a été fait prisonnier à Tahure dans la Marne. Il va être incarcéré au camp de prisonniers de Stendal en Saxe. Il sera rapatrié le 13 janvier 1919.
Biographie sommaire : Marcel Léon Télémaque Rahir est né le 09 avril 1895 à Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine de Jules Edmond Télémaque et de Léontine Berger, il est donc le frère de Jules Télémaque, le "mauvais garçon" envoyé au Bila. Il est employé au chemin de fer une très grande partie de sa vie, c'est peut-être ce qui le conduit jusqu'à Troyes dans l'Aube ou il épouse, le 19 août 1919, Raymonde Ristac. Il changera de profession vers 1937 pour devenir régisseur
- Rahïr Marcellin Joseph Auguste : Militaire de carrière, le Sergent Rahïr est au sein du 9e Régiment de Génie. Il reçoit la Médaille Militaire le 18 mai 1915 et est titulaire de la Croixde Guerre avec palme et étoile d'argent. Il est nommé adjudant le 15 avril 1917. Il ne quittera jamais l'armée et, en temps de guerre comme en temps de paix, il se dévoue toujours.
Biographie sommaire : Marcelin Joseph Auguste Rahïr est né le 25 juillet 1890 à Saint-Etienne dans le département de la Loire de Thircis Joseph qui est alors contrôleur d'armes à la manufacture de Saint-Etienne et de Augustine Thérèse Monot. Le père de Marcellin finira sa carrière comme officier d'administration, il sera décoré de la médaille d'argent de l'ordre de Saint-Stanislas qui lui sera conféré le 22 juin 1896 par l'Empereur de Russie et sera fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 30 décembre 1909. Marcelin se marie à Echeroz-la-Méline en Haute-Saône le 27 août 1918 avec Olga Marcelle Yvonne Bourdon. Il est le frère de Thircis Marcellin Rahïr [voir plus bas] Il dépose une plainte contre le journal "l'Humanité" mais ce sera son épouse qui se portera partie civile au procès qui s'ensuivra car le bienfaisant Marcellin décède accidentellement à Metz le 18 octobre 1932.
- Rahïr Paul : Jusque là toujours ajourné pour faiblesse, il est affecté aux services auxiliaires par la commission de la Seine du 27 octobre 1914. Le 15 juillet 1915, il est affecté aux ateliers de la maison J. Léons au 112 Avenue de la République à Paris. Le 16 août de cette même année 1915, il est affecté au 84e Régiment d'Infanterie qu'il ne rejoint pas. Le 1er juillet 1917, il passe au 1er de Zouaves.
- Rahïr Thircis Marcellin : Il est promu officier d'administration de 3e classe le 02 août 1914 et affecté au groupe de brancardiers divisionnaire 123. Le 12 octobre 1914, il est affecté à la réserve sanitaire de Troyes.Le 11 novembre 1914, il est affecté à l'ambulance 91. Le 18 septembre 1915, il rejoint le groupe de brancardiers divisionnaire 124. Le premier août 1916, Thircis est promu officier d'administration de 2e classe. Il va faire une belle carrière dans l'armée et va connaître, activement, la seconde guerre mondiale.
- Roux Georges Paul Victor : Né en 1895, il est incorporé le 17 décembre 1914 à la 9e section d'infirmiers. Au 114e R.I. le 13 novembre 1916, il passe au 51e R. I.le 22 mai 1917. Il est nommé Caporal le 04 septembre 1918 et passe à la 18e section d'infirmiers le premier janvier 1919. Il est nommé sergent le 28 juillet 1919 et sera démobilisé le 23 octobre 1919. Suivra une affectation spéciale au chemins de fer d'Orléans.
- Scholtz André Maurice : Né en 1892, à la mobilisation générale, il est déjà sous les drapeaux... Cest un mauvais garçon, un récidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison... Bien que soufrant d'une déformation du pied droit avec une déformation de l'axe de la jambe sur le pied et proposé pour le service auxiliaire par une commission de réforme, il a été expédié au bout du monde et se trouve au 5e bataillon d'Afrique, les fameux Bat-d'Af, depuis le 02 mai 1914. Son séjour au sein du Bila ne va pas le calmer et il va se retrouver devant le conseil de guerre de Tunis qui va le condamner, le 12 octobre 1917 à trois mois de travaux publics pour désertion à l'intérieur en temps de guerre sur un territoire en état de guerre mais sa peine va finalement être suspendue. Il est considéré comme ayant fait campagne contre l'Allemagne du 02 août 1914 au 27 février 1917 puis du 18 octobre 1917 au 27 août 1919 ; il se trouve encore en Tunisie du 14 février 1919 au 26 août 1919. Il n'a pas le droit à un certificat de bonne conduite !
- Scholtz Jean Louis Pierre : Il est le frère d'André Maurice et a un parcours similaire à celui de son frère. Mauvais garçon, il collectionne les condamnations. Lui aussi va connaître les terrifiants bataillons d'Afrique mais sa conduite ne va pas s'améliorer. Il sera écroué à l'établissement pénitentiaire de Douéra en Algérie le 15 juillet 1916. Il décèdera le 11 décembre 1918 à l'hôpital militaire de Blida, toujours en Algérie, d'une congestion grippale. Il est considéré avoir fait les campagnes de Tunisie du 11 mars 1914 au premier août suivant et d'Allemagne du 02 août 1914 au 22 septembre suivant puis du 17 janvier 1916 au 23 mai 1916.
- Sirejean Georges : Il est mobilisé le premier septembre 1914, âgé de juste 20 ans, il est affecté au 94e R.I. où il arrive le 13 du même mois. Il passe caporal le 26 novembre 1914. Il est blessé au bras gauche ce qui lui occasionne une perte de substance musculaire du triceps et le fait
Cantine des prisonniers allemands du camp de Coëtquidan en Bretagne
- Sirejean Jules Emile : Il est rappelé le 25 mars 1915 et rejoint le 29e Régiment Territorial d'Infanterie mais, le 26 avril suivant, la commission de Dreux le réforme n° 2 pour tuberculose pulmonaire.
Quelques tableaux pour appréhender quelques liens de parenté :
.
Vous souhaitez écrire votre histoire familiale à partir de votre généalogie : venez me rejoindre sur Facebook :
"de la généalogie à l'écriture"
.・゜゜ LIBRAIRIE ゜゜・.
FNAC
(Pour la version numérique de mes livres)
(Pour certains de mes livres - Aussi sur Abonnement Kindle)
Pour me joindre :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour cette lecture.
Ecrivez moi un petit commentaire, je suis toujours heureuse d'échanger quelques mots avec les personnes cachées derrière les écrans.